Après avoir joué la DivaDramaQueen des semaines durant, nous privant plus ou moins de printemps, le soleil daigne ENFIN pointer le bout de son nez pour nous chauffer un peu de ses rayons, annonçant dès lors le début de l’été… Et avec lui un peu de vacances bien méritées !
Ainsi le Club de Lecture ne reviendra qu’à la rentrée… Mais n’a pas manqué de se réunir une dernière fois pour terminer l’année scolaire comme il se doit… Avec un thème de circonstance, cela va de soi :
A l’approche des vacances, on retombe en enfance !
Et c’est à 19 lectrices enthousiastes et passionnées que nous nous sommes lancées dans cette folle aventure livresque, dont le bilan vous attend désormais dans les prochaines lignes : Bonne lecture !
L’idée lecture d’Elodie :
Le Petit Prince – Antoine de Saint Exupéry (Gallimard / Folio)
« Le premier soir, je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J’étais bien plus isolé qu’un naufragé sur un radeau au milieu de l’océan. Alors, vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m’a réveillé. Elle disait : ” S’il vous plaît… dessine-moi un mouton ! ” J’ai bien regardé. Et j’ai vu ce petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement… » La version originale du chef-d’œuvre de Saint-Exupéry, suivie d’un cahier spécial pour aller à la rencontre de l’auteur.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Il fallait trouver une lecture qui nous ramène à l’enfance, et c’est donc tout naturellement que j’ai choisi ce livre qui est ma madeleine de Proust depuis bien longtemps. Un des rares, d’ailleurs, que je peux relire sans me lasser.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
J’ai pris énormément de plaisir à retrouver la plume d’Antoine de Saint Exupéry, avec la poésie et la douceur qui caractérisent si bien ce livre. Je l’ai d’ailleurs lu pour un ami (non-voyant) qui ne connaissait pas et qui a adoré. Une ode à l’enfance, à l’innocence et à l’amitié que l’on devrait relire quand le monde des adultes devient trop oppressant.
N’oubliez pas : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ».
L’idée lecture de Sarah :
Charlie et la chocolaterie – Roald Dahl (Folio Junior notamment)
« Moi, Willy Wonka, j’ai décidé de permettre à cinq enfants de visiter ma chocolaterie cette année. Ces cinq chanceux seront initiés à tous mes secrets, à toute ma magie. » Willy Wonka est le plus grand inventeur de chocolat de tous les temps. Et savez-vous qui est Charlie ? Charlie Bucket est le héros de cette histoire. Il y a quatre autres enfants dans ce livre, d’affreux petits garnements, nommés Augustus Gloop (goinfre), Veruca Salt(gâtée), Violette Beauregard (mordue de chewing-gum) et Mike Teavee (obsédé par la télé). Les voilà qui arrivent, avec leurs tickets d’or, à la chocolaterie Wonka ! Quels secrets vont-ils découvrir ? Notre tournée va commencer ! Mais ne vous dispersez pas ! Wonka n’aimerait pas perdre l’un de vous à ce stade…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Parce que je suis une gourmande assumée, que les films ont été un vrai délice à voir, et qu’en dépit d’une grande consommation de lecture, je n’avais jamais eu l’occasion de lire ni cet ouvrage ni cet auteur, et que c’est toujours un privilège de faire des découvertes.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
« Charlie et la Chocolaterie » a tout eu pour me séduire : une belle histoire racontée à « l’ancienne », quand les auteurs employaient encore des mots recherchés et un langage élaboré, même dans la littérature jeunesse, ce qui fait que, même pour un adulte, c’est agréable à lire. C’est régressif sans être simpliste, il y a différents degrés de lecture et de compréhension selon l’âge, et l’auteur manie le sarcasme et l’humour noir sans complexe, bien que cela soit destiné à un lectorat assez jeune. Mais aussi et surtout, c’est une histoire remplie de gourmandise, d’une imagination et d’une fantaisie totalement indiscutables, qui font tout le sel et l’originalité de cet ouvrage. J’aurai adoré découvrir cette histoire il y a quelques décennies, je me rattrape aujourd’hui.
L’idée lecture de Camille :
La confiserie de Rosie – Jenny Colgan (Prisma / Pocket)
Un premier tome gourmand, pour une histoire familiale chaleureuse et émouvante.
Parce que personne, dans la famille, ne voulait s’en charger, Rosie s’est portée volontaire. Sa mission ? Trouver une maison de retraite pour sa vieille tante Lilian, ainsi qu’un acquéreur pour la confiserie qu’elle a tenue des années durant.
