Bilan de mars et lancement d’avril… C’est le jour du Club de Lecture Virtuel !

Tu parles d’une blogueuse organisée ?! Mes petits chéris, je suis absolument navrée de ce petit retard de publication… Mais si le présent article a tardé à faire Surface [Rhooo… Voyez la petite lectrice passionnée qui n’en rate pas une pour évoquer le dernier bijou de son auteur chouchou paru le 04 avril dernier…? Foncez donc en librairie, vous allez A-DO-RER le découvrir !] par ici, c’est parce qu’il n’est pas celui d’origine… Une mauvaise manip et le bougre s’est échappé pour terminer son existence dans les limbes de mon PC… Voilà qui m’a beaucoup chagriné mais c’est ainsi, tournons la page et reprenons ce bilan comme si de rien n’était…
Et revenons-en à notre petit Club de Lecture Virtuel que je suis ravie de réunir aujourd’hui pour faire le bilan d’un mois de mars passionnant, avant de rempiler pour un mois d’avril que j’espère tout aussi brillant ! Un mois que je n’ai décidément pas vu passer… Et je ne suis pas la seule puisque nous avons malheureusement perdu quatre aventuriers en cours de route par manque de temps… Qu’à cela ne tienne, nous les retrouverons sans doute le mois prochain pour une nouvelle lecture… En attendant nous sommes tut de même onze aujourd’hui onze à franchir la ligne d’arrivée pour vous proposer nos lectures et clôturer en beauté ce dernier Club dont le thème était… Tout le monde a lu ce livre : Sauf moi…

  • Pour honorer la lourde charge qui est la mienne d’inaugurer ce petit bal littéraire, j’ai pour ma part choisi de me plonger dans “Le mystère Henri Pick” de David Foenkinos, paru aux éditions Gallimard en 2016 et par la suite au format poche chez Folio…

Quatrième de couverture :
En Bretagne, un bibliothécaire recueille tous les livres refusés par les éditeurs. Parmi ces manuscrits, une jeune éditrice découvre une pépite écrite par un certain Henri Pick. Elle part à sa recherche et apprend qu’il est mort deux ans auparavant. Mais selon sa veuve, il n’a jamais écrit autre chose que des listes de courses… Aurait-il eu une vie secrète ? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Parce qu’il vient d’être adapté au cinéma par Rémi Bezançon et avec Fabrice Luchini en tête d’affiche et que je suis justement en train de préparer une intervention sur les romans adaptés au cinéma à la médiathèque de Marcouville (Pontoise)… Je ne l’avais pas encore lu alors même que j’en avais entendu le plus grand bien dès sa sortie : L’occasion était beaucoup trop belle pour ne pas la saisir !
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
C’est un mystère que j’ai pris grand plaisir à découvrir ! Je me suis bien volontiers laissée embarquer au coeur de cette intrigue plus profonde qu’il n’y paraît, très prenante et remarquablement menée. Si les personnages sont assez nombreux, ils sont chacun leur rôle à jouer dans cette intrigue et retiennent sans difficulté notre attention tant ils sont bien campés, crédibles et authentiques, parfaits d’imperfection pour cette intrigue qu’on lit en une foulée. La plume est fluide, vive et le style efficace : Le premier livre que je lis de cet auteur mais sans doute pas le dernier !

  • Fidèles parmi les fidèles, c’est avec plaisir que j’ai retrouvé mon binôme préféré pour cette nouvelle aventure ! Pascale et June m’ont ainsi rejoint une nouvelle fois pour partir à l’aventure avec “La Servante écarlate”, roman de Margaret Atwood paru aux éditions Robert Lafont dans la collection Pavillons Poche.
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Quatrième de couverture :
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, ” servante écarlate ” parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté. Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s’est vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n’est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n’a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d’oeuvre de Margaret Atwood, diffusée sous le titre original The Handmaid’s Tale, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pascale : Participant en binôme au club, l’énoncé du thème du mois est toujours pour nous un moment foisonnant de proposition et de débat. Ce mois-ci point de tout cela, car depuis quelques temps un nom revenait régulièrement dans nos propositions mutuelles de lecture : “La servante écarlate”.
Ce livre est partout, en tête de gondole des librairies, en nouvelles saisons sur Netflix, dans les bibliothèques des amis… Il nous a donc paru être un bon candidat, que tous le monde a lu sauf nous. 
 
