Chroniques 2016 1974 d’Arnaud Codeville


Un second roman tout aussi délicieusement terrifiant : “1974, d’Arnaud Codeville, disponible sur Amazon et sur le site de l’auteur.
 
Le pitch : Le petit village de Sebourg, situé dans le Nord de la France, est sur le point d’assister à une scène qui n’est pas commune. Les pompiers s’apprêtent en effet à mettre le feu à la grande et sinistre bâtisse qui se dresse au 16 de la rue Jean Jaurès. Officiellement pour détruire la vermine qui l’infeste depuis trop longtemps, les habitants se réjouissent pourtant de la voir partir en fumée pour bien d’autres raisons, la rumeur voulant que celle-ci soit hantée…
Une silhouette encapuchonnée, cigarette en bouche et sourire aux lèvres, ne rate rien du spectacle et ne part pas avant d’avoir la certitude que la tâche est remplie…
 
Une fois n’est pas coutume, je ne vous en dirai pas davantage sur l’histoire pour vous en laisser la pleine découverte au moment de votre lecture qui, je vous le promets, s’avérera follement passionnante et angoissante ! Je ne regrette d’ailleurs qu’une chose : D’avoir tant tardé à le lire !
 
Avec toujours autant de talent et dans la lignée des grands King et Lovecraft, l’auteur nous plonge une nouvelle fois dans une intrigue particulièrement bien construite et machiavélique à souhait. Captivé dès le premier chapitre, le lecteur se met dès lors à tourner frénétiquement les pages, et ne voit pas le piège diabolique, d’un auteur qui l’est tout autant, se refermer sur lui, plongeant ainsi dans l’horreur sans échappatoire possible. Ce dernier passe dès lors du questionnement à l’inquiétude, puis de l’inquiétude à l’angoisse, et de l’angoisse à la terreur au fur et à mesure que les chapitres défilent sous ses yeux. Le suspense est ainsi brillamment maintenu et la tension monte crescendo avant un dénouement tout simplement époustouflant.
Richement étoffés, les personnages se révèlent particulièrement intéressants et même attachants, tant et si bien que le lecteur se retrouve à partager volontiers leurs sueurs froides, poils dressés, palpitations cardiaques et autres signes de franche peur bleue.
Particulièrement fluide et efficace, la plume de l’auteur est vraiment soignée et procure à elle seule frissons et sensations fortes pour un moment de lecture particulièrement intense.
 
En bref, un roman aussi sombre qu’effrayant ! Allez donc faire un petit tour à Sebourg, au 16 de la rue Jean Jaurès… Mais prenez garde, vous pourriez faire de mauvaises rencontres…

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