Seulement en découvrant la petite ville de Lipton, la Londonienne hésite. La vieille dame s’avère plutôt acariâtre. Mais au milieu des sucreries et des bocaux multicolores, un vieux secret et une nouvelle vie pourraient bien se trouver cachés…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Déjà parce que ce Club constitue une occasion de sortir un tant soit peu de ma zone de confort. Ce livre s’y prête, et remplit le thème de tomber en enfance. Effectivement, un de mes souvenirs d’enfance est le rayon des bonbons et confiseries quand j’allais à la boulangerie, toute fière avec mon argent de poche…
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Cette auteure à la plume fluide et légère utilise tous les ingrédients d’une recette d’un conte de Noël, certes un peu niais mais irrémédiablement efficace. Sans que l’intrigue ne se déroule à Noël non plus, évidemment. L’auteure dépeint la nostalgie de l’innocence de l’enfance, les relations humaines, dans le petit cadre familial mais aussi dans la vie sociale. L’évocation de l’enfance est omniprésente dans ce roman avec, entre autres, le revival de l’old-fashioned, les flashbacks très voire trop présents, l’apprentissage périlleux du vélo, les prétextes enfantins pour attirer l’attention. Je retiendrai toutefois que l’aide bénéficie souvent à qui s’y attend le moins, et d’une manière la plus inattendue aussi.
L’idée lecture de Geneviève :
Un funambule sur le sable – Gilles Marchand (Aux Forges de Vulcain / Points)
Naître avec un violon dans la tête, c’est impossible ? C’est pourtant ce qui est arrivé à Stradi. Depuis son enfance, il souffre de l’incompréhension, de la maladresse ou de l’ignorance de ceux qui partagent son quotidien. À ces souffrances, il oppose un optimisme invincible. De petites victoires en désillusions, il apprend à vivre dans un monde qui ne semble pas fait pour lui.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
A l’approche des vacances, on retombe en enfance. C’est donc le thème du club de lecture de ce mois de juin. Mais qu’est-ce qui m’évoque l’enfance ? Le cirque et les yeux écarquillés des enfants devant les funambules, le sable avec les bacs à sable des jardins d’enfants ou encore les châteaux de sable au bord de la mer…
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Le premier roman de Gilles Marchand que j’ai lu et adoré a été « Le soldat désaccordé ». Absolument magnifique ! Je voulais découvrir à nouveau cet auteur et ai choisi « Un funambule sur le sable », dans ma PAL depuis quelques mois déjà.
Gilles Marchand nous fait partager le destin d’un enfant pas comme les autres, puisque Stradi est né avec un violon dans la tête. Tout au long de ce roman, on y parle d’amour, d’amitié, de la différence, mais aussi de musique. Nous suivons Stradi de l’enfance à l’âge adulte avec ses joies, ses peines, ses peurs, ses illusions et désillusions.
C’est un roman plein de poésie, où l’absurde est drôle et tendre. L’histoire y est belle et lumineuse, son écriture est fluide et pleine de délicatesse.
J’ai refermé ce livre avec émotion tant Stradi est attachant. Je rajouterai une mention spéciale au plombier. Ne passez pas à côté de ce chouette roman ! Il me reste maintenant à poursuivre la découverte des autres romans de Gilles Marchand.
L’idée lecture de Nathalie :
L’enfant qui ne pleurait pas – Torey Hayden (Balland / J’ai lu / Livre de poche)
« Je pleure jamais. […] Si je pleure pas, ils savent pas que j’ai de la peine. Alors ils peuvent pas me faire du mal. Personne peut me faire pleurer non plus. Même mon papa quand il me bat. » À six ans, Sheila a déjà un lourd passé. Abandonnée par sa mère sur une aire d’autoroute, brutalisée par son père, elle ne connaît que la douleur et l’effroi. Le jour où elle bascule à son tour dans la violence en ligotant un camarade à un arbre pour y mettre le feu, elle est arrêtée par la police qui ne peut rien pour elle, pas plus que l’hôpital psychiatrique. C’est cette enfant sauvage, terrifiée et terrifiante, que Torey Hayden va, petit à petit, apprendre à apprivoiser et à aimer. Car derrière le masque de la peur se cache une petite fille intelligente et pleine de vie qui, en s’autorisant à pleurer, se donnera enfin le droit de rire.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
L’été qui est enfin là, forcément, ça évoque l’enfance, les soirées à jouer dehors avec les copains, les éclats de rire et l’insouciance… Mais dans notre monde, cette insouciance n’est malheureusement pas le quotidien de tous les enfants. Certains enfants souffrent, et cela existe depuis toujours. Il y a plus de deux décennies, j’avais découvert l’histoire de Sheila, six ans. Vingt ans plus tard, Sheila vit toujours dans mon cœur de lectrice. Ce thème était l’occasion rêvée de vous en parler.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
