Sapristi mes amis ! Dans moins de trois semaines, Noël sera passé et nous aurons changé d’année ! Le temps est si doux en votre compagnie qu’il passe décidément trop vite pour espérer en profiter !
Aussi n’en perdons pas davantage à bavasser, surtout en cette sacrosainte journée du jeudi, le jour consacré aux auteurs indés depuis que ma copinaute Delphine a lancé le #JeudiAutoEdition voilà bien deux années ! Un jour tout désigné lorsque je décidais, en septembre dernier, de lancer cette nouvelle rubrique consacrée aux auteurs autoédités, me permettant ainsi de mettre en lumière ces courageux conteurs d’histoires qui n’ont pas la chance de pouvoir compter sur l’aide et le soutien d’une maison d’édition, ne serait-ce que pour promouvoir leurs bouquins. Une rubrique que j’ouvrais donc à la rentrée après en avoir mûri le projet tout l’été…
Si l’auteur que j’accueille par ici aujourd’hui ne m’est pas du tout inconnu, sa plume l’était restée, et ce malgré notre rencontre au Salon du Livre de Paris en mars dernier sur le stand Booknseries… Il m’a fallu la découvrir à l’occasion de sa participation au Prix des Auteurs Inconnus tandis qu’il concourait en littérature blanche avec le premier opus de sa nouvelle série “Alron Gems“, lequel figure désormais parmi les heureux finalistes : Qu’il en soit chaleureusement félicité ! Alors en attendant de pouvoir me plonger dans cette lecture qui m’attend prochainement en tant que membre du jury, j’ai eu l’immense plaisir de pouvoir le retrouver lors du dernier Marché de l’autoédition organisé cette année par FAT à Maisons Alfort dimanche dernier, sur lequel il m’offrait bien gentiment un exemplaire dédicacé de “Boston Family – Saison 1“, sa toute première série qu’il me fallait donc découvrir sans tarder !
Vous l’aurez sans doute reconnu désormais, c’est bel et bien Manuel Bénétreau qui me fait aujourd’hui l’immense plaisir de se prêter au jeu de mes petites questions indiscrètes et je l’en remercie du fond du coeur ! Maintenant trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse rencontrer cet auteur : Bonne lecture !
Aussi n’en perdons pas davantage à bavasser, surtout en cette sacrosainte journée du jeudi, le jour consacré aux auteurs indés depuis que ma copinaute Delphine a lancé le #JeudiAutoEdition voilà bien deux années ! Un jour tout désigné lorsque je décidais, en septembre dernier, de lancer cette nouvelle rubrique consacrée aux auteurs autoédités, me permettant ainsi de mettre en lumière ces courageux conteurs d’histoires qui n’ont pas la chance de pouvoir compter sur l’aide et le soutien d’une maison d’édition, ne serait-ce que pour promouvoir leurs bouquins. Une rubrique que j’ouvrais donc à la rentrée après en avoir mûri le projet tout l’été…
Si l’auteur que j’accueille par ici aujourd’hui ne m’est pas du tout inconnu, sa plume l’était restée, et ce malgré notre rencontre au Salon du Livre de Paris en mars dernier sur le stand Booknseries… Il m’a fallu la découvrir à l’occasion de sa participation au Prix des Auteurs Inconnus tandis qu’il concourait en littérature blanche avec le premier opus de sa nouvelle série “Alron Gems“, lequel figure désormais parmi les heureux finalistes : Qu’il en soit chaleureusement félicité ! Alors en attendant de pouvoir me plonger dans cette lecture qui m’attend prochainement en tant que membre du jury, j’ai eu l’immense plaisir de pouvoir le retrouver lors du dernier Marché de l’autoédition organisé cette année par FAT à Maisons Alfort dimanche dernier, sur lequel il m’offrait bien gentiment un exemplaire dédicacé de “Boston Family – Saison 1“, sa toute première série qu’il me fallait donc découvrir sans tarder !