June : Dans ma PAL depuis quelques mois, ce livre attendait sagement d’être lu. Quand le thème de ce mois-ci a été annoncé, avec Pascale nous avons pensé à lui. Depuis quelques temps, nous repoussions sa lecture, le moment était venu !
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
“La servante écarlate” raconte la vie dans une société qui a été proche de la nôtre par un passé récent mais dont le présent est différent à la suite de choix radicaux. 
C’est très compliqué de vous parler de ce livre en 1000 caractères quand tant d’émotions se sont succédées, quand l’écriture est si juste et quand la fin m’a laissé tellement DÉSEMPARÉE (les textos scandalisés envoyés à Marion à la fin de ma lecture en témoignent). Ce livre a été mon drame et mon illumination de ce premier trimestre littéraire!
 
June : Loin d’être un roman d’action, le ton est essentiellement descriptif. J’ai eu quelques difficultés à le lire au début, mais une fois le rythme compris, c’est parti. On est totalement projeté dans cet univers fou, plus d’une fois j’ai été choqué par ce que je lisais. Mais on veut en savoir plus, on veut savoir ce que va devenir la narratrice. C’est un excellent roman, vraiment. J’aimerai parler de la fin…J’ai eu l’impression qu’il manquait des pages ! On est laissé en plan devant énormément de suspense ! C’est d’une cruauté ! Beaucoup de questions se posent et je lirai le tome 2 prévu pour septembre dès sa sortie !

  • Mais parce que mon petit Club de Lecture Virtuel n’accueille pas que des habitués, ravis que nous sommes d’accueillir de nouvelles recrues dans cette folle aventure, c’est avec plaisir que j’ai vu Amandine rejoindre notre troupe… Avec un roman de mon auteur chouchou : “Surtensions” d’Olivier Norek, paru aux éditions Michel Lafon en 2017 et plus récemment chez Pocket…
Quatrième de couverture :
Cette sœur acceptera-t-elle le marché risqué qu’on lui propose pour faire évader son frère de la prison la plus dangereuse de France ? De quoi ce père sera-t-il capable pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui ont fait irruption dans sa maison et qui comptent y rester ? Comment cinq criminels  un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur  se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?
Des âmes perdues, des meurtres par amour, des flics en anges déchus : la rédemption passe parfois par la vengeance…
Olivier Norek pousse ses personnages jusqu’à leur point de rupture. Et lorsqu’on menace un membre de son équipe, Coste embrasse ses démons.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Ayant déjà lu (et adoré) les 2 premiers volumes de la trilogie Coste, j’ai eu envie de lire le 3e qui attendait dans ma PAL depuis bien trop longtemps. Et pour mes débuts dans le Club Virtuel quoi de mieux que de choisir ton chouchou dont j’ai apprécié ma plume dans les 2 premiers livres. Et je pense qu’il correspond plutôt bien à la thématique. 
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
J’ai adoré : l’enquête centrale de ce roman mais aussi la suite des aventures de Coste et son équipe. 
Olivier Norek manie le suspens et les rebondissements avec brio : on ne peut lâcher le livre et on ne peut s’empêcher de continuer à tourner les pages pour arriver à la fin… qui arrive ainsi trop vite d’ailleurs.
Mais dans sa trilogie Olivier Norek ne cherche pas seulement à raconter une histoire et à embellir la réalité : il dénonce ce qui ne fonctionne pas dans la société et ses différents milieux.
Je suis ainsi devenue accro aux personnages d’Olivier Norek. J’espère qu’il y reviendra par la suite et transformera sa trilogie en ….tétralogie, pentalogie … en série quoi, moi qui adore les personnages récurrents. 😉


