Il était un Indé… Et c’est Lyn Amelia Lewis !

Toujours ravie de partir à la découverte des pépites de l’autoédition grâce à la DreamBookGazette, je suis ravie de vous présenter Lyn Amelia Lewis, charmante autrice indé dont j’ai découvert la plume avec “Passeuse d’âmes” et qui a très gentiment accepté de répondre à mes petites questions indiscrètes : Bonne lecture et belle découverte !

Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Lyn, je suis belge mais je vis en France depuis une quinzaine d’années. Je viens d’entrer dans le club des quarantenaires ! J’aime écrire, lire, mater des séries et des films, manger des sushis et du tiramisu, boire du mojito. Je publie depuis 2015 en autoédition.

D’où t’es venue l’envie d’écrire ?
Je ne vais pas être originale, sans doute, mais j’ai commencé pour m’évader. J’ai perdu mon papa très jeune, et la meilleure manière pour moi de gérer ça, ça été d’écrire, de partir loin dans ma tête et de vivre des aventures à travers mes histoires. J’ai commencé par des fanfictions, puis sont venues les idées originales.

Quelles sont tes sources d’inspiration ? De quoi se nourrissent tes intrigues ?
D’un peu de tout, en vrai. Il y a un peu de vécu pour certains. Pour d’autres, ce sont des idées venues en écoutant des paroles de chansons ou bien, ma spécialité, en conduisant. J’ai plein d’idées quand je suis au volant. C’est dommage que ma mémoire me fasse défaut et que j’oublie tout une fois garée !

Pourrais-tu nous présenter ta bibliographie ? Que dirais-tu pour la décrire ?
Ma bibliographie est un mélange de fantastique et de romance. D’un côté, le fantastique avec les sagas « Passeuse d’âmes » et « Gardiens de l’équilibre » (et bientôt une nouvelle série qui sortira, si tout va bien, fin 2023). De l’autre, de la romance dans des univers différents, humour (« Tell me Never »), musique (« Standing Ovation »), fake dating (« Escort me, Romy »).
Je dirais que, quoi qu’il arrive, il y a de l’amour, dans mes romans, c’est le dénominateur commun. Il n’est pas forcément l’axe principal des histoires, mais il est bien présent. J’aime particulièrement les personnages ambigus, dans les zones de gris, et jouer sur l’évolution des protagonistes.

Ta bibliographie semble osciller entre romance et fantastique : Comment l’expliques-tu ? En quoi ces genres t’inspirent-ils davantage ?
Le fantastique a été, et reste toujours, mon premier amour. C’est grâce à lui que je m’évade le plus et celui dont je me sens le plus proche. Il m’inspire donc beaucoup. On peut aussi se permettre plus de liberté grâce à lui. Cela dit, la romance est très fun à écrire aussi, surtout lorsque c’est à quatre mains avec ma complice Mélanie Wency ! 😉 Je suis du genre à varier les plaisirs et suivre l’inspiration du moment !

Une bibliographie remarquablement mise en valeur par de superbes couvertures : Que peux-tu nous dire à ce sujet ?
Merci ! ♥ J’ai la chance de travailler avec des graphistes incroyables. À mes débuts, je faisais mes propres couvertures, mais je me suis vite rendue compte que je n’avais pas le niveau des professionnels. J’ai donc fait appel à des graphistes et je ne le regrette pas. Je trouve que c’est super important de pouvoir offrir un visuel de qualité aux lecteurs. Personnellement, je choisis ma lecture grâce à la couverture, donc c’était indispensable pour moi d’avoir des couvertures qui attirent l’œil.

Pourquoi t’être lancée dans l’autoédition ?
L’autoédition est comme le fantastique, c’est mon premier amour et ça le restera. Dès le début, c’était clair pour moi, je voulais gérer tous les aspects de la publication. Je suis un peu une control freak… 😉 Avec le temps et l’expérience, j’ai appris et, quand je compare la première version de « Passeuse d’âmes » à la dernière, c’est le jour et la nuit. Malgré plusieurs offres et finalement un passage en édition classique, je suis vite revenue à l’autoédition.

Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?
L’autoédition ne signifie pas forcément rejet de maison d’édition ou texte bâclé. Certes, il y en a, mais il ne faut pas généraliser. C’est comme pour tout.
Si l’autoédition permet beaucoup de libertés, elle entraîne aussi beaucoup de responsabilités et de dépenses. Autoédition ne veut pas dire tout faire soi-même. Je travaille avec des bêta-lectrices, des éditrices, des correcteurs/correctrices, des graphistes, des imprimeurs, traducteurs, distributeurs, organisateurs de salons, etc… C’est le travail d’une maison d’édition, les coûts qui vont avec, tout ça à gérer soi-même, afin d’offrir au lecteur un objet livre aussi qualitatif à l’extérieur qu’à l’intérieur. L’autoédition, ce n’est pas si facile que ça, si on veut que ce soit bien fait ! ^^

As-tu déjà d’autres projets littéraires en tête ?
Toujours ! Début mai, le troisième tome de « Passeuse d’âmes », nouvelle version, sortira et la saga sera terminée pour de bon. Une romance contemporaine devrait sortir bientôt. Et je travaille actuellement sur une nouvelle série fantastique en solo ainsi qu’une série de romances contemporaines et fantastiques en duo. Bref, j’ai pleins de projets en tête !

Un petit mot pour la fin ?
Je te remercie pour ces questions, déjà, et je suis contente d’être toujours en contact avec toi, après tout ce temps, toi qui as connu la première version de « Passeuse d’âmes » ! 😉 Merci aussi de t’intéresser à l’autoédition, de nous laisser notre chance. J’espère pouvoir te croiser un jour en salon, d’ailleurs je voyage pas mal cette année pour rencontrer les lecteurs, donc avec un peu de chance… 😊
Et chers lecteurs et lectrices, j’ai hâte également de vous rencontrer et échanger avec vous ! Si pas lors d’un salon, je suis toujours disponible sur mes réseaux ou par mail (lynamelialewis@gmail.com).

Un immense merci à Lyn Amelia Lewis d’avoir pris le temps de m’accorder cette petite interview littéraire ! A présent je vous invite à découvrir l’univers de cette sympathique autrice : S’il vous manque encore des informations, son site internet vous dévoilera tout ce qu’il vous faut sur sa bibliographie : https://www.lynamelialewis.com/

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