Brillante récidive pour le lauréat du Prix du Quai des Orfèvres 2020 : “Le souffle de la nuit” d’Alexandre Galien, paru aux éditions Michel Lafon.
Le pitch : Alors qu’il a quitté la France pour un poste d’adjoint de l’attaché de sécurité intérieure à l’ambassade de France au Nigeria, Philippe Valmy apprend qu’un ancien collègue et ami a été assassiné au Bois de Vincennes, une poupée vaudoue dans les entrailles… Ses connaissances l’entraînent en tant que consultant sur cette enquête qui s’annonce particulièrement sombre et délicate…
Si j’ai croisé sa plume alors qu’il écrivait à quatre mains sous le nom d’Alex Laloue, c’est avec un immense plaisir que je (re)découvrais Alexandre Galien l’an dernier, pour son premier roman seul au crayon qui lui valut la prestigieuse distinction du Prix du Quai des Orfèvres, “Les cicatrices de la nuit” ayant même su me faire oublier le froid briviste alors que je patientais longuement dans les files d’attente de la Foire du Livre en novembre dernier… Presque une autre vie…
Dès lors je n’ai pas réussi à patienter davantage pour le retrouver à travers ce nouvel opus en compagnie de Philippe Valmy, son Commandant de police qu’on avait quitté sérieusement anéanti… J’en profite d’ailleurs pour préciser ici qu’il est tout à fait possible de lire chaque titre séparément… Mais il me paraît tout de même préférable de les bouquiner dans l’ordre pour intégrer l’équipe dans les meilleures conditions et ainsi vous assurer un bonheur de lecture optimal !
Dès les premiers chapitres, l’auteur annonce la couleur, donne le ton et pose l’ambiance : A l’instar de la magie, l’intrigue s’annonce noire et bien serrée mais surtout originale et bien ficelée, forte d’une patte experte et d’un indéniable travail de recherche aussi. Si certains passages auraient probablement mérité d’être davantage approfondis, il n’en demeure pas moins que l’auteur ne nous laisse aucun répit, dès lors on suit cette enquête avec beaucoup d’intérêt aux côtés d’une équipe qu’on se plaît à retrouver et côtoyer.
Ainsi on se laisse emporter bien volontiers par cette intrigue rythmée par des chapitres courts et portée par une plume fluide et dynamique, un style vif et efficace, tant et si bien qu’on en redemande !
En bref, doublé gagnant pour Alexandre Galien… A quand le prochain ?