En deux décennies, j’ai relu plusieurs fois ce livre. C’est un livre très dur, écrit par une femme qui a voué son existence à aider les enfants en difficulté. À l’époque de cette histoire (vraie, malheureusement !), elle est enseignante dans une classe d’enfants en grande difficulté psychologique et accueille la petite Sheila qui, à six ans, a mis le feu à un petit voisin de trois ans après l’avoir attaché à un arbre. Il est évident que des choses graves sont arrivées à Sheila, que sa mère a un jour abandonnée sur l’autoroute. Et Torey fera tout pour gagner la confiance de cette enfant, d’autant qu’elle a rapidement constaté que Sheila possédait une intelligence supérieure. Torey mettra tout en œuvre pour aider la malheureuse petite fille à redevenir juste une enfant. L’état psychologique de Sheila, détruite par d’immondes adultes, ne peut que toucher nos cœurs et nos esprits durablement, tout en nous révoltant. La lecture est évidemment plus difficile que n’importe quel thriller, aussi bon soit-il, car Sheila et son histoire sont réelles, et il n’est pas facile d’admettre que l’on puisse vivre au beau milieu de telles atrocités…
L’idée lecture de Béatrice :
Boule & Bill – Tome 07 : Bill ou Face – Jean Roba (Dupuis)
Boule, un petit garçon comme les autres, a comme meilleur copain Bill, son adorable et facétieux cocker. Outre Boule, Bill a une autre grande passion : Caroline, la mignonne tortue… Dans un univers familial plein de gentillesse et de joie de vivre, les bêtises et les espiègleries de Boule et Bill déchainent les éclats de rire des lecteurs de tout âge.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi un volume de « Boule et Bill » (le 7ème, trouvé au hasard). Cette BD n’est pas mon premier choix. Je voulais trouver un roman d’une série fondamentale pour moi parce qu’elle a participé à devenir la lectrice que je suis aujourd’hui. Mais je n’ai pas réussi à en trouver un seul exemplaire (je suis si vieille que ça ?! Possible…). Alors va pour la première BD que j’ai lue ! Ma curiosité était de savoir ce que j’allais penser, avec mes yeux d’adulte, de cette famille bien sous tous rapports…
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
J’ai lu le volume 7, mais cela aurait pu être n’importe quel autre. Il n’y a pas d’histoire à proprement parler. Chaque page est une tranche de vie à travers les yeux d’un enfant (Boule) et de son chien, un cocker (Bill). Gravitent autour, son copain et ses parents. Et au fil des pages, Boule et Bill jouent, font des bêtises, sont serviables (parfois). Et au fil des pages, papa travaille et lorsqu’il rentre enfin à la maison, il retrouve son fauteuil, son journal, sa pipe, ses pantoufles… Pendant que maman est en cuisine, tablier autour de la taille.
Qu’est-ce que j’ai tant aimé lorsque j’étais enfant ? La « normalité » d’alors peut-être… C’est réconfortant, la normalité. Et la bouille de Bill sûrement. Quelle bouille ! Des décennies après, il est toujours aussi craquant. Malgré tous les clichés véhiculés sur la famille, les métiers, la société en général, le regarder a été ma petite madeleine !
L’idée lecture d’Ingrid :
L’histoire d’Helen Keller – Lorena A. Hickok (Gallimard / PKJ)
L’histoire vraie d’Helen Keller, une petite fille aveugle, sourde et muette. Un combat de vie gagné à deux. Quel avenir peut avoir une petite fille de six ans aveugle, sourde et muette ? Les parents d’Helen sont désespérés jusqu’au jour où Ann Sullivan arrive chez eux pour tenter d’aider Helen à sortir de sa prison sans mots, ni couleurs ni sons. Les premiers échanges sont houleux, mais la persévérance d’Ann, l’intelligence et le désir d’apprendre d’Helen parviennent à vaincre l’impossible.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Lire un livre pour retomber en enfance, tellement de possibilités ! J’ai choisi le roman qui m’a le plus marqué durant cette période. Je l’ai tellement lu et relu et relu qu’à l’ouverture du premier chapitre, même 30 ans plus tard (Aïe, ça pique… !), je savais déjà ce qui allait se passer…
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Ce roman est comme une biographie. Il relate la vie extraordinaire d’une petite fille américaine qui, à un an et demi et suite à une congestion cérébrale, est devenue aveugle, sourde et muette.
Ses parents ne savent pas comme s’y prendre pour communiquer avec elle et font appel à une professeure, éducatrice dans une école pour aveugles, qui parvient à sortir Helen de sa prison mentale en lui apprenant l’alphabet manuel, le braille, l’écriture et même la parole.
A partir de ce moment, Helen ne souhaite qu’une chose : apprendre, apprendre et apprendre. Elle est très douée, persévérante et intelligente, et arrivera même à faire des études universitaires.
Elle passera sa vie à voyager pour plaider la cause de personnes handicapées comme elle.
C’est un livre émouvant, plein d’espoir et d’admiration envers cette femme qui s’est battue jusqu’au bout. Une belle leçon de vie !
