Mes petits Bookinautes adorés : La lecture se partage et l’enthousiasme est communicatif… Conjuguez l’un à l’autre et vous aurez forcément le sourire ! C’est exactement ce que je ressens au moment de vous dévoiler le bilan du Club de Lecture, relancé sur mon blog depuis la rentrée dans le cadre de la DreamBookGazette, que je prends plaisir à animer en compagnie d’une joyeuse troupe de lecteurs (ou plutôt lectrices !) passioné(e)s ! En novembre, le thème proposé était le suivant :
Fêtons Thanksgiving en livres !
Et c’est à 17 que nous avons bouquiné autour de ce thème qui n’était pas aussi simple qu’il n’y paraît : Belle découverte et bonne lecture !
L’idée lecture de Elodie :
Z’avez pas vu Odette ? – Jocelyne Bacquet (Autoédition)
Odette a disparu ! Gianni est dans tous ses états et il a tôt fait de lancer l’alerte auprès de tous ceux qui entourent son amie. L’heure est grave car tout les dirige vers la certitude d’un enlèvement. Ce qui est bien vite confirmé par un premier message venant du ravisseur.
Orsu Santoni, Salvadore, Kitty, Joe, Rafael, et d’autres encore, tout le monde est à ses côtés pour retrouver Odette. D’autant plus qu’ils n’ont que sept jours pour résoudre cette enquête, après quoi… eh bien justement, le kidnappeur n’en dit pas plus !
Gianni dirige donc l’enquête, bien obligé de s’y mettre, malgré ses doutes sur ses capacités à résoudre les mystères.
Aidé de tous, parviendra-t-il à retrouver Odette avant l’écoulement des sept jours fatidiques ? C’est là toute la question…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Thanksgiving est une fête de partage, de bienveillance et de repas gargantuesques, et c’est justement ce qui représente Odette, l’adorable octogénaire de ce cosy mystery à la sauce Corse. Le livre se passe ici à l’approche des fêtes de Noël et Odette a disparu. Heureusement, elle a des amis et une famille en or qui feront tout pour la retrouver.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
J’ai adoré retrouver les personnages attachants de cette collection que je suis depuis le début et dont j’attends chaque tome avec impatience. Encore une fois, la bienveillance et l’amitié qui lie les personnages m’a beaucoup plu.
L’idée lecture de Camille :
Tabarnak de Thanksgiving – Arizona Brooks, Chris Eriaus, Alexine, Madie L. (Cherry Publishing)
Passer Thanksgiving entre copines, ça, c’est un programme alléchant ! Et comme chaque année, Anne et ses amies partent en vacances pour une semaine. L’occasion de se retrouver au sein d’un chalet douillet et de faire un point sur sa vie… Si Anne se remet encore de la mort de sa grand-mère ; Elsa, elle, se rend compte qu’elle a trop idéalisé son mariage. Romane, grande romantique malchanceuse, a des envies de bébé, mais ne trouve pas l’homme avec qui le faire, et Charlie ne souhaite qu’une chose : continuer les coups d’un soir sans attaches depuis que Monsieur Connard lui a brisé le cœur. Morosité en vue ! Mais lorsque quatre beaux gosses débarquent dans le chalet voisin, ces vacances ne semblent plus si sombres ! Entre amitié, folie et amour, nos héroïnes vont découvrir qu’il suffit parfois d’une semaine pour trouver ce qu’il vous manque, et ce, même si vous l’ignoriez…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce livre parce qu’il colle parfaitement au thème et me fait carrément sortir de ma zone de confort littéraire, moi qui suis habituée aux polars et romans noirs. Thanksgiving est le jour de grâce établi, entre autres, pour remercier Dieu de toutes les bonnes choses qui ont pu arriver dans l’année.
Comme les héroïnes du roman, j’en profite pour embrasser et remercier les étoiles qui ne cessent de m’accompagner.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Pour un Tabarnak, c’est un sacré Tabarnak dis donc ! Véritable ode aux relations humaines, amicales et amoureuses, ce Thanksgiving entre amies met surtout en valeur la force incommensurable du “copines-power”. Avec de telles amies, je peux aller au bout du monde, sans souci.
