Si je ne suis qu’à demi concentrée sur mon ordi tandis que je rédige ces quelques lignes, ce n’est pas par manque d’intérêt mais plus simplement en raison de l’orage qui s’apprête à éclater de l’autre côté de ma fenêtre… Je suis donc à l’abri, mais guère rassurée, flashée que je suis par les multiples paparazzis peuplant nos cieux tandis que la foudre raisonne et frappe nos terres à l’instar d’une pluie diluvienne… En bref : Il fait un temps pourri mes chers amis !
Mon point météo étant fait, revenons-en à nos lectures sous toutes les formes et toutes les couvertures ! Parce qu’on ne saurait manquer une occasion de parler bouquins un mercredi, le tour des rubriques se poursuit même si je persiste à m’emmêler les pinceaux dans mon planning ! Qu’est-ce qu’on s’en fiche après tout, tant que mes fidèles assistants blogulaires retiennent quant à eux la leçon pour me permettre de rédiger leur article à l’occasion, n’est-ce pas là l’essentiel ? Et c’est Laura qui rempile pour son deuxième passage de la session, avant une pause estivale bien méritée… A l’occasion de laquelle nous accueillerons une nouvelle mordue dans ma fine équipe… Ne vous l’avais-je pas encore dit…? Et bien voilà, c’est fait !
Si Franck s’intéresse à la presse culturelle et Roseline aux classiques, Laura aime quant à elle le cinéma et les salles obscures… Et parce que chacun d’entre eux aime à me surprendre dans ses choix pour varier les plaisirs et les idées lecture, la voici donc fin prête à nous parler de… Gaston Lagaffe s’il vous plaît !
Le pitch… By Laura…
Gaston Lagaffe est un personnage de fiction né sous les coups de crayon du dessinateur belge André Franquin en 1957. II fait cette année-là ses premiers pas dans le magazine “Le Journal de Spirou” avant de paraître en albums à partir de 1960.
Il s’est extrait du dessin pour prendre vie à l’écran sous les traits de Théo Fernandez et la direction de Pierre-François Martin-Laval en 2018…
Du livre… A l’écran…
Alors oui, je sais, il s’agit là d’une adaptation au sens large, pour autant je ne suis pas du genre à restreindre les choix de mes mordus et je trouve au contraire original et judicieux d’élargir ses horizons en se penchant, une fois n’est pas coutume et c’est même très intéressant, sur une BD adaptée au ciné !
Ainsi inspiré de l’univers de la BD pour reprendre ses éléments les plus mythiques, l’acteur et réalisateur Pierre-François Martin-Laval a décidé de porter ce personnage de bulles et de fiction sur le plus grand de nos écrans. C’était le 04 avril dernier, je crois même qu’avec Laura nous avions eu l’occasion d’en parler, et Laura s’est finalement rendue au cinéma dans les jours qui ont suivi sa sortie.
Si je ne savais trop qu’en penser pour ma part, Laura est suffisamment curieuse pour s’y intéresser car elle connaît ce personnage sans pour autant être une grande fan de BD.
Alors Laura ne prétend pas être une spécialiste du célèbre gaffeur mais elle a pu dire qu’elle trouvait cette adaptation réussie pour reprendre le personnage et son inévitable côté gaffeur tout en évitant la lourdeur d’une succession de gaffes sans lien ni intérêt.
Ce n’est sans doute pas du grand art, mais il y a une histoire, et ça Laura l’a fort apprécié. Durant 1h30, elle a ainsi pris plaisir à retrouver tout ce qui fait la célébrité du personnage de papier, il en va ainsi de la voiture ou de son instrument de musique. Les personnages secondaires gravitant autour de lui ne sont pas en reste et se retrouvent eux aussi intégrés de manière soignée dans une mise à l’écran que Laura a donc beaucoup aimé…
Qui du livre ou du film Laura a-t-elle préféré ?
Difficile à dire quand on ne fait pas partie des aficionados d’une telle BD… Tout ce qu’on pourra vous dire c’est qu’elle a trouvé cette adaptation plutôt fidèle et bien construite et qu’elle a passé un bon moment en compagnie de ce Gaston cinématographique… N’est-ce pas là finalement le plus important ?
Ca se lit… Ca se voit… Et ça donne quoi ?
Et bien Laura s’est volontiers laissée séduire par cette adaptation qui n’a pourtant pas été du goût de tout le monde si j’en crois les critiques que j’ai pu voir passer dans la presse culturelle. Alors Laura se doute bien sûr que les inconditionnels du personnage ont sûrement trouvé à dire, mais elle le reconnaît, c’est une lectrice ponctuelle de BD et, à son niveau, elle a pu se satisfaire de l’adaptation proposée.
Dès lors mes chers amis, je vous invite à vous forger votre propre opinion et allant vous-même découvrir ce personnage de Franquin porté à l’écran par Pierre-François Martin-Laval, sans oublier de nous dire en commentaire ce que vous en avez pensé ! A vous de jouer, m’enfin !