Il était un Indé… Et c’est Arnaud Codeville !

Mes petits Bookinautes adorés : Parce qu’il me tenait à cœur de vous proposer quelques bonnes nouvelles avant l’été sans oublier de mettre en lumière ces auteurs indépendants que j’affectionne tout particulièrement, je suis ravie d’avoir pu recueillir les propos d’Arnaud Codeville, formidable auteur autoédité que je lis depuis son premier roman ! Il m’a fait l’honneur et le plaisir de répondre à mes petites questions indiscrètes : Je l’en remercie vivement et vous laisse à présent découvrir ses réponses… Bonne lecture !

Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Arnaud Codeville, j’ai 43 ans, je suis auteur de romans fantastique/terreur se déroulant en France et principalement dans le Nord (non, je n’ai pas dit qu’il y avait un vivier à histoire d’horreur là-haut ! 😊). J’ai à mon actif cinq publications parues en autoédition. J’ai remporté en 2016 les Plumes francophones d’Amazon avec mon roman « 1974 ».

D’où t’est venue l’envie d’écrire ?
Depuis tout petit, j’ai toujours voulu écrire, mais c’est principalement le jeu de rôles qui m’a poussé à le faire. Cela fait à peu près vingt ans que j’en fais. Des histoires j’en ai écrit des tonnes et des tonnes. Et il y a neuf ans je me suis jeté à l’eau et j’ai commencé à écrire « La Tour de Sélénite » – qui, à la base était un scénario que j’avais écrit il y a environ une quinzaine d’années pour « L’appel de Cthulhu » – pour l’anniversaire de mon père.

Quelles sont tes sources d’inspiration ? De quoi se nourrissent tes intrigues ?
Dans tout ce qui m’entoure, littérature fantastique, cinéma, série & Co. Je suis un grand fan de cinéma et je geek pas mal quand il me reste du temps entre les salons, l’écriture et la musique (D’ailleurs je suis en train de monter une chaîne de streaming !).

De la littérature, tu as choisi la branche la plus obscure puisque l’horreur est ta couleur : Comment l’expliques-tu ?
Disons que ce genre m’a toujours attiré, fasciné. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. J’ai toujours aimé les histoires qui font peur. J’aime le surnaturel, tout ce qui tourne autour de l’obscurité. Je ne me vois pas écrire autre chose que ça.

Peux-tu nous parler de tes différents écrits (et de leur belle identité visuelle) ?
Mon premier roman, « La Tour de Sélénite », est un huis clos dans un phare hanté. « 1974 » est une enquête policière qui va dévier vers le paranormal. « Parasite » est un conte fantastique à mi-chemin entre « L’exorciste » et « Les Goonies ». « Règne » est un post apocalyptique avec des insectes géants. Et ma dernière publication est un recueil de nouvelles horrifiques.
Comme je suis indépendant – autrement dit autoédité -, je fais absolument tout dans mes romans, sauf la correction. Ayant une formation graphiste, je m’occupe également des couvertures et de tout ce qui tourne autour de l’objet livre (Toute la com’, les flyers etc etc…).

Après plusieurs romans, tu t’es aventuré dans le genre tout à fait particulier de la nouvelle pour ta dernière parution : Pour quelle raison ? En quoi l’exercice fut-il différent ?
J’avais participé, il y a plusieurs années, à des recueils de nouvelles à tirage ultra limité. Je trouvais cela dommage de les laisser traîner sur mon disque dur, donc je me suis mis en tête d’en écrire deux autres. Puis j’ai demandé à ma pote Valérie de se joindre à moi pour une cinquième nouvelle. ^^ Voilà, vous connaissez les coulisses.
Et c’est vrai que ce n’est pas du tout la même approche. Pour la nouvelle, il s’agit d’être concis, percutant et avoir une chute Toujours « what the fuck ». Finalement cela ne change pas grand-chose à ce que je fais habituellement ! (Rires)

Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que dirais-tu pour les convaincre de te lire ?
Si ces mêmes lecteurs réfractaires connaissaient le quart de ce que je sais à propos de l’édition traditionnelle, ils tomberaient de haut ! ^^ Évidemment on paie toujours les pots cassés de ceux qui font mal le job. J’ai vu des autoédités dont la couverture a une faute dans le titre ! Mais j’ai aussi vu des mises en page dégueulasses dans de grandes maisons d’édition et, pire, des fautes… Bref ! De mon côté, j’ai toujours bossé comme une véritable maison d’édition. Je m’attache à la couverture, au texte, à l’histoire et surtout aux corrections. D’ailleurs je fais appel à trois correctrices.

Ton recueil est récemment paru mais as-tu déjà d’autres projets littéraires en tête ?
Oui, évidemment : on ne change pas une équipe qui gagne ! 😊 Je suis actuellement sur un projet de roman fantastique avec pour thème l’Égypte antique ! Sortie prévue en 2024 !

Un petit mot pour la fin ?
Merci à toi Aurélie pour cet échange ! Et pour les lecteurs qui souhaiteraient en savoir (encore) plus sur mon univers, n’hésitez pas à aller faire un petit tour sur mon site Internet et/ou sur mes réseaux sociaux, à me lire et à me faire un retour !

Site : http://www.arnaudcodeville.Fr
Facebook : https://www.facebook.com/Auteur.ArnaudCODEVILLE

Un immense merci à Arnaud Codeville de m’avoir accordé cette petite interview, me permettant ainsi de vous le présenter ainsi que ses romans et son recueil de nouvelles pour une riche bibliographie que je vous invite à découvrir sans tarder ! 

Laisser un commentaire