Avec quelques clins d’œil aux repas traditionnels, cette très agréable lecture n’est pas si sage qu’il y paraît. Le sourire aux lèvres, j’ai suivi les épopées farfelues et pour le moins rocambolesques de quatre amies : Anne, Charlie, Elsa et Romane. Ces héroïnes, auxquelles nous pourrions chacune nous identifier, ont même provoqué quelques éclats de rire.
En dépit de la légèreté annoncée, ce Thanksgiving revisité pose la sérieuse question du sens de la vie et des difficultés de nos lacunes affectives.
L’idée lecture de Ingrid :
Déguster le noir – Collectif sous la direction d’Yvan Fauth (Belfond Noir)
Nicolas Beuglet, Christian Blanchard, Pierre Bordage, Patricia Delahaie, Sonja Delzongle, R.J. Ellory, Jacques Expert, Jérémy Fel, Nicolas Jaillet, Anouk Langaney, Ian Manook, Bernard Minier et Cédric Sire : treize auteurs prestigieux, maîtres incontestés du frisson, nous entraînent dans une cinquième exploration sensorielle inédite autour du goût.
Autant de nouvelles originales, singulières et terrifiantes à la rencontre de personnages succulemment cruels ; autant d’histoires délicates qui satisferont papilles et méninges les plus affûtés. Un recueil plein de vengeance, de coups bas et mortels, à savourer froid au chaud, avec tous les sens en alerte…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Ce qui m’a fait choisir ce livre, c’est la thématique du repas. Thanksgiving est le repas américain le plus célèbre et quoi de mieux à cette occasion que de déguster de bon petits plats.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Ce 5ème volet regroupe 13 auteurs et autrices français(es) ou autres qui ont interprété chacun à leur façon le sens du goût version noir. Quelle diversité ! Il y en a pour tous les goûts sauf pour les végétariens !!!
Cet ouvrage permet de découvrir la plume d’écrivain(e)s que l’on n’a pas encore testé et je me suis régalée ! On passe du dîner de vampires, au repas fait-maison réinterprété tout en parlant d’anorexie, d’empoisonnement et de cannibalisme. Et tout ceci avec du gore et du glauque.
Pour conclure voici ma recette pour Thanksgiving : un zeste d’horreur, quelques gouttes de cynisme et une pincée d’humour noir. Bon appétit !
L’idée lecture de Nelly :
Cyanure – Camilla Läckberg (Actes Sud/Babel Noir)
Martin Molin accompagne sa petite amie Lisette sur l’île de Valö pour une réunion de famille juste avant Noël. Mais au cours du premier repas, le grand-père, un magnat industriel, meurt étouffé, juste après avoir annoncé à ses enfants qu’il les a déshérités. Martin se rend vite compte qu’il a été assassiné au cyanure. Une tempête de neige fait rage, l’île est isolée du monde et Martin décide de mener l’enquête. Un polar familial délicieusement empoisonné.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pour moi, fêter Thanksgiving, c’est se retrouver en famille devant une table bien garnie et être reconnaissant de ce que l’on a reçu au cours de l’année. Et c’est ainsi que débute ce très court roman : la famille de Lisette est réunie au grand complet pour un festin où chacun essaie d’être dans les bonnes grâces du grand-père, un richissime entrepreneur qui entretient largement les siens.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
J’ai aimé lire cette histoire de 150 pages environ, un huis clos efficace, proche d’un livre d’Agatha Christie. On y retrouve la recette qui a fait ses preuves : une île, une tempête de neige, des communications téléphoniques coupées, des squelettes dans les placards, un cadavre au milieu du repas et une faible odeur d’amende amère dans un verre… Il n’y a ainsi rien de révolutionnaire, mais il reste une lecture agréable.
L’idée lecture de Sarah :
Fleur de Tonnerre – Jean Teulé (Julliard/Pocket)
C’était au temps où l’esprit des Lumières et le catéchisme n’avaient pas soumis l’imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l’Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu’on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche. De tous, l’Ankou, l’ouvrier de la mort, était le plus craint, et c’est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l’esprit de la petite Hélène Jégado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l’enfant minuscule se persuada qu’elle était l’incarnation de l’Ankou. Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang. Après avoir empoisonné sa propre mère qui l’avait surnommée « Fleur de tonnerre », elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons. Elle empoisonnait dans les maisons, dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour où elle s’attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles. Hélène Jégado reste la plus grande « serial killer » de France et, sans doute, du monde entier.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le thème de Novembre étant « Fêtons Thanksgiving » mais, en bonne native de l’Hexagone, ce truc n’est pas trop ma culture et cela m’inspire peu en dehors de l’image – pas tellement d’Epinal pour le coup – du bon gros repas de famille, dinde fumante et sauce aux canneberges comprises mais… Et si la cuisinière avait eu de funestes intentions ?