L’idée lecture de Virginie :
Les Malheurs de Sophie – La Comtesse de Ségur (Nombreuses éditions)
On dirait que le plus grand plaisir de Sophie est de désobéir à sa maman. Les bêtises sont si tentantes : mettre au soleil sa belle poupée de cire qui a froid, se mouiller les cheveux pour les faire friser… Hélas, la vie est ainsi faite que les enfants désobéissants finissent toujours par être punis.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi cet ouvrage car sa lecture me paraît être une très bonne façon de replonger dans l’enfance, ce d’autant plus que cette œuvre est intemporelle puisque ma fille l’écoute sur sa boîte à histoires tous les soirs, ce qui nous permet de discuter du livre ensemble.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Je me suis prise d’affection pour Sophie, une petite fille pleine de vie, espiègle, désobéissante mais tellement touchante. Chaque chapitre relate une nouvelle aventure dans la vie de celle-ci : Bêtises par-ci, leçons de vie par là… On ne s’ennuie jamais avec Sophie.
Il est intéressant de lire un classique de notre enfance avec des yeux d’adulte, et plus encore avec des yeux de maman. Nous n’avons pas la même sensibilité, ni la même innocence à l’heure d’aujourd’hui, donc la lecture est différente, mais toujours aussi savoureuse.
Il me tarde de lire les deux autres tomes de la trilogie de Fleurville : « Les petites filles modèles » et « Les vacances ». Donc vous pouvez sans plus attendre suivre Sophie dans ses aventures avec grand plaisir.
L’idée lecture de Callie :
Twin Crowns, Tome 2 : Cursed Crowns – Catherine Doyle et Katherine Webber (Bayard Jeunesse)
Wren et Rose sont enfin reines d’Eana. Mais le retour au pouvoir des sorcières ne plaît pas à tout le monde et une révolte se prépare.
Si Rose souhaite entreprendre une tournée royale pour apaiser leur peuple, Wren, elle, ne pense qu’à une chose : se rendre à Gevra pour sauver leur grand-mère du cruel roi Alarik.
Alors qu’une ancienne malédiction plane sur elles, les jumelles se retrouvent à nouveau séparées et face à des choix dont les conséquences pourraient s’avérer irréparables…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pour moi, l’enfance rime avec belles histoires et contes. J’ai donc choisi une belle histoire de royaume, de magie et de chevalerie. Ayant lu le tome 1, je vous propose de découvrir le tome 2 de « Twin Crowns » : « Cursed Crowns ». Deux sœurs séparées à la naissance, l’une élevée dans la vérité de son lignage de sorcière, l’autre élevée en princesse, héritière d’un royaume qui doit protéger la couronne de la sorcellerie.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
C’est un conte qui mêle magie, aventure et merveilleux.
Wren et Rose sont reines. La sororité les a réunies mais elles restent différentes et vont mener deux quêtes séparément. L’une ne pense qu’à sauver sa grand-mère quand l’autre songe à ses prérogatives de souveraine. Elles partent ainsi à l’aventure, chacune dans des lieux où le danger et l’animosité les mettent à rude épreuve.
Les personnages sont bien campés, les péripéties tiennent en haleine. Quête, aventure, amitié, amour, confiance et courage. Un monde merveilleux de magie, à lire avec passion, qui vous fera retomber en enfance.
L’idée lecture d’Aurore J. :
Mary Poppins – Pamela Lyndon Travers (Livre de Poche Jeunesse)
Mary Poppins, la nouvelle gouvernante des quatre enfants Banks, est vraiment très spéciale ! Elle monte l’escalier sur la rampe, ouvre un sac vide et en tire un lit pliant, verse de la même bouteille du sirop de citron, de la glace à la fraise, du lait et… du rhum ! La fantaisie, le merveilleux et l’extravagance vont soudain bouleverser la vie quotidienne de toute la famille.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Aucun livre ne m’est venu spontanément pour ce Club de lecture. Je pensais aller flâner en librairie et me laisser porter par l’envie du moment. Mais il aura finalement suffi d’un déjeuner avec une amie, qui m’a proposé « Mary Poppins » pour me convaincre.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Si je connaissais plus ou moins l’histoire, je n’avais jamais lu le livre. Mary Poppins est la nounou dont tous les enfants rêvent. Même si elle est assez sévère, les aventures qu’elle offre aux enfants sont des bonbons merveilleux, poétiques, que peuvent savourer les petits comme les grands. Grâce à ce livre, j’ai retrouvé la magie de l’enfance. Merci Aurélie pour ce thème !
L’idée lecture de Nelly :
Crime sous haute tension – Nicolas Feuz (auteur) et Lilia Miceli (illustratrice) (Auzou)
Lysa et Nohan, jumeaux de 12 ans, vivent dans le Berry avec leur mère, qui travaille dans la gendarmerie nationale. Alors que cette dernière intervient suite au meurtre d’un employé d’une centrale nucléaire, les enfants, curieux, enquêtent de leur côté. L’arme du crime ne serait-elle pas celle aperçue dans la vieille recyclerie de leur village, tenue par un homme bizarre ? Une enquête haletante qui nous mène de Santranges au château de Guédelon et la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire.