Vous l’aurez sans doute reconnu désormais, c’est bel et bien Manuel Bénétreau qui me fait aujourd’hui l’immense plaisir de se prêter au jeu de mes petites questions indiscrètes et je l’en remercie du fond du coeur ! Maintenant trêve de bavardages, je ne vous fais pas languir plus longtemps et vous laisse rencontrer cet auteur : Bonne lecture !
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Manuel Bénétreau, marié, père de trois grands garçons qui ont quitté le nid familial depuis quelques années déjà. J’ai toujours eu envie d’écrire mais ma carrière professionnelle ne m’en a pas laissé le temps. J’ai travaillé une grande partie de ma vie dans la joaillerie, puis mes dernières activités étaient dans le domaine informatique autour de la logistique.
Étant beaucoup plus disponible aujourd’hui, je peux enfin me livrer à ma passion : celle de raconter des histoires. J’essaie de surprendre le lecteur avec des personnages passionnants et attachants, qui ont souvent des talents cachés. Toutes les aventures tournent autour du thème principal “le charme”. Le charme dans toute sa diversité, le charme d’une femme, d’un homme, d’un lieu, d’un film etc. Ce sentiment qui vous laisse bouche bée dans une multitude de situations.
Étant beaucoup plus disponible aujourd’hui, je peux enfin me livrer à ma passion : celle de raconter des histoires. J’essaie de surprendre le lecteur avec des personnages passionnants et attachants, qui ont souvent des talents cachés. Toutes les aventures tournent autour du thème principal “le charme”. Le charme dans toute sa diversité, le charme d’une femme, d’un homme, d’un lieu, d’un film etc. Ce sentiment qui vous laisse bouche bée dans une multitude de situations.
D’où t’es venue l’envie d’écrire ?
Il y a une petite dizaine d’années, un de mes fils s’est installé à Boston. Malgré mes nombreux voyages aux USA, c’est une ville que je ne connaissais pas. À l’occasion d’une visite, je suis tombé amoureux de cette ville. Une ville aux universités renommées, riche de deux millions d’étudiants pour une population de quatre millions de personnes au total. Une histoire qui remonte à l’aube des États-Unis, qui raconte la guerre d’indépendance et les nombreux événements qui s’y sont passés. Mais Boston, c’est aussi le MIT avec ses découvertes scientifiques incroyables, l’université de Harvard et ses bâtiments à la Harry Potter…
Dans l’avion du retour, j’ai attrapé un bloc de papier et j’y ai jeté le synopsis de “Boston Family“. C’était décidé, j’allais écrire un roman dont la ville serait le théâtre. Ça a été aussi un tournant dans ma vie, et j’ai finalement mis trois ans à terminer cette trilogie qui, au départ, ne devait être qu’un petit roman de 150 pages. Ce furent trois années de passions et de découvertes qui développèrent en moi cette envie de raconter des histoires.
Dans l’avion du retour, j’ai attrapé un bloc de papier et j’y ai jeté le synopsis de “Boston Family“. C’était décidé, j’allais écrire un roman dont la ville serait le théâtre. Ça a été aussi un tournant dans ma vie, et j’ai finalement mis trois ans à terminer cette trilogie qui, au départ, ne devait être qu’un petit roman de 150 pages. Ce furent trois années de passions et de découvertes qui développèrent en moi cette envie de raconter des histoires.
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Ce serait un lieu commun que de dire “tout ce qui est autour de moi”. Mais en réalité, c’est exactement ça. Une vidéo sur YouTube, un film à la télé, l’observation des passants dans la rue, une voiture, un monument, une discussion entre amis, et voilà ! Les idées me viennent, j’imagine une intrigue, des personnages, je prends des notes et c’est parti. Il n’y a pas de limite à mon imagination. Encore faut-il que le sujet soit passionnant et que le charme puisse y trouver sa place.
Peux-tu nous parler de tes romans ?
