Un court roman aussi simple que touchant : “Une histoire de coquelicot” d’Isabelle Morot-Sir, disponible sur Amazon.
Le pitch : Toujours vêtue de noire, Améthyste est une jolie jeune fille discrète, un brin sauvage, sans histoires. Issue d’une famille de flics, elle est quant à elle étudiante aux beaux-arts, travaille le samedi dans un salon de tatouage, et passe le plus clair de son temps en compagnie de Poppy, son fidèle compagnon. Elle mène une vie simple et tranquille… Jusqu’au jour où son chemin l’amène à percuter un VTTiste de plein fouet…
Découvert en juillet dernier dans le cadre de sa participation au Prix des Auteurs Inconnus, ce roman avait su me séduire par l’extrait que j’en avais lu… Si celui-ci n’était malheureusement pas sélectionné, l’auteure m’en offrait malgré tout la lecture… Alors j’ai un peu tardé pour la simple et bonne raison qu’il s’est retrouvé enfoui dans l’immensité de ma PAL : j’en suis d’autant plus navrée qu’il m’a fait passer un moment particulièrement agréable !
Prenant soin de planter le décor, l’auteure nous entraîne bien vite au coeur même d’une douce romance, certes assez simple mais ne manquant pas de suspense, distillant juste ce qu’il faut d’éléments au démarrage pour attiser une curiosité qui poussera le lecteur à dévorer ce petit livre en une seule bouchée. Si la suite de ce roman est prévisible, il n’en reste pas moins prenant et très touchant, et rappelle par ailleurs que les policiers qui nous protègent ont eux aussi une famille…
Véritables vecteurs d’émotions, les personnages qui construisent cette histoire sont richement étoffés et particulièrement intéressants, mais surtout foncièrement attachants tant ils s’avèrent profondément réalistes, proches de nous… Autrement dit : humains. Si on est immédiatement séduit par le caractère et la personnalité d’Améthyste, on veut dans le même temps en savoir plus sur Tancrède qui met un peu plus de temps à se dévoiler. Chacun d’entre eux se montre fort et courageux pour mieux dissimuler ses failles, ses blessures, et le lecteur ne peut dès lors qu’être conquis. Mention spéciale enfin pour Poppy… Pas de conclusions hâtives cependant les amis : Poppy n’est pas un chien mais un furet, particulièrement croquignolet, la petite touche savoureuse de ce roman plein d’émotions.
Enfin la plume est fluide, douce, agréable, le style simple et plaisant, soutenant à merveille cette courte romance.
En bref, une histoire bien jolie, prenante et émouvante, à découvrir !