Bruxelles… Paris… Lyon… Genève… Pierre Bénite… Epinal… Le tout entrecoupé de moult aller-retour à Paris… Et vous savez quoi les amis ? Ce n’est pas fini ! Rassurez-vous cependant mes lecteurs chéris, votre dévouée est certes fatiguée mais loin d’être burn-outée ! J’ai même pu m’offrir le luxe d’une nuit d’un dodo de 6h dimanche dernier ! Voyez, je ne lâche rien… Je dirais même plus que mon cerveau de lectrice passionnée et de blogueuse exaltée ne cesse de turbiner en quête de nouvelles idées pour étoffer le blog, non seulement cet été mais aussi à la rentrée !
Trêve de divagations et place à un nouvel article rédigé dans le cadre du Bouquinist Park, une chouette petite rubrique dont je ne tiens pas seule les rênes puisqu’elle est alimentée chaque semaine par trois mordus de ma connaissance et pas des moindres puisqu’il s’agit, par ordre de passage, de ma meilleure amie, mon compagnon et ma mamounette… Trois lecteurs qui, usés de m’entendre geindre à longueur de journée de ne pas vous faire partager suffisamment de pépites, ont fini par céder à mes sollicitations en mettant leurs lectures au service de mon blog… Présentant dès lors des livres que je n’ai pas eu le temps de lire… Des auteurs que je ne connais parfois même pas… Qu’importe, pourvu que je ne sois pas la seule à voir exploser ma PAL !
Et c’est donc au tour de ma mamounette Roseline de confortablement s’installer dans le fauteuil du Bouquinist Park afin de vous présenter son tout dernier coup de cœur, j’ai nommé “Attends-moi au ciel“, de Carlos Salem !
Ce que dit la 4ème de couverture…
Quand Piedad de la Viuda, une femme séduisante et dévote au seuil de la cinquantaine, s’éveille ce lundi-là, elle ignore que sa vie va basculer à jamais. Un mois plus tôt, Benito, son époux, dont le succès dans les affaires doit tout à la fortune de sa belle-famille, est décédé dans un accident de voiture. Fille de paysans enrichis, Piedad a vécu une existence oisive, marquée par la piété héritée de sa mère, les aphorismes de son père et les boléros qui ont bercé son enfance. Brusquement, elle s’aperçoit que son mari n’était pas celui qu’elle croyait : des années durant il a détourné de grosses sommes, et s’apprêtait à s’enfuir avec sa jeune maîtresse. Et sa mort ne serait pas accidentelle. Ebranlée par ces révélations, Piedad se donne pour mission de sauver l’entreprise familiale, lourdement endettée, et de récupérer la centaine de millions d’euros cachée par Benito, aidée en cela par les messages, truffés d’allusions bibliques, que lui a laissés ce dernier avant sa mort. Encore faut-il pouvoir les déchiffrer… et échapper à ceux qui entendent eux aussi mettre la main sur cet argent. Pour découvrir la vérité, sauver son patrimoine, et sa peau ! Piedad la bigote va devoir s’aventurer dans les bas-fonds madrilènes. Et devenir, en l’espace d’une folle semaine, une femme fatale et une meurtrière. Avec Attends-moi au ciel, Carlos Salem signe un nouveau polar déjanté, sensuel et burlesque. Pas très catholique.
Roseline a aimé… Oui mais pourquoi ?
Point de place ici pour la sombre enquête menée tambour battants par d’éminents pontes de la Crim à grands coups d’expertises scientifiques… Non, on suit plutôt les folles tribulations d’une quinquagénaire fraichement veuve pour qui les principales occupations étaient jusque-là d’aller à confesse et écouter les boléros… Sauf que son mari n’est pas mort de mort naturelle… Sauf que l’entreprise familiale est en faillite… Sauf qu’il a détourné bien des sous en vue d’envoler avec sa jeune donzelle… C’en est trop pour la bigote qui change son fusil d’épaule et va se lancer à la recherche du magot… Eliminant sans vergogne et de main de maître tout obstacle susceptible de se dresser sur son chemin…
Un polar atypique donc, mais où le suspense demeure le maître mot et entraîne moult péripéties avant d’aboutir au dénouement. Le lecteur mord immanquablement à l’hameçon et se laisse donc volontiers entraîner dans les folles tribulations de cette drôle de veuve et ses alliés qui le sont tout autant.
Un polar atypique donc, mais où le suspense demeure le maître mot et entraîne moult péripéties avant d’aboutir au dénouement. Le lecteur mord immanquablement à l’hameçon et se laisse donc volontiers entraîner dans les folles tribulations de cette drôle de veuve et ses alliés qui le sont tout autant.
Résumons-nous pour finir…
Autrement dit, c’est un polar déjanté et décalé, cynique et caustique qui se dresse là juste sous vos yeux… Ma mère ne connaissait pas cet auteur avant cette découverte, et n’est d’ailleurs pas peu fière de la partager avec vous au lendemain de son anniversaire… Soyez sûrs d’une chose à présent : Ses lectures n’en resteront pas là !
Je vous invite donc à retrouver dès maintenant toute la prose de Carlos Salem, dont les œuvres, et notamment “Attends-moi au ciel“, sont publiés aux éditions Actes Sud ou chez Pocket et disponibles dans toutes les bonnes librairies ! Belles lectures !