Un thriller original: “Ultimes Rituels” de Yrsa Sigurdardottir aux éditions Points et Anne Carrière.
Le pitch: Reykjavik, décembre 2005. Harald Guntlieb, étudiant d’origine allemande, est retrouvé sauvagement assassiné dans les locaux de sa Faculté d’histoire, énucléé et un mystérieux symbole gravé sur le corps. La victime n’est pas banale puisque celui ci était porteur de piercing, tatouage et autres implants corporels, sans compter sa langue bifide. Passionné de sorcellerie et magie noire tout comme l’était son grand père, il était venu en Islande pour étudier et comparer la chasse aux sorcières en Islande et dans le reste de l’Europe, mais s’était aussi mis en quête d’un sombre document, la première version du Marteau des Sorcières…
Mais la riche famille Guntlieb n’est pas satisfaite des conclusions de l’enquête de la police ayant abouti à la culpabilité de Hugi, ami et dealer occasionnel de la victime. Aussi contactent-ils Thora Gundmundsdottir, avocate islandaise, pour qu’elle fasse équipe avec Matthew Reich, un allemand au service de la famille, et qu’ils revoient toute l’enquête…
Mais la riche famille Guntlieb n’est pas satisfaite des conclusions de l’enquête de la police ayant abouti à la culpabilité de Hugi, ami et dealer occasionnel de la victime. Aussi contactent-ils Thora Gundmundsdottir, avocate islandaise, pour qu’elle fasse équipe avec Matthew Reich, un allemand au service de la famille, et qu’ils revoient toute l’enquête…
Repérée à l’occasion de la sortie de son dernier polar, j’ai décidé d’emprunter le premier polar de la série pour me plonger dans le sombre univers de cette auteure pour me faire une idée…
L’auteur nous plonge ici au cœur d’une enquête effroyable, sur fond de magie noire et chasse aux sorcières, avec de multiples références à l’histoire islandaise. En dépit de quelques longueurs, l’intrigue y est extrêmement bien menée et le suspense est brillamment maintenu jusqu’aux derniers chapitres tant les pistes sont nombreuses, le tout savamment souligné par une atmosphère glaçante.
Bien que les personnages manquent d’étoffe et ne m’aient ainsi inspiré aucune empathie ni sympathie, la personnalité très particulière de la victime et les nombreuses zones d’ombre qui l’entourent contribuent à l’intérêt du récit.
Le style de l’auteur, fluide et agréable, participent à rendre cette lecture plaisante.
Bien que les personnages manquent d’étoffe et ne m’aient ainsi inspiré aucune empathie ni sympathie, la personnalité très particulière de la victime et les nombreuses zones d’ombre qui l’entourent contribuent à l’intérêt du récit.
Le style de l’auteur, fluide et agréable, participent à rendre cette lecture plaisante.
Bref, un polar particulièrement sombre pour un bon moment de lecture.