  • A présent retrouvons une habituée de la première heure, l’une des rares à m’avoir fait l’honneur de participer à chacun de mes Clubs de lecture : C’est avec plaisir que je laisse la parole à ma chère Aurore, elle aussi blogueuse et lectrice passionnée qui a choisi pour aujourd’hui de découvrir “Le Syndrome E” de Franck Thilliez, paru chez Fleuve Noir en 2010 et désormais disponible chez Pocket…

Quatrième de couverture :
Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle…
Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille, et de ses deux adorables jumelles.
Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés, le crâne scié…
Il n’en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko en congé forcé pour soigner ses crises de schizophrénie.
Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko, si différents et pourtant si proches dans leur conception du métier.
Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada des années cinquante, les deux nouveaux équipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d’une réalité effrayante et qui révèle que nous pourrions tous commettre le pire.
Car aujourd’hui, ceux qui ne connaissent pas le syndrome E, ne savent pas encore de quoi ils sont capables…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
C’est un peu par hasard que l’année dernière, j’ai découvert la plume de Franck Thilliez avec Sharko. J’ai tellement adoré le couple Hennebelle / Sharko que pour Noël j’ai commandé des romans de Franck Thilliez avec ces deux personnages dont celui de leur rencontre : Le Syndrome [E]. Je dois être bizarre car lire une série dans le désordre ne me dérange pas. Ce qui fait que j’ai eu envie de lire la rencontre de Franck et Lucie avant de lire les romans où ils étaient les seuls héros… (mais ça viendra ^^)
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Pour ma deuxième lecture de l’univers de Franck Thilliez, j’ai adoré !
Dans ce thriller, il n’y a pas qu’un meurtre mais toute une série. On suit tout d’abord l’enquête de Sharko et celle d’Hennebelle en parallèle mais très vite les deux enquêtes vont se recouper et les personnages vont se rencontrer. L’enquête est très complexe et passionnante. Les enquêteurs sont amenés à voyager dans le monde (France, Belgique, Egypte, Canada) et dans le temps. Une enquête d’envergure pour deux policiers téméraires.
Le roman de Franck Thilliez est précis et authentique. On s’y croirait vraiment.
Le Syndrome [E] faisant partie d’un diptyque avec Gataca, j’ai déjà une idée de ma prochaine lecture de cet auteur…

  • Ravie de la voir elle aussi rempiler pour une nouvelle aventure, c’est avec plaisir que j’ai pu retrouver Valérie par ici, laquelle a décidé de se plonger dans “Einstein, le sexe et moi”, un roman d’Olivier Liron récemment paru chez Alma éditeur…

