Prix du Quai des Orfèvres 2011: “Du bois pour les cercueils“, de Claude Ragon, chez Fayard.
Le pitch: Nouvelle recrue de la PJ de Besançon, le lieutenant Quentin Bruchet s’apprête enfin à aller sur le terrain avec le Commissaire Gradenne. Ceux ci sont attendus à Berthonex, petit bled du sud du Doubs afin de poursuivre une étrange enquête. En effet, Bernard Verdoux, ancien militaire ayant fait la guerre d’Algérie, devenu depuis directeur de l’usine de transformation de bois Polybois, a été retrouvé mort dans le laboratoire de l’usine, la tête et les mains écrasées par une presse. Les gendarmes ont conclu à un accident, mais le Procureur a pourtant décidé de relancer les investigations suite à la réception d’une lettre anonyme mettant en doute cette thèse accidentelle. Mais une fois sur place, le Commissaire est grippé et ne peut enquêter. Se retrouvant seul face aux investigations, Bruchet va vite se rendre compte que la victime n’était pas appréciée et versait dans de sombres activités, multipliant ainsi les pistes comme les suspects…
Continuant de découvrir les polars récompensés par ce célèbre prix, j’ai finalement opté pour celui-ci et m’y suis plongée avec délectation.
Ingénieur dans l’industrie de transformation du bois de profession, l’auteur nous plonge ainsi au coeur d’une enquête originale et atypique, dans cet univers peu banal pour un roman policier, mais qu’il connaît parfaitement. On y retrouve avec plaisir une atmosphère digne des polars à l’ancienne, “à la Maigret”, où l’action est délaissée pour les interrogatoires et autres techniques d’investigations.
L’intrigue est rondement menée et bien ficelée et, même si on devine le dénouement avant la fin, le suspense est brillamment maintenu sur la majeure partie du roman grâce aux multiples pistes que l’auteur laissent pour égarer son lecteur.
Les personnages sont dans l’ensemble sympathiques et intéressants, que ce soit les policiers comme les employés de l’usine.
La plume de l’auteur est simple mais belle, ce qui permet une lecture rapide et agréable.
L’intrigue est rondement menée et bien ficelée et, même si on devine le dénouement avant la fin, le suspense est brillamment maintenu sur la majeure partie du roman grâce aux multiples pistes que l’auteur laissent pour égarer son lecteur.
Les personnages sont dans l’ensemble sympathiques et intéressants, que ce soit les policiers comme les employés de l’usine.
La plume de l’auteur est simple mais belle, ce qui permet une lecture rapide et agréable.
Bref, un polar original à découvrir!