Et voilà ! Septembre est en marche, la rentrée a bien eu lieu… Pour autant je ne faiblis pas et, fière de mes 18 interviews réalisées au cours de l’été, j’ai décidé de les poursuivre, plus motivée que jamais ! Le principe reste toujours le même : Partir à la rencontre d’auteurs et autres acteurs essentiels à notre monde livresque, ceci afin de vous révéler le lecteur qui sommeille en chacun d’eux…
Et j’ai aujourd’hui l’immense plaisir d’entamer ce mois de septembre avec E.R. Link !Cette formidable auteure, aussi charmante que sympathique, pleine de ressources et de talent, a déjà écrit quatre romans : “Les Compagnons de l’Arc-en-Ciel“, “Un Air de Liberté“, “Strawberry Fields” et “Question de temps“, ce dernier étant pour moi un véritable coup de cœur que je ne saurais trop vous conseiller de lire ! Et malgré une reprise imminente, celle-ci s’est volontiers prêtée au jeu de mes petites questions indiscrètes, ce dont je lui suis extrêmement reconnaissante !
Trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse donc découvrir ses réponses… Bonne lecture !
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis E.R. Link, auteure de romans de fiction, destinés à un public plutôt jeunes adultes.
E.R. correspond aux initiales de mes prénoms et noms dans la vie. Link est le surnom que mes lecteurs m’ont donné sur le net, lorsque je publiais mes histoires sur blogs. J’ai voulu conserver ces deux parties dans mon nom de plume, car ce sont elles qui m’ont forgée en tant qu’auteure.
Sinon, dans la vie, je suis professeur des écoles.
Sinon, dans la vie, je suis professeur des écoles.
Petit ou gros lecteur ? Quelle place tient la lecture dans ta vie ?
Aujourd’hui, je me considère comme une petite lectrice, au regard de mes précédentes années.
J’ai fait des études de Lettres Modernes dans ma jeunesse, passionnée par la littérature du XIXème et début XXème siècle. À l’époque, il m’arrivait de lire jusqu’à cinq livres en même temps, sur trois ou quatre jours. J’ai ingéré de la littérature classique jusqu’à un point de rupture. Il y a eu une période où j’avais tellement de livres que j’ai dû en répartir une partie chez mes parents et beaux parents, tant je n’avais plus de place.
Et puis, avec la vie professionnelle, le temps n’est plus le même. Je me considère aujourd’hui comme une petite lectrice, je lis un peu plus de cinq ou six livres par mois en moyenne (des mois à dix et des mois à un ou deux… ça dépend des moments de l’année).
La lecture est essentielle pour écrire. Personne ne peut écrire sans lire. Les mots nourrissent l’imagination. Ils donnent les outils nécessaires pour rédiger nous-même nos propres histoires.
Il y a les livres que l’on aime et ceux qui nous déçoivent. Mais les deux modèles sont importants dans la construction de l’auteur et de l’écriture. Il est aussi essentiel de savoir ce que l’on veut faire que de savoir ce que l’on ne veut surtout pas faire.
Il y a cette phrase de Stephen King que j’adore, quand on lit un mauvais livre et qu’on est écrivain : “Ce moment magique où quand on referme un livre et qu’on se dit : « ça craint, ça craint vraiment. Je peux faire beaucoup mieux que ça. Et ça a été publié ?»”
Et puis, avec la vie professionnelle, le temps n’est plus le même. Je me considère aujourd’hui comme une petite lectrice, je lis un peu plus de cinq ou six livres par mois en moyenne (des mois à dix et des mois à un ou deux… ça dépend des moments de l’année).
La lecture est essentielle pour écrire. Personne ne peut écrire sans lire. Les mots nourrissent l’imagination. Ils donnent les outils nécessaires pour rédiger nous-même nos propres histoires.
Il y a les livres que l’on aime et ceux qui nous déçoivent. Mais les deux modèles sont importants dans la construction de l’auteur et de l’écriture. Il est aussi essentiel de savoir ce que l’on veut faire que de savoir ce que l’on ne veut surtout pas faire.
Il y a cette phrase de Stephen King que j’adore, quand on lit un mauvais livre et qu’on est écrivain : “Ce moment magique où quand on referme un livre et qu’on se dit : « ça craint, ça craint vraiment. Je peux faire beaucoup mieux que ça. Et ça a été publié ?»”