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Servie par la plume truculente et incisive du regretté Jean Teulé, cette biographie romancée est un régal et ce n’est pas peu dire quand le crime vient de la cuisine ! Fleur de Tonnerre c’est avant tout l’histoire d’Hélène Jegado, tueuse en série du début du XIV ème siècle. Le titre décrit à merveille l’héroïne, si je puis dire, de cette histoire. Aussi poétique que létale, Hélène était une artiste et ses petits plats faisaient le bonheur de qui les dégustait… Jusqu’au moment où, pour une raison ou une autre, on lui tapait sur les nerfs et que la dernière bouchée vous restait en travers de la gorge ! J’ai suivi avec une joie coupable les pérégrinations de cette petite Bretonne, dénombré ses victimes comme autant de trophées et, jusqu’à la fin, l’esprit pétri à la fois de vice et de charme de l’empoisonneuse m’a procuré un moment mortellement délicieux !
L’idée lecture de Nathalie :
Trente secondes avant de mourir – Sébastien Theveny (Autoédition)
New York, 2018. Assis dans une salle d’embarquement de l’aéroport de La Guardia, Tom Brady observe les autres passagers, autant d’anonymes ignorant tout de son terrible Thanksgiving 2015.
Impossible d’oublier ce fameux jeudi ! Une journée noire, agitée, tendue, qui cache d’effroyables secrets mais aussi une vérité glaçante, dérangeante, dont les racines puisent bien plus loin dans le passé.
À cet instant, Tom est loin d’imaginer qu’il ne lui reste que trente secondes avant de mourir.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Très honnêtement, pour le coup, j’étais véritablement en panne sèche d’inspiration ! Dans ces cas-là, le meilleur moyen est de s’adresser à Google ! Lorsque, dans la liste des résultats, est apparu ce titre (« Trente secondes avant de mourir »), il a évidemment retenu mon attention. Dans le résumé, on parlait d’un drame qui avait bouleversé le Thanksgiving de Tom Brady en 2015. Dans le thème et dans mes goûts ! Marché immédiatement conclu !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Malheureusement, je n’ai pas été totalement convaincue par la lecture, même si je lui reconnais beaucoup de qualités, notamment que le lecteur soit en permanence à la recherche de réponses. On démarre l’histoire peu avant l’embarquement dans un avion et, tant le pilote que l’un des passagers semblent avoir un traumatisme lié à un certain Thanksgiving. Les indices sont distillés au compte-goutte, et le suspense reste entier jusqu’à la fin. Je pense que ce dénouement est intéressant, mais personnellement, j’aurais aimé autre chose… Se cantonner à un genre littéraire peut être un handicap, car cela met en général la barre des attentes très, très (trop, trop ?) haute !
L’idée lecture de Roseline :
Plus jamais seule pour Thanskgiving – Hélène Drummond (Loreleï)
Pour Emily, il n’y a pas d’amour heureux. Elle n’y croit pas. Il y a des histoires sans lendemain, des histoires qui se terminent en mariage et des histoires qu’il vaut mieux interrompre avant la fin… pour éviter de les gâcher et les rendre éternelles. À trente-quatre ans, elle privilégie sa carrière et quitte Philip qui rêve de l’épouser. Il ne le sait pas, mais c’est à Samuel, son ex, que le cœur d’Emily appartient… même s’il vit à l’autre bout de la planète. Là-bas, la jeune Margot rôde. Pour elle non plus, il n’y a pas d’amour heureux, seulement des gagnants et des perdants. Et Margot ne perd jamais. La beauté incendiaire, le père millionnaire, le CV irréprochable, Margot a tout. Mais ce qu’elle veut surtout, c’est Samuel. Emily et Samuel parviendront-ils à renouer ? À échapper à la ténacité de Margot et à la volonté de vengeance de Philip ? Plus jamais seule pour Thanksgiving raconte le combat d’un amour fou. Celui de deux cœurs écorchés qui palpitent l’un pour l’autre entre New York et Singapour. Celui d’une âme solitaire, égarée, qui tente de renverser son destin tout tracé.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce titre parce qu’il répondait tout à fait au thème du mois qui n’était pas aussi simple que je ne le pensais… Et puis il s’agissait d’une histoire d’amour et il faut bien un peu d’amour pour achever l’année sous de meilleures auspices alors que le monde est si sombre…
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
J’ai beaucoup aimé cette belle histoire d’amour compliqué, teintée de suspense et de rivalité. Les personnages nous émeuvent par leur délicatesse et leur complexité. L’écriture est fluide et nous emporte entre New York et Singapour. Un roman d’amour fou, qui rappelle que seul le véritable amour est toujours gagnant.