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Je retombe en enfance en découvrant un auteur de thrillers très apprécié, Nicolas Feuz, mais en débutant par un roman destiné aux enfants à partir de 10 ans.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
J’ai trouvé que la construction de ce livre était vraiment semblable à un livre pour adulte. On y retrouve les mêmes sensations. L’écriture est agréable, il y a pas mal de tension, c’est un bon page-turner. Les descriptions ne sont pas trop longues et permettent de bien planter l’ambiance.
Les enfants ne sont pas ménagés, l’histoire débute par une traque, suivie d’un meurtre (la victime s’appelle Jérôme Loubry… !).
Un excellent thriller, haletant, qui me rappelle avec nostalgie mes « Club des 5 » de la Bibliothèque Rose.
Enfin, le livre est joliment illustré par Lilia Miceli.
L’idée lecture d’Iris :
Et à la fin, ils meurent : La sale vérité sur les contes de fées – Lou Lubie (Delcourt)
De l’Antiquité à Perrault et Grimm, Lou Lubie présente les versions authentiques et croustillantes des contes, où la fin heureuse s’arrose à la vodka et le prince n’est pas si charmant. À travers ces récits savoureux, l’autrice aborde avec humour une réflexion sur l’éthique des contes : violence, sexisme, racisme… une exploration culturelle et littéraire passionnante !
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Qu’est-ce qui a baigné notre enfance, que ce soit à l’oral, à l’écrit ou dans notre gros écran cathodique (+1 pour celles et ceux qui ont connu ça) ? Les contes et les légendes, évidemment ! Que ce soit l’histoire racontée par nos parents avant d’aller dormir ou les Disney qu’on possédait en VHS, on a tous au moins un conte en tête qui nous rappelle notre enfance. Oui, mais si je vous disais que ces histoires ont souvent été modifiées et qu’elles étaient parfois bien plus trash que ce qu’on ne pense ?
C’est ce que nous raconte, de façon très décalée et avec plein d’humour, Lou Lubie, dans « Et à la fin, ils meurent »…
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Je ne lis pas beaucoup de romans graphiques, mais « Et à la fin ils meurent » m’a donné envie d’y remédier ! Ce livre est un petit bijou qui marie avec brio humour décalé et décapant avec le côté instructif de l’histoire des contes.
Les illustrations sont riches et captivantes, tout en gardant cette identité bien décalée, ce qui ajoute cette touche de sarcasme, voire de cynisme, qui fait tout le sel de l’œuvre !
Les dialogues sont piquants et les situations ironiques, ce qui en fait une lecture à la fois divertissante et introspective, où l’on apprend tout en s’amusant (on retombe en enfance, quoi 😊).
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, vous pouvez télécharger une appli et scanner certaines planches, ce qui ajoute une dimension immersive au roman, permet d’explorer des contenus supplémentaires et d’approfondir la compréhension de certains contes. Cet aspect enrichit l’expérience globale et offre, non seulement une histoire captivante, mais également une opportunité d’en apprendre davantage.
Cette fusion réussie entre narration, humour et esthétisme graphique hisse « Et à la fin ils meurent » à un niveau d’excellence. J’ai adoré cette lecture et j’en redemande !
L’idée lecture de Sandra :
Grace Harlowe : Mystère à Oakdale – Jessie Graham Flowers (Auteur) et Julie Staboszevski (Illustrations) (Novel Editions)
États-Unis, 1910 : À première vue, Grace Harlowe et Anne Pierson n’ont pas grand-chose en commun. Grace est une jeune fille populaire et la capitaine de l’équipe de basket-ball de son lycée. Anne, quant à elle, est très studieuse, et vient d’un milieu plutôt modeste. Mais quand Anne est harcelée par certaines camarades, Grace n’hésite pas à la défendre. Les deux filles que tout oppose deviennent bientôt inséparables… et Grace Harlowe découvre alors le curieux secret que cache sa nouvelle amie…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le thème choisi étant celui du retour à l’enfance, mon choix s’est porté sur un livre pour enfant des Vintage sisters, paru aux éditions Novel.
J’ai choisi cet ouvrage en particulier, car j’avais envie de découvrir cette nouvelle maison d’édition, qui propose des textes jeunesse issus de la littérature enfantine américaine et britannique classique.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Cela fait un bien fou de se plonger dans un ouvrage dédié aux enfants. J’ai donc suivi les aventures de Grace Harlowe dans son lycée de Oakdale. L’histoire peut paraître simplette pour les adultes que nous sommes, mais des thèmes universels comme l’amitié, la sororité y sont abordés.
Je vous conseille vivement cette édition reliée car l’histoire est fort plaisante, empreinte de bons sentiments certes, mais très sympathique, et les illustrations sont très belles aussi.
