Un roman plus doux et bienfaisant que le miel : “Quand les abeilles ne danseront plus” de Lena Walker, paru courant mars aux éditions Lémart.
Le pitch : A seulement douze ans, Noah est un ado intelligent et cultivé mais solitaire et désabusé, qui porte un dur regard sur le monde, a une bien piètre opinion de lui-même et peu d’estime pour ses congénères. Pensant s’offrir un peu de répit parental, Noah se met en tête de devenir Président d’une association… Et c’est grâce à la belle Mélissa, intrigante élève fraîchement atterrie dans sa classe, qu’il fonde alors le Labo des Abeilles…
A vous je peux l’avouer mes petits Bookinautes adorés : En dehors de la petite (oui mais espiègle) Maya, je ne connaissais rien aux abeilles. Pas plus que je ne connaissais d’ailleurs cet éditeur. Seulement je connais très bien Lena Walker, tant et si bien que, peu importe l’intrigue, le genre ou le mode d’édition : Je la suivrai dans toutes les aventures que sa plume pourra lui inspirer, insatiable de lecture et ivre de curiosité !
C’est ainsi que je me suis procuré ce titre dès sa parution, en version numérique et à tout petit prix le 05 mars dans l’attente de pouvoir me le procurer au format papier, dont la sortie est repoussée au 23 mars. J’aurais pu patienter, oui. Mais ce livre mérite qu’on le découvre sans tarder.
Parce qu’il y a péril en la ruche comme en la demeure. A travers une intrigue tout à la fois douce et plaisante, passionnante et enrichissante, l’autrice ne manque pas d’attirer l’attention pour éveiller les consciences sur une question écologique qui lui tient particulièrement à coeur : La protection et la préservation des abeilles, petits êtres essentiels à notre écosystème comme à notre planète. Loin de nous ennuyer ou nous assommer de données rébarbatives à souhait, j’en ai pourtant plus appris sur les abeilles en quelques heures d’une lecture passionnante qu’en trente-deux ans d’existence pour me sentir à la fois touchée et concernée une fois ce livre refermé.
Mais si l’intrigue est aussi instructive et captivante, c’est aussi parce qu’elle est soutenue et entretenue par une poignée de protagonistes auxquels on s’intéresse d’emblée pour s’y attacher sans délai. Parmi eux Noah, évidemment, ce jeune garçon qui m’a bouleversée pour me reconnaître un peu à travers ses traits, mais je n’oublie pas non plus l’adorable Mélissa ainsi que l’attendrissant Papé, dont l’accent chantant raisonnait en moi tandis que je lisais ses propos sur papier. Autant de personnages fort bien construits et étoffés avec soin pour leur apporter un véritable supplément d’âme et aborder tout en finesse les difficultés relationnelles que l’on peut rencontrer à cet âge délicat qu’est l’adolescence.
Ainsi servie par une plume d’une grande élégance et teintée d’émotion, avec un style simple et soigné, l’histoire n’en est que plus prenante et émouvante, mais nous permet aussi d’ouvrir les yeux sur une thématique essentielle et plus que jamais d’actualité.
En bref, Lena Walker nous offre ici un double message, plein d’optimisme et porteur d’espoir, tout en nous invitant à la réflexion… Et ça fait du bien comme un bonbon au miel : Alors lisez ce livre et prenez soin des abeilles, car chaque geste compte et vous prendrez soin de vous dans la foulée ! Lisez ce livre, et vous comprendrez !
Merci. Il a l’air top.
Je participe au concours dans l’espoir de savourer ce bonbon au miel !