L’idée lecture de Lucile :
Mille femmes blanches – Jim Fergus (Le Cherche Midi/Pocket)
En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l’intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles… L’une d’elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l’alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l’agonie de son peuple d’adoption…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le premier Thanksgiving de l’Histoire était un repas que les Indiens ont offert en 1641 aux colons qui venaient de débarquer et qui n’avaient pas de vivres. Ils ont donc partagé. C’est donc tout naturellement que j’ai pensé aux « Mille femmes blanches » qui racontent l’histoire de ces femmes américaines échangées contre des bisons et des chevaux. Un bout de l’Histoire américaine qui a longtemps été oubliée comme le premier Thanksgiving qui a plutôt aujourd’hui pour sens de remercier pour tout ce que l’on a.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Au départ je ne suis pas une grande fan de cette période de l’Histoire et ni de ce pays à cette époque. Et pourtant, j’ai dévoré ce roman ! L’écriture est fluide et l’histoire reprend des thèmes universels, puisque les femmes et les personnes différentes sont toujours traitées de la même façon, quels que soient les époques et les pays. Je vous encourage aussi à lire la suite qui ne déçoit pas du tout. On est happé dès les premières lignes par les personnages attachants. En bref, une vraie bonne surprise !
L’idée lecture de Callie :
La chance d’une vie – John Grisham (JC Lattès/Livre de poche)
À dix-sept ans, Samuel Sooleymon, originaire du Soudan, se voit offrir la chance de sa vie : un voyage aux États-Unis pour jouer dans un tournoi de basket-ball, l’opportunité d’être repéré par des recruteurs universitaires. Pendant la compétition, Samuel reçoit d’effroyables nouvelles de son pays : sa famille est en danger. Accepté à Durham au poste de remplaçant et animé par une féroce volonté de réussir, l’adolescent n’a qu’un seul but : faire venir les siens aux États-Unis. Il s’entraîne sans relâche, et surpasse bientôt tous ses coéquipiers sur le terrain. Ainsi naît la légende. Jusqu’où pourra-t-il mener son équipe ? Le succès lui permettra-t-il de sauver sa famille ? Saisissant et bouleversant, La Chance d’une vie dévoile un autre visage de John Grisham, assurément au sommet de son art.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Thanksgiving représente pour moi l’opulence États-Unienne, son repas festif, la solidarité et le partage. Ce roman est le rêve américain pour ce jeune homme de dix-huit ans qui, grâce au mercantilisme du basketball américain, va être sauvé de la guerre au Sud-Soudan. Outre le bon repas de Thanksgiving qu’il vit en arrivant, Samuel va passer de la peur au succès, du quotidien de terreur à la célébration de chaque jour…
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
C’est en livre audio que je viens de découvrir ce roman. L’écoute est de qualité. Ce roman n’est pas seulement une fiction, il raconte comment le monde du sport international (ici la NBA) extrait chaque année des jeunes prometteurs de leur misère pour les faire intégrer les équipes de sport à l’autre bout du monde. Samuel Sooleymon est Sud-Soudanais, la guerre menace dans son pays. La chance de sa vie se présente à lui, un recruteur États-Unien le repère et l’emmène aux USA pour entrer dans le réseau du sport. En plusieurs parties, le roman nous immerge (et même nous submerge) dans le monde du basket : entraînements, parties, échange, transfert, argent, réussite, succès et parallèlement nous suivons l’arrivée de la guérilla puis la déportation de la famille Souleymon en camps de réfugiés. Ces quotidiens si différents mis côte à côte bousculent le lecteur occidental. Sooley vit dans l’opulence pendant que sa famille survit à l’autre bout du monde. Mais il ne les oublie pas. Murray, son ami, va faire preuve d’un geste solidaire ultime.