Quel a été ton premier coup de cœur littéraire ? Et le dernier ?
C’est “Germinal“, d’Émile Zola qui m’a contaminée à l’âge de 13 ans. J’ai une admiration sans bornes pour cet auteur.
Mon dernier coup de cœur va à Marissa Meyer et ses 4 tomes des “Chroniques Lunaires“. Juste fantastique. Des personnages drôles, attachants, un univers bien construit, une histoire qui s’imbrique comme les pièces d’un puzzle. J’ai adoré. J’ai saoulé tout mon entourage avec, pour les forcer à les lire !
Mon dernier coup de cœur va à Marissa Meyer et ses 4 tomes des “Chroniques Lunaires“. Juste fantastique. Des personnages drôles, attachants, un univers bien construit, une histoire qui s’imbrique comme les pièces d’un puzzle. J’ai adoré. J’ai saoulé tout mon entourage avec, pour les forcer à les lire !
Y a-t-il un livre/auteur qui t’a poussé à écrire ? Quel a été ton déclic ?
Non, aucun. J’ai toujours eu ça en moi. À l’âge de 8 ans, j’avais écrit une pièce de théâtre pourrie, que j’avais mise en scène avec mes cousins et filmée par mon oncle.
Ensuite, j’ai rédigé des histoires courtes, des fans fics (dont une abominable sur “Autant en emporte le vent“, de Margaret Mitchell, livre que j’adule parmi les livres que j’adule). J’aime me nourrir d’histoires pour repousser les limites de mon imaginaire.
Les contes classiques ont été une grande source d’inspiration. Mais il n’y a pas que la lecture. J’ai basé la construction de mon premier roman, “Les Compagnons de l’Arc-en-Ciel” sur l’opéra “La Flûte Enchantée” de W.A. Mozart, par exemple. Il y a également des références volontaires à “Peter Pan” de James Matthew Barrie, et à tous les contes de Grimm, Perrault et Andersen qui ont pu bercer mon enfance.
Les contes classiques ont été une grande source d’inspiration. Mais il n’y a pas que la lecture. J’ai basé la construction de mon premier roman, “Les Compagnons de l’Arc-en-Ciel” sur l’opéra “La Flûte Enchantée” de W.A. Mozart, par exemple. Il y a également des références volontaires à “Peter Pan” de James Matthew Barrie, et à tous les contes de Grimm, Perrault et Andersen qui ont pu bercer mon enfance.
Quel livre aurais-tu rêvé d’écrire ?
Sans hésitation aucune : “Stardust” de Neil Gaiman. Puis-je même l’avouer ? J’en suis profondément jalouse. Toute ma vie, je lui en voudrai d’avoir écrit cette histoire. C’est moi qui aurais dû l’écrire. À chaque fois que je vois sa couverture dans ma bibliothèque ou que je revois le film, j’ai cette strophe d’«A nos actes manqués» de Jean-Jacques Goldman en tête : “Aux notes, aux solos que je n’ai pas inventés. Tous ces mots que d’autres ont fait rimer et qui me tuent. Comme autant d’enfants jamais portés“.
Si tu devais comparer ta vie à un roman, lequel serait-ce ?
À aucun. Je lis pour m’évader de ma vie quotidienne. Je suis une personne très terrienne dans mon travail, très ancrée dans le professionnalisme, la conscience des responsabilités (que mon copain me reproche souvent d’être trop forte, d’ailleurs). Du coup, lorsque je lis, c’est pour vivre vraiment autre chose et décrocher de la réalité qui me pèse.
Maintenant, si j’aimerais vivre dans un roman, ce serait dans “Kafka sur le rivage” d’Haruki Murakami. Un OVNI littéraire d’une incroyable poésie qui me rappelle par bien des côtés l’œuvre de Miyazaki des Studio Ghibli. Une pépite, une perle, c’est une expérience unique de lecture. Je n’ai pas tout compris, ne nous voilons pas la face, mais j’ai trouvé ça sublime.
Maintenant, si j’aimerais vivre dans un roman, ce serait dans “Kafka sur le rivage” d’Haruki Murakami. Un OVNI littéraire d’une incroyable poésie qui me rappelle par bien des côtés l’œuvre de Miyazaki des Studio Ghibli. Une pépite, une perle, c’est une expérience unique de lecture. Je n’ai pas tout compris, ne nous voilons pas la face, mais j’ai trouvé ça sublime.