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La saga “Boston Family“, saisons 1, 2 et 3 : Le synopsis de la trilogie est simple. De nos jours une famille très connue et très riche de Boston s’aperçoit à l’occasion du mariage des petits-enfants qu’elle n’a aucune idée de ses origines. Pour des Américains qui sont forcément migrants de quelque part, ne pas savoir les contrarie. Le grand-père va alors se lancer dans le passé de la famille. On va suivre les événements familiaux à travers les bouleversements politiques, climatiques, économiques qu’ils ont pu traverser. Cette aventure se déroule au milieu d’une intrigue qui leur permettra de découvrir leurs origines, bien sûr, mais aussi et surtout de comprendre pourquoi ils ne savaient pas.
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La série “ALRON GEMS” : Je dis la série, mais pour l’instant seul le premier épisode intitulé “Le Bal des Scorpions” est disponible. On rencontre Alron Gems, chasseur de pierres précieuses, au moment où il engage une jeune et jolie gemmologue d’origine asiatique. Cette jeune femme est persuadée d’entrer dans une société ordinaire où elle aura un beau bureau, équipé de microscopes et de tout le matériel dont elle a besoin pour faire ses expertises. Elle imagine travailler autour de belles pierres précieuses destinées à orner les plus beaux bijoux des têtes couronnées de ce monde… Oui mais voilà, le métier de chasseur de pierres ne se passe pas dans les bureaux. Le soir même, elle se retrouve dans un avion en direction du Rajasthan, habillée d’un treillis militaire et armée d’un fusil d’assaut. À la demande d’un maharadjah, Alron Gems et toute son équipe sont à la recherche d’un collier d’or et de rubis qui a disparu depuis plus de 250 ans. Vont-ils le retrouver ou seront-ils obligés d’en fabriquer un nouveau ? Là est toute la question.
Pourquoi t’être lancé dans l’autoédition ?
En réalité, je n’ai pas eu le choix. J’ai écrit “Boston Family” entre 2010 et 2013. À ce moment, je n’avais aucune idée de ce qu’était l’édition. Les premiers bêta-lecteurs me faisaient énormément de compliments et m’encourageaient à envoyer le manuscrit. J’ai toujours été entrepreneur dans l’âme et je voulais comprendre comment cette profession fonctionnait. J’ai fait des recherches et j’ai étudié attentivement quelles étaient mes possibilités. J’ai fait cela pendant trois ans.
Pendant toutes ces recherches, j’ai rencontré des gens de l’édition qui, pour certains, ont lu le manuscrit. Voilà une synthèse de ce qui m’a été répondu : “C’est un super roman, mais aucune maison ne l’éditera. Il ne correspond pas aux attentes du marché pour le moment. Propose-le plutôt pour un film”.
On était en 2016 et je voulais éditer mes livres, même si le marché ne les attendait pas. Ne serait-ce que pour ma famille. Alors tout naturellement je me suis tourné vers l’autoédition. Ce qui me plaît réellement, c’est de pouvoir réaliser un livre du début à la fin, tel que je l’imagine et sans concessions.
Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?
Je crois que cette question est déjà dépassée. Dans tous les salons, les points de vente, les marchés où je présente mon livre, je n’ai eu qu’une poignée de questions de ce genre. Je crois que les lecteurs ont dépassé ce stade. Ils font confiance à leur instinct, surtout quand ils ont la possibilité de rencontrer l’auteur.
Mais je vais répondre. Je vais essayer de synthétiser ma façon de travailler. Dès la phase d’écriture d’un roman, j’ai deux bêta-lecteurs qui en suivent quotidiennement l’avancée en temps réel. Et croyez-moi, ils ne sont pas tendres. Je précise qu’ils n’ont, à ce stade, pas connaissance du synopsis.
Une fois le roman terminé, s’ajoutent aux deux premiers sept autres bêtas-lecteurs qui vont relire le manuscrit. Là encore, je n’attends pas de complaisance sur le texte. C’est aussi à ce moment-là que je valide l’intrigue.