Un roman à écouter ou à lire.
L’idée lecture d’Alice :
La petite fille sous la neige – Javier Castillo (Albin Michel)
Ne cesse jamais de chercher…
New York, 1998. Pendant la parade de Thanksgiving, Kiera Templeton, trois ans, disparaît. Après avoir fouillé toute la ville, on ne retrouve que quelques mèches de cheveux à côté des vêtements que portait la petite fille.
En 2003, le jour où Kiera aurait fêté ses huit ans, ses parents reçoivent un colis inattendu : une cassette VHS avec un enregistrement d’une minute où l’on voit leur fille jouer dans une pièce inconnue.
Attirée par l’affaire, Miren, une jeune étudiante en journalisme à l’université de Columbia, entreprend des recherches et trouve bientôt de nouveaux indices. Sa détermination à retrouver coûte que coûte l’enfant n’est pas un hasard car Miren porte aussi de lourds secrets…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Thanksgiving… Je me suis dit tout de suite : génial ! Un sujet que j’adore, cela va être chouette de rentrer dans cette tradition… Mais j’ai vite été déconvenue : Cette fête américaine est en fait très peu traitée dans nos romans français… Nous parlons surtout de Noël et très peu de Thanksgiving. (Du coup, il y a peut-être une idée de roman à écrire…).
Puis en cherchant dans le catalogue de la médiathèque proche de chez moi, je suis tombée sur ce roman qui commençait lors de la fête de Thanksgiving. Cela faisait aussi très longtemps que je ne m’étais pas plongée dans un roman policier. C’était donc l’occasion rêvée de m’y remettre.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Déstabilisante. J’ai eu un peu peur au début de me plonger dans un roman avec une disparition d’enfants. Etant maman, il s’agit, selon moi, d’une des pires choses qui puissent arriver à une famille. Je me suis donc plongée dans ce roman un peu à reculons au départ. Mais, au fur et à mesure de ma lecture, j’avoue ne plus avoir réussi à lâcher ce roman.
L’auteur a su, à travers les passages du temps, nous emmener dans cette intrigue, au sein même de cette famille et des personnes qui l’entoure. Plus on progresse dans le roman, plus l’on vit avec eux, plus l’on ressent ce que chacun a pu ressentir dans cette affaire, et moins l’on ne s’attend à cette fin.
J’ai eu un attachement pour chacun des protagonistes et j’avoue qu’il m’a été difficile de refermer le livre pour les quitter.
Ce roman fera, contre toute attente, partie de mes coups de cœur de cette année, j’attends avec impatience le prochain roman de cet auteur !
L’idée lecture d’Iris :
Ici n’est plus ici – Tommy Orange (Albin Michel/Livre de poche)
« Être indien en Amérique n’a jamais consisté à retrouver notre terre. Notre terre est partout ou nulle part. »
À Oakland, dans la baie de San Francisco, les Indiens ne vivent pas sur une réserve mais dans un univers façonné par la rue et par la pauvreté, où chacun porte les traces d’une histoire douloureuse. Pourtant, tous les membres de cette communauté disparate tiennent à célébrer la beauté d’une culture que l’Amérique a bien failli engloutir. À l’occasion d’un grand pow-wow, douze personnages, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, vont voir leurs destins se lier. Ensemble, ils vont faire l’expérience de la violence et de la destruction, comme leurs ancêtres tant de fois avant eux.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Quand on pense à Thanksgiving, on pense à une fête américaine à laquelle on associe un dîner de famille, de la bienveillance et de la gratitude. Ce qu’on oublie souvent, c’est l’origine de cette fête. Et elle n’est pas aussi joyeuse qu’on veut nous faire croire…
« En 1621, pour une cession de terres, les colons anglais invitèrent Massasoit, chef des Wampanoags, à un banquet. Massasoit arriva avec quatre-vingt-dix de ses guerriers. C’est en mémoire de ce repas que nous partageons toujours le dîner de Thanksgiving en novembre. Pour le célébrer en tant que nation. Mais ce repas-là n’était pas un repas d’action de grâce. C’était un repas scellant une cession de terres. Deux ans plus tard, il y en eut un autre, identique, pour symboliser une amitié éternelle. Deux cents Indiens furent décimés ce soir-là par un poison inconnu. »
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Le roman de Tommy Orange donne une voix aux autochtones américains (ne les appelez plus « Indiens » ou « native americans », mais autochtones), trop souvent éclipsés du panorama littéraire américain. C’est une symphonie complexe de destins entrelacés, une ode à la résilience d’une communauté trop longtemps oubliée.