L’idée lecture de Maud :
Les enfants du serpent – Clarence Pitz (IFS / Phénix Noir)
Tout le monde est capable d’aimer. Même les pires ordures. 2012. La brutalité des hommes s’abat sur le village de Bumia, à l’est de la République Démocratique du Congo. Un groupe armé surnommé « les arracheurs » y commet les pires atrocités. Parmi les victimes, Gloria et sa fille Phionah. Seules survivantes, elles parviennent à prendre la fuite, l’âme blessée et le corps ravagé… 2017. Au cœur de Bruxelles, dans le quartier populaire de Matongé, un homme défiguré et énucléé est retrouvé dans un caniveau. L’inspecteur Karel Jacobs reconnaît la signature des « arracheurs ». À l’approche du procès d’un des miliciens, il craint que les témoins du massacre de Bumia ne soient à nouveau en danger. Engagé dans une course contre la montre, il va devoir se plonger dans ses souvenirs pour sauver la vie des deux rescapées. Mais aussi de ses proches…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pour le thème du mois, je ne suis pas partie sur un roman jeunesse mais sur celui-ci, dont le titre et la couverture m’ont immédiatement renvoyée à l’enfance.
Je suis retombée en enfance en partageant un bout de chemin avec des enfants qui ont une vie bien éloignée de la mienne. Et heureusement pour moi !
C’est un thriller qui nous entraîne au Congo, et qui nous plonge dans l’horreur vécue par les enfants et leurs familles en 2012. On suit notamment une jeune fille, Phionah, qui m’a beaucoup touchée.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Ce roman a un effet Waouh ! Il est très dur, car les thèmes abordés sont d’une violence extrême et relatent des faits qui ont, malheureusement, existés. Mais la plume de l’autrice est sublime et nous happe dans cette aventure. J’ai été touchée en plein cœur. Clarence nous fait ressentir beaucoup d’empathie pour les victimes de son histoire. Il y a de nombreux rebondissements, et on alterne entre deux temporalités : 2012 et 2017. J’aime beaucoup cette construction, où on passe d’une époque à l’autre. Cela donne un rythme très dynamique à l’histoire et à la lecture. Ce roman est un vrai page-turner, impossible de le lâcher avant d’avoir le fin mot de l’histoire. Je suis conquise par ce roman et je n’ai qu’une hâte : découvrir les autres romans de Clarence Pitz.
L’idée lecture de Lucile :
Arhur et les Minimoys – Tome 1 : Les Minimoys – Luc Besson (Livre de poche)
Arthur a bien des soucis. Un promoteur rêve de saisir la maison de sa grand-mère dans laquelle il passe ses vacances. Pas question de compter sur ses parents qui l’ont déposé là sans un regard. Pas question non plus d’attendre son grand-père, disparu mystérieusement il y a maintenant quatre ans. Et puis, comble de malchance, Arthur n’a que dix ans… A moins que dans la bibliothèque du grand-père, un grimoire ne lui permette de passer “de l’autre côté”, au pays des Minimoys. Eux seuls peuvent encore tout sauver !
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Arthur est très jeune quand commence cette épopée, et il a donc encore l’innocence et le goût de l’aventure, sans les conséquences que donne cet âge. Alors cela me rappelle combien je l’étais aussi à son âge, et combien c’était agréable de n’avoir aucune répercussion dans sa vie. Il se jette à corps perdu dans un autre univers, dangereux, sans peur ni conscience de ce qu’il fait. Eh bien, c’est ça, l’enfance, pour moi !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Dans ce premier tome, le monde d’Arthur est particulièrement charmant, et tellement irréel, même lorsqu’il est encore avec sa grand-mère. C’est une lecture facile, dans le bon sens du terme, tout s’enchaine, sans conséquence grave pour qui que ce soit, et cela repose particulièrement le cerveau quand on en a besoin. Mais, dans les tomes suivants, le monde est plus approfondi, ce qui est aussi une bonne chose. Par ailleurs, toute cette idée qu’il existe un monde minuscule, juste en-dessous de nous, avec une vie beaucoup plus simple et belle, est une douce utopie, et renvoie donc à l’enfance. Une vie simple, qui n’est réellement perturbée par rien très longtemps, participe aussi à l’envie de lire ce livre.
L’idée lecture de Roseline :
Blanche-Neige – Louis-Pier Sicard (Les contes interdits / ADA)
Une femme coupable d’un crime dont elle n’a plus souvenir. Une évasion vers une forêt où la noirceur ne vient jamais seule. La découverte d’un manoir abandonné aux secrets bien cachés. Des bougies qui s’éteignent, des ombres qui se lèvent, des objets qui se déplacent d’eux-mêmes. Et des coups qui résonnent contre la porte, avant d’être défoncée…
Cette sombre réécriture du conte Blanche Neige et les sept nains est un plongeon dans les eaux noires et visqueuses de la démence, du complot et du meurtre ; un pas angoissant dans les ténèbres d’un passé oublié d’où les horreurs surgissent sans bruit ni crier gare. Il est déjà trop tard pour reculer – que fuirez-vous d’abord : le présent, ou le passé ?