Quatrième de couverture :
” Je suis autiste Asperger. Ce n’est pas une maladie, je vous rassure. C’est une différence. Je vais vous raconter une histoire. Cette histoire est la mienne. J’ai joué au jeu télévisé Questions pour un champion et cela a été très important pour moi. ”
Nous voici donc en 2012 sur le plateau de France 3 avec notre candidat préféré. Olivier Liron lui-même est fort occupé à gagner ; tout autant à nous expliquer ce qui lui est arrivé. En réunissant ici les ingrédients de la confession et ceux du thriller, il manifeste une nouvelle fois avec l’humour qui est sa marque de fabrique, sa très subtile connaissance des émotions humaines.
 Ce dispositif qui alterne scène présente et flashback fonctionne à la perfection. Il permet à l’auteur de souffler le chaud et le froid sur le lecteur suspendu au récit comme le candidat de Questions pour un champion à son buzzer. En réunissant en une même histoire les ingrédients de la confession et ceux du thriller (il y a des morts – symboliques évidemment – à la fin du jeu) il prouve, une seconde fois, son infinie connaissance des émotions humaines et la variété de sa palette.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le titre m’avait complètement accroché : Einstein et le sexe dans la même phrase, voilà qui n’est pas commun. Ensuite, le prétexte du jeu de Julien Lepers pour explorer les méandres de son existence m’a paru très révélateur d’un humour que j’affectionne.
Enfin, je dois reconnaître que j’ai été convaincue de façon ultime par les multiples chroniques enthousiastes qui ont fleuri sur les réseaux sociaux et ailleurs.
Toute le monde l’avais lu et pas moi ? Il était temps de combler cette lacune et c’est l’auteur qui m’en a donné l’occasion en me dédicaçant un exemplaire lors d’un salon littéraire.
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Le narrateur nous raconte un grand moment de son existence : sa participation à l’émission Questions pour un champion. 
Cette épreuve, qu’il décrit avec un suspens haletant, comme un thriller insoutenable, est entrecoupée des grandes étapes, épreuves mêmes, que la vie lui a réservé. En effet, atteint de la maladie d’Asperger, il a subi le regard infamant de ceux qui n’acceptent pas la différence mais aussi leurs brimades et leur violence physique.
Ce roman a une très grande qualité : il est pourvu d’un humour décapant, d’un cynisme gracieux et d’une sensibilité à fleur de peau. Il évite ainsi la victimisation sans tourner en dérision l’effroi et l’isolement qui l’ont accompagné toutes ses jeunes années.
Et si être Champion de l’émission de Julien Lepers était une revanche ?
Et si la tension du candidat était le magnifique symbole de la détermination à démontrer sa puissance et son intelligence ?
Un roman savoureux et touchant à la fois.
  • Autre grande lectrice, blogueuse de talent et soutien de la première heure, je suis tout en joie d’accueillir de nouveau ma chère Marie-Julie, laquelle a choisi de se plonger dans le roman du Prix Nobel de littérature John Steinbeck “Des Souris et des Hommes”, initialement paru chez Gallimard mais désormais disponible au format poche dans de nombreuses collections et notamment chez Folio…

     

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le thème de ce mois tombait à pic car ma résolution de cette année était de lire davantage de classiques et c’était plutôt mal parti ! Heureusement, ce thème a été l’occasion d’exhumer de ma PAL ce roman de Steinbeck et d’enfin découvrir un classique de la littérature américaine.
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture :
Nous avons ici un court roman sur cinq chapitres correspondant à cinq unités de lieu à l’image des cinq actes d’une pièce de théâtre. Nous suivons deux amis très différents en quête de travail dans les ranchs californiens : Lennie, un gars simplet mais grand et fort et George, son compagnon de route, petit mais rusé. C’est un concentré d’émotion et de tendresse servi par une plume tirée au cordeau. Steinbeck a le don de dire beaucoup de choses en peu de mots, chaque phrase est juste et rien n’est superflu. C’est une magnifique histoire d’amitié ! L’auteur y   aborde aussi la dure réalité des travailleurs itinérants dans les années 30 aux États-Unis. Les deux personnages rêvent de pouvoir acheter le petit lopin de terre et de vivre de leurs cultures et élevages mais l’auteur laisse entendre cyniquement dès le début qu’ils seront contraints de demeurer dans leur condition. Les événements s’enchaînent subtilement jusqu’au final cruel. Je n’ai envie que d’une chose : enchaîner avec Les raisins de la colère, l’autre succès de l’auteur américain !
Et pour plus de renseignements, n’hésitez pas à découvrir la chronique de Marie-Julie par ICI !