Ce qui distingue particulièrement ce roman, c’est la manière dont Tommy Orange tisse habilement les destins de ses personnages, créant une mosaïque d’expériences individuelles qui résonnent collectivement. À travers des perspectives multiples, le récit dépeint la complexité de la vie autochtone contemporaine et de ces individus souvent laissés pour compte, révélant les rêves brisés, les espoirs étouffés et les triomphes inattendus de ceux qui ont survécu malgré les assauts du temps et de l’histoire.
Le récit est empreint de tragédies profondes, abordant des thèmes d’alcoolisme, de suicides, et d’autres maux qui ont tourmenté ces communautés. Les pages du livre semblent parfois trembler sous le poids de ces souffrances, offrant une perspective sombre mais cruciale sur les réalités que beaucoup préfèrent ignorer.
« Ici n’est plus ici » est un acte de résistance littéraire, un plaidoyer pour la visibilité et la compréhension des communautés autochtones. L’écriture de Tommy Orange est poétique, incisive, et elle éclaire avec une clarté brutale les réalités souvent occultées de ceux qui ont appelé cette terre leur chez-soi bien avant que d’autres n’arrivent.
L’idée lecture d’Aurore :
Constance de Patricia Clapp (L’Ecole des Loisirs)
Novembre 1620 : les passagers du Mayflower atteignent l’Amérique. A son bord, Constance regrette déjà Londres. Dans son journal, elle raconte la famine, les ravages du scorbut, la peur des Indiens et la brutalité des premiers bâtisseurs de la Nouvelle-Angleterre.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le thème m’a posé des difficultés. Après avoir vérifié ma PAL, avoir creusé ma mémoire et avoir fait quelques recherches sur Internet, je me suis rendue à l’évidence : j’avais besoin d’aide. J’ai visité trois librairies. Malheureusement le thème n’a pas inspiré non plus les libraires. Donc j’ai repris mes recherches sur Internet et, après quelques temps, j’ai fini par trouver ce livre qui se trouve aux origines de Thanksgiving : l’arrivée du Mayflower en Amérique. Alors même s’il s’agit d’un roman jeunesse que je n’aurais pas forcément découvert sans ce thème, je me suis laissé tenter.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Ce roman est traité sous la forme du journal intime d’une jeune passagère du Mayflower, vaisseau de commerce anglais qui transporta les « pères pèlerins » en 1620. La plume est tendre et drôle. D’un côté, on suit l’arrivée des premiers pèlerins, les difficultés qu’ils ont dû surmonter. D’un autre côté, ce sont les pérégrinations, les questionnements, les hésitations et les pensées d’une jeune fille. Le tout est équilibré et bien écrit. Ce fut une lecture agréable.
L’idée lecture de Margaux :
Blackwater – Michael McDowell (Monsieur Toussaint Louverture)
Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l’Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l’implacable crue de la rivière Blackwater.
Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s’apprêtent à se relever… mais c’est sans compter l’arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d’une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir
conquérir sa place parmi les Caskey.
Découvrez le premier épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d’horreur.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pour le club de lecture de novembre, mon choix s’est porté sur la saga « Blackwater ». Le thème étant « Thanksgiving », je me suis focalisée en priorité sur des romans américains. « Blackwater » m’est venu très naturellement et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que la saga met en avant une famille américaine typique, bien ancrée dans son Histoire et surtout dans ses territoires. Les romans mettent en lumière plusieurs générations, de femmes surtout, et nous permet de découvrir les traditions liées à cet héritage. Les moments où la famille se retrouve sont cruciaux et façonnent le récit. Thanksgiving fait partie de ces moments phares du roman où les personnages se confrontent et où l’intrigue se corse.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
J’ai adoré la saga « Blackwater ». Les personnages sont très bien construits et inoubliables puisqu’on en suit certains de leur naissance jusqu’à un âge très avancé. J’ai aimé le fait que l’on s’attache même aux personnages les plus détestables et que l’on se retrouve aussi parfois agacé par les personnages principaux. Je trouve que les romans sont très bien dosés et que le découpage effectué par la maison d’édition est intelligent. En effet, je parle de saga mais, au départ, « Blackwater » était un roman unique, découpé en plusieurs tomes pour sa version française. J’ai pris un grand plaisir l’été dernier à attendre toutes les semaines la sortie d’un nouveau tome. Je pense que ça fait partie de mes plus beaux souvenirs de lecture.
