Un court récit poétique : “Le Ventre et l’Oreiller” de Nicole Batlaj, autoédité chez Publishroom.
Le pitch : Une nuit dans Paris. La narratrice croise la route de Michel, un sans abri d’origine allemande et lui tend la main contre toute attente. Ils vont s’apprivoiser, se livrer l’un sur l’autre, apprendre à se connaître, apprendre à s’aimer. Par un soir de grand froid, elle va accepter de le faire monter chez elle pour quelques minutes. Il n’est jamais reparti…
Découvert dans le cadre de mon récent partenariat avec la plateforme d’autoédition Publishroom, que je remercie d’ailleurs pour me l’avoir envoyé, je me suis certes écarté de mes lectures habituelles pour me plonger dans ce très court récit atypique.
Avec pudeur et sincérité, l’auteure nous livre l’histoire d’un amour simple, celle d’une main tendue vers un homme rêveur malmené par la vie et la société. Sans pour autant s’apitoyer sur la situation, l’auteure nous confronte également aux blessures physiques mais surtout morales de Michel, confronté à la misère, la violence, la méchanceté, le mépris de la population à son égard, lui déniant tout droit au respect et à la dignité que tout être humain est pourtant en droit d’attendre, nous ouvrant ainsi les yeux sur une triste réalité.
Les phrases sont courtes et soignées, la plume est belle, tendre et poétique, rendant la lecture de ce très court roman aussi plaisante que rapide.
Les phrases sont courtes et soignées, la plume est belle, tendre et poétique, rendant la lecture de ce très court roman aussi plaisante que rapide.
En bref, une jolie leçon de vie emprunt d’un message fort pudiquement dévoilé.