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce livre car il y a quelques temps, en allant chez Cultura, je l’avais acheté, en souvenir de l’un de mes contes pour enfants préférés. Mais j’ignore pourquoi je ne l’avais pas encore lu. Aussi le thème a été une révélation : c’est maintenant ou jamais de lire ce Blanche Neige revisité, et de savoir si c’était ce que je supposais dans le domaine de l’horreur, s’il restait à la hauteur du conte originel…
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Le conte interdit, revisité à destination d’un public (très) averti, est une superbe idée, quand on aime le genre de l’horreur. Dans ce livre nous faisons la connaissance d’Emilie, une jeune femme internée en HP qui a tout oublié, son crime, la raison de son internement, qui vit un enfer en ce lieu. Elle arrive à s’enfuir grâce à un infirmier, elle se retrouve dans une étrange forêt, elle arrive dans un manoir hanté, hostile, où elle ne sera pas épargnée non plus. Elle va y subir beaucoup trop d’agressions sexuelles, ceci étant vraiment le point négatif du livre selon moi. C’était le premier conte interdit dans lequel je me plongeais, je pense que j’en lirai d’autres.
L’idée lecture de Hamida :
Hansel et Gretel – Yvan Godbout (Les contes interdits / ADA)
Une mère désespérée surprenant l’innommable dans le quatre pièces et demie miteux qu’elle partage avec son salaud et leur couple de jumeaux. Un frère et une sœur télépathes ayant sauvagement perdu leur innocence, avidement convoités par les serviteurs de Satan. Une adolescente rebelle à l’enfance éclatée servant de guide dans une métropole abritant anges et démons. Un prêtre et une sorcière cherchant à accomplir la plus ancienne des prophéties du Necronomicon. Deux enfants comprenant que si Dieu est une pure invention humaine permettant de vivre d’espoir, le diable lui, existe bel et bien. ”Hansel et Gretel” était un conte pour enfants. Celui que vous découvrirez sous peu en est bien loin et risque de ternir à jamais votre part d’innocence. Êtes-vous réellement prêt pour cette balade dans les plus sombres abysses de l’âme humaine ?
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pour ce Club de lecture, j’ai d’abord tenté de me plonger dans quelques récits de mon enfance… Sans toutefois y parvenir… Peut-être ai-je déjà trop vieilli ? Et puis j’ai décidé d’interpréter le thème à ma manière, et je me suis plongée dans ce bouquin, qui traîne depuis un moment dans ma PAL : Je l’avais acheté peu de temps après sa sortie, de mémoire c’était le début des Contes interdits dont l’idée générale (proposer une réécriture horrifique et trash d’un conte célèbre) m’intéressait autant qu’elle m’intriguait… La polémique autour de ce titre m’a finalement découragée… Jusqu’au Club de Lecture qui nous occupe !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Alors… En toute honnêteté, je n’ai pas aimé cette lecture, mais pas pour la sinistre polémique qui l’a mise sur le devant de la scène et a valu à son auteur un passage devant les tribunaux. Oui, il y a des scènes dérangeantes, choquantes, nauséabondes mais n’est-ce pas pour mieux dénoncer ces crimes abjects commis sur les enfants ? Pour ma part, je l’ai compris et interprété comme tel.
Ce n’est effectivement pas un roman à glisser en toutes les mains, c’est effectivement trash, très trash même… Mais j’ai surtout eu beaucoup de mal avec l’intrigue elle-même. Je n’ai évidemment pas su m’accommoder des personnages et le récit vire rapidement au grotesque, ce qui m’a finalement rendu la lecture assez pénible… Outre une écriture à laquelle je n’ai pas su m’habituer, c’est finalement un zéro pointé… Ce sont des choses qui arrivent, au moins j’ai pu me forger mon propre avis…!
L’idée lecture d’Alice :
L’histoire sans fin – Michael Ende (Hachette Romans)
À première vue, Bastien Balthasar Bux n’a rien d’un héros. Les héros sont grands, beaux et forts. Les héros ne courent pas sous la pluie pour se réfugier dans les librairies obscures et échapper ainsi à leurs camarades de classe. Ils ne volent pas non plus les vieux livres pour aller les dévorer dans les greniers de l’école… Bastien n’a pas pu résister. C’est comme si ce livre l’appelait. Son titre ? L’Histoire sans fin. Le garçon plonge dans un univers peuplé de mille créatures étonnantes : elfes nocturnes chevauchant des chauves-souris, Mange-Pierres, escargots de course, tortues millénaires et lions multicolores, Atréju, l’enfant guerrier sans peur et Fuchur, son fidèle Dragon de la Fortune… Toutes vouées à disparaître, avalées par le Néant, ce mal mystérieux qui ronge le Pays Fantastique. Bastien se trompait. Lui aussi a l’étoffe d’un héros. Et avant la dernière page du livre, son rôle lui sera révélé…
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Retomber en enfance… Le film qui a été adapté à partir de ce roman a bercé mon enfance. Je me demande même si ce n’est pas ce qui m’a donné mon goût pour la lecture. S’imaginer vivre de folles aventures, prendre la place des personnages, imaginer les décors… Et bien d’autres choses : c’est ce que nous permet un livre quand on s’y plonge !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
J’ai adoré ! J’y ai retrouvé tout l’esprit du film avec des détails en plus ! C’était incroyable de se replonger dans cette aventure et d’imaginer de nouveaux décors, de participer à de nouvelles aventures !