Quel est ton livre de chevet ? Et celui qui cale ta bibliothèque ?
Tant pis, je vais paraître prétentieuse, mais sur mon chevet, il y a mes livres. Pas parce que je m’adule moi-même. Je rassure tout le monde. Non. Mais parce que mes personnages, ce sont mes enfants. J’ai besoin d’avoir mes enfants près de moi pour dormir. D’ailleurs, quand je pars en voyage, j’ai toujours avec moi une clé USB où figurent tous mes livres. Je suis une maman poule.
Celui qui cale ma bibliothèque : “Figures III” de Gérard Genette. Il est lié à un profond traumatisme de mes années estudiantines. Bon sang, quand je pense que j’ai essayé de comprendre sa mise en équation de la “Recherche du temps perdu” de Marcel Proust ! Rien que d’y repenser, j’en verserais des larmes de rage.
Celui qui cale ma bibliothèque : “Figures III” de Gérard Genette. Il est lié à un profond traumatisme de mes années estudiantines. Bon sang, quand je pense que j’ai essayé de comprendre sa mise en équation de la “Recherche du temps perdu” de Marcel Proust ! Rien que d’y repenser, j’en verserais des larmes de rage.
Que nous prépares-tu pour ton prochain roman ?
Mon prochain roman sera dans un monde encore différent. J’aime créer des univers.
Pour “Les Compagnons de l’Arc-en-Ciel” j’avais entremêlé monde réel et merveilleux dans un côté fantastique, vaguement Urban Fantasy.
Pour “Un Air de Liberté“, “Strawberry Fields” et “Question de temps“, j’ai entièrement créé un monde aux accents Steampunk : la Terre des Brumes, avec ses nations, ses traditions culturelles et religieuses, son contexte géopolitique, sa technologie, sa mode. Je me suis régalée. Je laisse un peu ces territoires de côté pour le moment. Je change d’air. Mais rien ne dit que je n’y reviendrai jamais, car j’adore cet univers.
Actuellement, j’écris un roman de Science-fiction, donc une nouvelle création d’univers, mais je ne veux pas en dire plus. Je lis en ce moment Philip K Dick, Frank Herbert, Ray Bradbury pour m’imprégner du vocabulaire et de leurs ambiances… Et bien sûr je relis les “Chroniques Lunaires” de Marissa Meyer (j’ai déjà dit que j’avais adoré ? Non, je ne pousse personne à le lire…)
Pour “Les Compagnons de l’Arc-en-Ciel” j’avais entremêlé monde réel et merveilleux dans un côté fantastique, vaguement Urban Fantasy.
Pour “Un Air de Liberté“, “Strawberry Fields” et “Question de temps“, j’ai entièrement créé un monde aux accents Steampunk : la Terre des Brumes, avec ses nations, ses traditions culturelles et religieuses, son contexte géopolitique, sa technologie, sa mode. Je me suis régalée. Je laisse un peu ces territoires de côté pour le moment. Je change d’air. Mais rien ne dit que je n’y reviendrai jamais, car j’adore cet univers.
Actuellement, j’écris un roman de Science-fiction, donc une nouvelle création d’univers, mais je ne veux pas en dire plus. Je lis en ce moment Philip K Dick, Frank Herbert, Ray Bradbury pour m’imprégner du vocabulaire et de leurs ambiances… Et bien sûr je relis les “Chroniques Lunaires” de Marissa Meyer (j’ai déjà dit que j’avais adoré ? Non, je ne pousse personne à le lire…)
Un petit mot pour la fin ?
Lisez les “Chroniques Lunaires” de Marissa Meyer !
Voilà donc quelle lectrice se cache derrière cette talentueuse auteure à l’imagination débordante ! Autant vous dire qu’il me tarde désormais de pouvoir me plonger dans l’intégralité de son œuvre qui s’annonce particulièrement prometteuse ! Je la remercie encore une fois d’avoir pris de son temps en cette période de rentrée pour relever mon petit défi !
Et pour plus d’informations, n’hésitez pas à retrouver ma chronique sur son fabuleux roman “Question de Temps“, actuellement en jeu pour mon concours anniversaire !