L’idée lecture de Maud :
Toutes les histoires commencent par une petite faim – Magali Discours (Editions de L’Archipel/Archipoche)
Le goût des souvenirs est le plus beau des héritages.
Après des années passées loin de sa famille, Alice s’interroge : où sa vie la mène-t-elle ? Elle s’installe pour quelques jours chez Margaux, sa sœur, de douze ans son aînée, qui tient un petit restaurant dans la campagne bourguignonne.
Margaux est douée pour le bonheur. Elle sait s’entourer de bons compagnons de route. Son appétit de vivre l’aide à surmonter ses propres difficultés.
Grâce à elle, Alice découvre que les saveurs permettent d’accéder à l’invisible. De la bouche à l’imaginaire, par la magie des recettes cuisinées par Margaux, les ancêtres oubliés resurgissent. Ce séjour aidera-t-il Alice à donner un sens à sa vie et à s’imaginer un avenir ?
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
L’image que j’ai de Thanksgiving est une grande tablée qui réunit famille et ami.e.s. Ce moment convivial autour d’un très bon repas resserre les liens et permet de passer de bons moments ensemble. Ce roman m’a paru parfaitement coller avec le thème du mois. Aussi bien par sa couverture que par son titre.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Je ne me suis pas trompée. La nourriture est un personnage à part entière dans ce roman. Il est le lien qui va faire émerger de lointains souvenirs afin de comprendre d’où viennent Alice et Margaux. On repart en 1516 et on va suivre l’histoire de cette famille au travers des siècles, de l’Italie à la France en passant par l’Islande. On ressent comment l’Histoire peut s’inscrire inconsciemment dans nos vies et que le vécu de plusieurs générations se transmet dans nos traditions et notre culture.
Ces deux sœurs que la vie n’a pas épargnées ont réussi à se construire malgré tout. Elles sont la force l’une de l’autre. Leurs parcours nous rappellent que malgré les difficultés de la vie, on peut les surmonter et être heureux. C’est une belle histoire avec un voyage dans le passé qui éclaire le présent. Thanksgiving, c’est aussi ça : Être reconnaissant de notre héritage, qui nous a emmené là où on en est.
L’idée lecture de Sandra :
Miss Eliza – Annabel Abbs (Editions de la Loupe/Pocket)
Forcée à écrire un livre de cuisine, Miss Eliza va redécouvrir l’art de vivre et l’amitié.
Londres, 1835. Derrière le long bureau, le verdict tombe : ” Une dame n’a pas à se mêler de poésie. ” Qu’à cela ne tienne ! Acculée par la ruine familiale, l’élégante Miss Eliza Acton troquera les sonnets pour les fourneaux… À sa grande surprise, elle se découvre un talent – et une passion – pour les arts culinaires.
De son côté, la jeune Ann Kirby peine à sortir de la misère : sa rencontre avec la poétesse, leur complicité insolite, l’en sortira par miracle. Bientôt, un livre de recettes conçu à quatre mains prend forme, qui révolutionnera à jamais la gastronomie britannique…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pour ce thème de la gratitude, j’ai choisi ce livre qui retrace de manière romancée la vie de la première auteure d’un livre de cuisine. Il entre bien dans le thème car comment ne pas avoir de gratitude pour ces femmes qui, aux travers des arts de la table, ont su se battre pour l’émancipation des femmes (Cela me rappelle l’histoire des leçons de chimie et d’Elizabeth Zott).
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Je pense que ce récit historique, composé de chapitres courts, est un ouvrage facile à lire bien qu’évoquant des thèmes importants. Véritable ode à la cuisine, mais aussi une belle peinture de l’époque victorienne, il intéressera aussi bien les passionnés de cuisine, que ceux qui aiment les histoires de femmes qui s’émancipent du carcan des traditions.