Une fois que le projet final est terminé, je fais appel à une maison d’édition qui a la particularité de ne pas éditer les livres. J’ai alors affaire à deux personnes. La première va reprendre le texte pour l’orthographe, la grammaire, et tout ce qui concerne la structure même du français. Puis elle va reprendre la timeline, la cohérence, le caractère des personnages, et nous allons avoir de longues conversations pour nous mettre d’accord sur le texte final. À ce stade, le manuscrit est presque terminé.
Alors intervient une deuxième personne qui va s’occuper de toute la lecture éditoriale. Une nouvelle correction va commencer.
Lors de toutes ces étapes, j’insiste pour maintenir le caractère original de mon texte, sauf si les propositions de modification sont convaincantes. Une fois cette étape terminée, tout le monde est d’accord sur le texte.
Alors vient la partie technique, la création du fichier d’impression avec le calibrage du texte, la mise en page, la gestion des veuves et des orphelins etc. Puis je fais une première maquette pour la couverture. Je la confie à un graphiste qui réalisera le projet final. Il m’arrive parfois de la lui faire refaire plusieurs fois. Une dernière relecture générale sera faite pour valider tout l’ensemble.
Maintenant le livre est terminé. Il a été conçu comme une maison d’édition l’aurait publié. Seule différence, c’est que 100% de tout ce qui est dans le livre vient de moi. C’est une œuvre complète qui est sortie de mon imagination. Il est temps qu’il parte à l’impression ou sur Amazon et entre vos mains.
Enfin je préciserai que tout ce travail a un certain prix mais, de mon point de vue, il est indispensable pour que les lecteurs se sentent chez eux dans mes pages.
D’autres projets littéraires sont-ils en préparation ?
Si tout se passe bien, le deuxième épisode de la série “ALRON GEMS” devrait sortir pour le Salon du livre de Paris. Je suis encore en pleine écriture pour le moment. Il est presque terminé. C’est une nouvelle aventure avec toute son équipe, et peut-être… Je n’en dis pas plus.
J’ai également un autre livre actuellement en gestation. Quelque chose de différent, mais chut : c’est un secret.
Un petit mot pour la fin ?
Je me considère comme un auteur Feel Good. On a catégorisé mes livres dans ce que l’on appelle la “littérature blanche”. C’est dans cette catégorie qu’on met les auteurs qui n’entrent pas dans les cases du marché littéraire, et ça me va très bien.
J’écris des histoires que tout le monde peut lire, petits et grands, lecteur boulimique ou occasionnel, pendant un trajet en train par exemple. Il n’y a pas de plus grand plaisir pour moi que de voir sourire ou pleurer un lecteur au milieu d’un de mes romans. C’est aussi ça, le charme.
Dans mes romans, pas de thriller, pas d’enquête morbide, pas de voyage spatio-temporel, mais seulement des gens, que vous avez peut-être rencontrés dans la rue sans soupçonner une seconde qu’ils sont des héros. Des gens charmants, droits et loyaux, mais qui ont la fâcheuse tendance à rencontrer des méchants. Qu’à cela ne tienne, ils ont des arguments et de la poigne. Des gens bien, tout simplement. Faites attention, vous pourriez en croiser un, sans le savoir. Il pourrait être un de mes personnages…
C’est sur cette attrayante conclusion mais à regret que nous allons nous quitter mes chers amis… En effet l’auteur avait encore bien des choses à vous raconter et moi j’aurais bien volontiers lu quelques réponses de plus… Aussi j’espère vous avoir procuré l’envie de découvrir sa bibliographie, que vous pourrez parcourir juste ICI ! N’hésitez pas non plus à retrouver Manuel Bénétreau notamment sur Facebook, Twitter ou encore Instagram, mais aussi directement sur son site Internet par ICI ! Enfin vous avez tout le loisir de découvrir ma chronique sur “Boston Family – Saison 1” par ICI ! A présent vous avez toutes les cartes en main, alors c’est à vous de jouer mes amis : Belles lectures à tous !