  • Une autre charmante lectrice que je suis particulièrement fière de compter parmi les plus fidèles membres de ce petit Club de lecture, c’est ma très chère Hamida, qui a cette fois-ci décidé de découvrir un MONUMENT de la littérature, très cher à mon petit coeur de lectrice passionnée : “Le Petit Prince” d’Antoine de Saint Exupéry, initialement paru chez Gallimard en 1947 et désormais disponible sous de nombreux formats, et notamment chez Folio…

 Quatrième de couverture :
« Le premier soir, je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J’étais bien plus isolé qu’un naufragé sur un radeau au milieu de l’océan. Alors, vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m’a réveillé. Elle disait : “S’il vous plaît… dessine-moi un mouton !” J’ai bien regardé. Et j’ai vu ce petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement… »
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Aussi surprenant soit-il, je n’avais lu ce bouquin… Non pas que j’y fusse réticente, seulement l’occasion ne s’est jamais présentée… Même à l’école, ce n’est pas une lecture qu’on m’a proposée… Et pourtant c’est une lecture qui compte pour nombre de lecteurs, y compris toi, je le sais, je sais qu’il s’agit de ton livre de chevet (Très certainement à côté de ton auteur chouchou, ne dis pas le contraire !) : Alors, et encore une fois, ton Club de lecture a représenté pour moi l’opportunité à saisir pour le découvrir !
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Mais pourquoi n’ai-je pas découvert ce texte avant ? C’est un livre que je ne pensais pas si court et pourtant il est tellement beau, tellement fort, tellement profond… Tellement, tellement… Je ne trouve pas le mot mais il y a quelque chose de magique dans ce texte-là ! Un texte que j’ai même lu et relu, moi qui viens à peine de le découvrir ! Vraiment c’est une petite pépite, comme tu dis, que je vous invite à découvrir… Peu importe votre âge !

  • Fidèle à mon Club de lecture comme à mon blog pour appartenir à ma précieuse DreamBookTeam, c’est avec plaisir que j’ai vu ma chère Maman Roseline se joindre à nous pour une toute nouvelle aventure en choisissant de découvrir “Boréal” de Sonja Delzongle, paru aux éditions Denoël l’an dernier avant de récemment paraître en poche aux éditions Folio :

     

Quatrième de couverture :
Janvier 2017, au Groenland. Là, dans le sol gelé, un oeil énorme, globuleux, fixe le ciel. On peut y lire une peur intense. C’est ainsi que huit scientifiques partis en mission de reconnaissance découvrent avec stupeur un boeuf musqué pris dans la glace. Puis un autre, et encore un autre. Autour d’eux, aussi loin que portent leurs lampes frontales, des centaines de cadavres sont prisonniers du permafrost devenu un immense cimetière. Pour comprendre l’origine de cette hécatombe, le chef de la mission fait appel à Luv Svendsen, spécialiste de ces phénomènes. Empêtrée dans une vie privée compliquée, et assez soulagée de pouvoir s’immerger dans le travail, Luv s’envole vers le Groenland. Ils sont maintenant neuf hommes et femmes, isolés dans la nuit polaire. Le lendemain a lieu la première disparition.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Parce que je n’avais encore eu l’occasion de lire ce livre dont tu avais pourtant beaucoup parlé puisqu’il s’agit de ton auteur coup de coeur de l’an dernier. Le thème de ce Club de lecture était finalement l’opportunité à saisir.
 
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
Ce livre est une merveille. L’intrigue est intense, glaciale, prenante, excellente. L’immersion est telle qu’on se croirait partie prenante à cette expédition scientifique aux côtés de personnages fort intéressants, à aborder des thématiques très fortes, actuelles et importantes, sujettes à réflexions, le tout au coeur d’un huis clos polaire. Un livre tout juste sorti au format poche que je me suis donc procuré pour l’avoir dans ma propre bibliothèque tant je l’ai apprécié !
  • Une autre membre de ma DreamBookTeam m’a fait le plaisir de participer elle aussi à mon petit Club de lecture ce mois-ci, c’est ma meilleure amie Laura, qui a choisi pour l’occasion de découvrir la plume d’Aurélie Valognes avec “Mémé dans les orties”, un roman initialement paru aux éditions Michel Lafon en 2014 et désormais disponible chez Livre de Poche…
Quatrième de couverture :
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s’ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d’escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie… jusqu’au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur  !
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pourquoi ? Ne plus me faire taper par la lectrice passionnée que tu es !? Non je cherchais un livre en rapport avec le thème et je suis tombée sur cette affiche dans le métro “Aurélie Valognes, l’auteure préférée des français” : Là ça a fait tilt je me suis dit “Voilà j’ai trouvé ma lecture !”

Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?

Lecture sympathique : On s’attache vite à ce Ferdinand toujours grognon et ces petites touches d’humour apportées par les personnages extérieurs comme Bernadette ou Juliette ! J’ai adoré le passage de la tactique du gendarme (ceux qui ont lu sauront de quoi je parle)… Bref les autres histoires ne vont pas tarder à suivre !
  • Last but not least, c’est un autre membre de ma très chère DreamBookTeam qui s’apprête à clôturer ce Club de Lecture ! Et pas des moindres puisqu’il s’agit de mon compagnon Franck, lequel a décidé de se plonger dans la lecture de “Moisson Rouge”, un roman de Dashiell Hammett, paru aux éditions Gallimard en 1959 et disponible au format poche chez Folio…
Quatrième de couverture :
Depuis que le maire Elihu Willsson leur a demandé de l’aide pour briser les grèves de mineurs, les truands règnent en Maîtres à Personville. Son fils Don, patron de presse fait appel au célèbre détective de l’agence Continental pour y mettre un terme. Mais Don est assassiné avant d’avoir pu lui parler… Avec des méthodes aussi expéditives que celles des criminels, le détective s’emploie alors à nettoyer la ville gangrenée par la corruption, le chantage et le vice.
“Moisson rouge a sa place dans les bibliothèques à côté de oeuvres de Hemingway et de Faulkner – et peut-être même sur le rayon d’au-dessus, comme le pensait Aragon” – Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Parce qu’il est l’un des pionniers, dans les années 20, du roman noir moderne, dit le hard-boiled. En effet Dashiell Hammett rompt avec le roman à énigme à la manière d’Agatha Christie, et c’est ce que j’ai voulu (re)découvrir ici…
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Tous les archétypes du roman noir naissent sous la plume de Dashiell Hammett : le flic solitaire, la ville corrompue jusqu’à la moelle, la magnat véreux, la femme fatale, la disparition de la frontière entre le bien et le mal. C’est violent, c’est hyper réaliste, avec une critique sociale voire politique. L’écriture est percutante, à l’os, concise, et argotique : Ce qui est novateur à l’époque. C’est une lecture que j’ai beaucoup apprécié et qui me donne envie de découvrir d’autres titres du même acabit.
 
Nous voici donc arrivé à la fin de ce bilan… Fin prêts pour clôturer un mois ce mars… Un mars et ça repart, direct pour le mois d’avril et je vous prie encore de bien vouloir excuser mon retard : Ca m’apprendra à sauvegarder mes articles ! Encore une fois je vous remercie d’avoir été aussi nombreux à participer… Et parce que je suis toujours ravie de pouvoir vous gâter, voici le nom de l’heureux(se) élu(e) fin prêt(e) à recevoir le livre de son choix parmi cette alléchante sélection : Toutes mes félicitations !
 
 

A présent, ne perdons plus un seul instant et partons dès maintenant à l’aventure avec un nouveau thème pour le mois d’avril !
 
J’aime plus Paris… Non mais on se prend pour qui… Je vois trop de gens… Alors on lit LOCAL mes amis !
On reprend les bonnes vieilles habitudes et les mêmes règles, que vous pourrez retrouver par ICI en cas de besoin !  Un choix… Un mois… Deux questions : Y a plus qu’à !
 
Vous avez jusqu’à Lundi 15 avril 2019 pour vous inscrire : Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit de m’envoyer un mail à l’adresse suivante : aurelie.deslivresetmoi7@gmail.com
 
Et on se retrouve le Samedi 04 mai 2019 pour un nouveau bilan rempli de nouveaux titres à découvrir ou retrouver… Et un nouveau thème pour le mois suivant ! Ne vous découvrez pas d’un fil mes amis, mais lisez bien !

 
 

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