L’idée lecture de Hamida :
Merci, grazie, than you – Julien Sandrel (Editions Calmann Levy/Livre de poche)
Gina, charmante vieille dame d’origine italienne qui mène une existence modeste à Paris, joue chaque mois aux machines à sous. Et voilà qu’un jour, elle gagne. Et prend une folle décision : elle partagera cet argent avec des personnes qui ont joué un rôle dans sa vie et qu’elle n’a jamais pu remercier. En catimini, elle s’envole sur les traces de son passé…
Lorsque sa petite-fille Chloé découvre la « fugue » de sa grand-mère adorée vers New York, elle part à sa recherche, accompagnée par Olga, la meilleure amie de Gina, qui a le don pour les mettre dans des situations impossibles.
Commence pour les trois femmes un voyage riche en émotions fortes, entre fous rires et larmes, entre gratitude et transmission, rythmé par les secrets de Gina et les soubresauts d’une Histoire pas si lointaine ?
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Ce thème m’a donné du fil à retordre… Ne trouvant pas livre à mon envie en prenant le thème au sens propre, j’ai choisi de lui attribuer un sens figuré en considérant qu’il était synonyme de gratitude… Et dire merci n’est-il pas l’expression de toute sa gratitude ? J’ai donc opté pour ce livre dont le titre, cette fois-ci, me semblait en adéquation avec le thème, avec une jolie couverture au format poche en prime.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Je prends toujours beaucoup de plaisir à lire les romans de Julien Sandrel et celui-ci n’a pas fait exception. Dans ce roman, il imbrique la petite histoire dans la grande pour nous offre une intrigue lumineuse auxquels on ne peut que s’attacher. J’ai particulièrement apprécié Gina, bien sûr mais aussi Olga et Chloé. J’ai aimé les messages qu’il véhiculait et j’aime toujours autant son écriture douce et sensible. Un vrai beau moment de lecture, plein d’optimisme et de bons sentiments.
L’idée lecture d’Aurélie :
Nature morte – Louise Penny (Editions Actes Sud/Babel Noir)
Au matin de Thanksgiving, on découvre dans le paisible petit village québécois de Three Pines le cadavre d’une vieille dame aimée de tous. L’inspecteur-chef Armand Gamache, de la Sûreté du Québec, est chargé de l’enquête. Qui pourrait souhaiter la mort d’une vieille dame aussi gentille ? Le mystère s’épaissit à mesure que l’on met au jour des œuvres d’art que la victime a longtemps gardées secrètes. Rustiques, primitives et troublantes, ces peintures touchent différemment tous ceux qui les voient… Le premier volet d’une série qui a reçu les récompenses les plus prestigieuses.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Et bien… Parce qu’Internet me l’a gentiment soufflé ! En effet, je séchais complètement face au thème que j’ai moi-même proposé… En voilà un comble pour une lectrice passionnée ! J’ai donc procédé à quelques recherches et ce titre est sorti du lot : Je l’avais dans l’une de mes très nombreuses étagères et je n’avais pas encore lu cette autrice… Une occasion parfaite de la découvrir!
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Chouette ! Il s’agit du premier tome d’une série : moi qui suis une puriste appréciant de découvrir les titres d’un auteur dans l’ordre, me voilà ravie !
Ravie à plus d’un titre puisque j’ai beaucoup apprécié cette incursion en terre québécoise, au cœur d’une petite bourgade (pas si) paisible par un matin de Thanksgiving pour une intrigue plutôt lente mais assez prenante, rondement menée sans trop en faire grâce à une petite galerie de personnages plutôt bien croqués dont on a envie de découvrir la suite des aventures, à commencer par l’inspecteur principal Gamache. La plume semble fluide et élégante, le style attrayant… Autrement dit, c’est un essai concluant et une rencontre réussie avec l’univers de Louise Penny !
Si le Club de Lecture de novembre est terminé, c’est pour mieux laisser place au Club de Lecture du mois de décembre dont le thème est le suivant :
A l’approche de Noël, on lit un bouquin qui sent le sapin !
Les modalités de participation sont les suivantes :
– On s’inscrit par mail jusqu’au 8 décembre 2023 à l’adresse suivante : aurelie.deslivresetmoi7@gmail.com
– On bouquine
– On répond aux deux petites questions…
* Pourquoi avoir choisi ce livre ?
* Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Le tout en un maximum de dix lignes, transmises par mail à la même adresse au plus tard le 17 décembre 2023 !
A présent, c’est à vous de bouquiner ! Et je vous donne rendez-vous à compter du 20 décembre 2023 pour le dernier bilan d’une belle année livresque ! Belle aventure et bonne lecture !
Très beau bilan pour ce mois !