Classique-moi… Si tu peux ! Candide de Voltaire…

Sacré nom de Dieu mes amis, il est grand temps de revenir sur Terre ! Mais comment retourner à la réalité quand on a passé deux jours merveilleux en compagnie de mes parents qui cèdent à beaucoup de mes caprices, mais aussi de mes amoureux préférés que sont Cédrik et Charly, ou encore d’Olivier Norek, mon auteur chouchou revenu de Bali ? Non mes petits lecteurs chéris, rentrer d’un Salon littéraire aussi fabuleux n’est définitivement pas facile… Qu’à cela ne tienne, je m’en vais vous parler lecture, c’est encore le plus doux des remèdes ! Alors empressons-nous d’embrayer pour évacuer ce petit blues post-salon qui tend à s’installer…
Et quoi de mieux qu’un mercredi pour enrayer la déprime ? Non pas qu’il s’agisse du jour des enfants.. Enfin si, mais là n’est pas ce qui m’intéresse personnellement ! Non, c’est bien plutôt que le mercredi m’offre chaque semaine l’opportunité de parler bouquins et littérature avec vous de 1001 façons possibles ! En compagnie de mes chers mordus préférés que sont ma meilleure amie Laura, mon compagnon Franck et ma chère Maman Roseline, je les écoute bien sagement pour ensuite rédiger un article reprenant leurs propos dans leurs domaines respectifs… Alors Franck a pu vous présenter l’actualité de la presse littéraire tandis que Laura vous offrait son avis sur une nouvelle adaptation ciné… C’est aujourd’hui au tour de ma chère Maman Roseline, laquelle s’attaque aux classiques, rien que ça mes petits amis !
Non mais… Attendez un peu… Qui vous a dit de partir aussi vite ! On n’a même pas eu le temps de discuter, alors reprenez donc place dans votre fauteuil et laissez-moi donc vous exposer les arguments de ma chère Maman, fin prête pour dépoussiérer ces lectures imposées durant notre scolarité pour vous les faire apprécier sous un regard différent, neuf et vierge de tout mauvais jugement… Ma mère apprécie en effet les classiques alors elle entend bien les défendre séance tenante… Et l’heureux élu du jour, c’est le célèbre “Candide” de Voltaire… 

Bon… De quoi ça parle ?
C’est de l’édition ci-dessus représentée que je vous livre le résumé figurant sur la quatrième de couverture…
“« Il y avait en Vestphalie, dans le château de monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon » appelé Candide. Il admirait beaucoup son précepteur Pangloss, théoricien de l’optimisme, et aimait secrètement sa cousine Cunégonde. Tout allait pour le mieux « dans le meilleurs des mondes possibles ».
Mais, un jour, le jeune Candide, chassé de la baronnie « à grands coups de pieds dans le derrière », est jeté dans les turbulences d’un réel où la cruauté des hommes s’ajoute aux catastrophes naturelles.
Voltaire promène ainsi son personnage naïf à la surface du globe. Sous sa plume incisive, Candide se fait des amis mais aussi des ennemis, retrouve Cunégonde puis la perd, devient riche et se fait voler… Autant de déconvenues qui vont réveiller sa conscience, aiguiser son jugement, et nourrir notre propre réflexion.”
 
 
Et… Qui l’a écrit ?

Tâchons de faire court : Voltaire ! Ok, je développe un petit peu… Alors il y a trop à dire sur cet auteur pour trop entrer dans les détails, mais laissez-moi tout de même vous apporter quelques précisions à son sujet…
Né à Paris le 21 novembre 1694, François-Marie Arouet dit Voltaire est un grand philosophe français qui a profondément marqué le XVIIIème siècle, et sans doute le plus connu des représentants de la philosophie des Lumières.

Il est à l’origine d’une impressionnante production littéraire parmi laquelle on trouvera des pièces de théâtre, des poèmes épiques, des œuvres et essais historiques, des contes, outre une longue correspondance de plusieurs milliers de lettres.
Partie prenante dans de nombreux combats politiques, il fréquente les Grands du pays et dédaigne le peuple, ce qui ne l’empêchera pourtant pas de se retrouver embastillé puis exilé en Angleterre… Il rejoindra ensuite la Prusse et puis la Suisse, avant de revenir à Paris où il mourra le 30 mai 1778.
Considéré comme un précurseur à la Révolution Française, il entrera au Panthéon en 1791.
 
 
Ok… Et pourquoi le (re)lire ?
Mes chers amis, qu’on se le dise : Ma mère était outrée de constater que de cette lecture je n’avais pas le moindre souvenir, si ce n’est le sentiment d’avoir passé un agréable moment de lecture… Et bien sûr cette fameuse citation “Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes”…
De fait ma mère a tenté de me rappeler l’histoire de Candide, le si bien nommé héros de ce conte philosophique éponyme, dont l’optimisme ne connaît pas de faille tant il a bu et boit encore les paroles de son très cher précepteur, le philosophe Pangloss. Seulement un baisemain lui vaut d’être mis à la porte du château avec perte et fracas… Il se retrouve alors confronté au monde dont il part à la découverte pour retrouver sa bienaimée Cunégonde, visitant dès lors moult contrées, faisant alors maintes rencontres… Constatant finalement que le monde ne tourne pas si rond… 
Et tandis que les souvenirs me rattrapent, c’est avec enthousiasme que ma mère défend ce petit conte philosophique qu’elle a tant apprécié… Un petit conte oui, qui se lit vite et bien, mais pousse aussi quiconque à une profonde réflexion sur le monde et la société de l’époque, sous couvert d’une certaine légèreté tandis qu’on se plaît à suivre les nombreuses péripéties dans lesquelles Candide se retrouve et se sort toujours à un rythme effréné. Ce conte s’inscrit particulièrement dans l’actualité d’alors, et l’auteur en profite d’ailleurs pour dénoncer nombre des maux qui gangrénait sa propre société… Mais pas seulement… Les aventures s’enchaînent, rythmées par des chapitres courts et une plume particulièrement riche et soignée… Un vrai petit bonheur de lecture, que j’ai eu le lointain plaisir de découvrir durant mes années lycée…
 
 
Alors ce classique… On se le lit ?

Mais j’y compte bien mes chers amis, j’y compte bien ! C’est un petit conte philosophique qui se lit plus facilement qu’il n’y paraît, plutôt amusant, permettant d’alléger l’atmosphère quand il s’agit d’aborder des thèmes tout à fait sérieux… Une histoire riche en enseignement, ce d’autant plus lorsqu’on a grandi, mûri, pris un peu de recul sur ce parcours semé d’embûches qu’est la vie… Alors oui, on se le lit et on encourage même son entourage à en faire de même, je vous en remercie ! Son prix lui-même est de notre côté puisque vous le trouverez dans toutes les bonnes librairies à moins de trois euros sans la moindre difficulté… Alors à ce prix-là, rejoignez donc Candide et Voltaire pour passer l’été en leur compagnie !

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