J’ai retrouvé Bastien, Atreyu et tous les différents univers de ce livre qui a été un enchantement. Mais un livre, ce sont aussi des souvenirs… C‘est incroyable ce qu’un livre peut avoir comme pouvoir ! Lire ce roman m’a replongée des années en arrière, je me suis revue, enfant, à dévorer le film que j’ai dû regarder des dizaines de fois, mais aussi à jouer avec mes Barbies de l’époque (rires) ! Ce fut un vrai bon moment de lecture. Si vous avez vu le film, n’hésitez pas ! En plus, la nouvelle édition est vraiment très belle, ce qui donne encore plus de plaisir à la lecture.
L’idée lecture d’Aurélie :
Cueillette et le Prince de Feu – Franck Thilliez (auteur) et Héloïse Mab (Illustratrice)
Il était une fois Cueillette, une petite fille qui vivait au Pays Noir, un pays triste et sans couleurs. Un matin, elle vit passer un prince dont le cheval portait des sacoches remplies de pommes… rouges ! Un fruit tomba de la monture mais l’animal et son maître disparurent si vite dans les bois que Cueillette ne put le rendre à son propriétaire. D’où pouvait bien provenir cette pomme si colorée ?
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Si j’ai découvert la jolie collection « Une histoire et… OLI » grâce à Olivier Norek et son “Lapin Shérif” en 2021, je n’en avais jamais lu aucun autre… Alors même que j’en ai offert un autre à plusieurs reprises ! En effet, « Cueillette et le Prince de Feu », imaginé par le talentueux Franck Thilliez, s’est retrouvé au pied de quelques sapins pour régaler de jeunes lecteurs l’an dernier… Sans m’être moi-même gâtée : Une ineptie que je me suis empressée de réparer à PolarLens en mars dernier, et le thème de mon dernier Club de Lecture m’a offert l’occasion de m’y plonger sans qu’on ne puisse me reprocher d’avoir « légèrement » dépassé l’âge… De toute façon il n’y a pas d’âge pour bouquiner !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
L’histoire est simple et connaît certes quelques facilités (qui ne sauront sans doute pas résister à nos jeunes lecteurs aguerris…), mais n’en demeure pas moins croquignolette. On rencontre l’adorable petite Cueillette au cœur du Pays Noir (un clin d’œil au bassin minier ?) à travers les magnifiques dessins d’Héloïse Mab dont je tiens absolument à saluer le remarquable travail, qui vous fera immanquablement craquer.
Peu à peu l’histoire prend des couleurs comme des valeurs, gagne en beauté pour mieux nous rappeler que le bonheur ne se trouve pas dans la quantité et que tous les trésors ne sont pas d’or ou d’argent.
Aussi c’est chou comme tout, à n’en point douter… Mais ce que je vous conseille plus encore pour une expérience sublimée, c’est d’admirer les dessins en écoutant l’histoire lue… Par l’auteur lui-même : Oui mes Bookinautes, c’est tout à fait possible en écoutant le podcast.
Vous voici à la fin du bilan du Club de Lecture de juin… Laissant place au thème du Club de Lecture de l’été, et nous avons deux mois pour nous y consacrer, tous ensemble :
Pendant les vacances, j’en profite : je revisite mes classiques !
Cela va sans dire, mais cela va toujours mieux en le disant, aussi je vous rappelle les quelques petites modalités de participation : com
– On s’inscrit par mail jusqu’au 22 juillet 2024 à l’adresse suivante : aurelie.deslivresetmoi7@gmail.com
– On bouquine
– On répond aux deux petites questions…
* Pourquoi avoir choisi ce livre ?
* Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Le tout en un maximum de dix lignes, transmises par mail à la même adresse au plus tard le 19 août 2024 !
Parce que l’été, c’est fait pour bouquiner… Comme toutes les saisons, vous en conviendrez ! Je suis curieuse de découvrir dans quelles lectures vous allez maintenant vous plonger… Mais pour avoir la réponse, je vous donne rendez-vous le 31 août 2024 dans la Gazette du Lecteur, puis directement sur le blog début septembre pour un bilan complet… Suivi d’une nouvelle aventure ! Ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bel été, d’excellentes vacances… Et lisez bien !