Mes petits Bookinautes adorés : Je vous salue ! J’espère que ce premier mois 2025 vous a apporté entière satisfaction, notamment en termes de lecture, évidemment ! Et pour démarrer l’année dans la douceur et l’optimisme (ou pas ^^), le Club de Lecture s’est réuni autour du thème suivant :
Pour 2025, glissez vos vœux dans votre lecture !
Un thème pas si aisé qu’il n’y paraît, qui a tout de même su inspirer 16 aventuriers enthousiastes et passionnés… Pour 16 bouquins que je vous laisse découvrir à travers ce bilan : Bonne lecture !
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L’idée lecture de Nathalie : Délivrées – Delilah S. Dawson (Sonatine)
Et si la peur changeait de camp ?
En apparence, Chelsea Martin mène une existence idéale. Mariée à David, son amour de jeunesse, mère de deux filles, elle ressemble à s’y méprendre à une femme comblée. Mais au sein de la maison où habite le couple, Chelsea étouffe. Pire, elle rase les murs. Une assiette sale dans l’évier, une tenue négligée, le dîner qui n’est pas prêt… Il suffit d’un rien pour soulever la terrible colère de David, assez pervers pour violenter sa famille sans laisser de traces. Chelsea est prise au piège. La situation paraît sans issue. Jusqu’au jour où une étrange épidémie fait son apparition. Ses symptômes ? De la fièvre, un excès de salive… et des accès incontrôlables de violence. Est-ce l’occasion dont rêvait Chelsea pour échapper à son triste sort et protéger ses filles ?
Grinçant, provocant et impossible à lâcher : avec Délivrées, Delilah Dawson dresse le portrait de la parfaite famille dysfonctionnelle américaine, précipitée par les événements dans une spirale de violence d’une redoutable actualité. Mieux qu’un roman : une grenade dégoupillée !
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Janvier, c’est la période de l’année où l’on s’échange des vœux de « bonne année, bonne santé », etc. D’une manière générale, on souhaite pour nos proches que tout aille bien. Moi, j’aimerais penser à celles pour qui tout ne va pas bien. Jamais. Parce qu’elles sont engluées dans une vie dont il n’est pas si facile de s’extirper. Alors ces vœux, ce thème, ça m’inspire « Délivrées » de Delilah S. Dawson, dont la première phrase du résumé est : Et si la peur changeait de camp ? Voilà ce que je souhaite du fond du cœur à toutes celles qui en auraient besoin…
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? J’ai eu un immense coup de cœur pour cette lecture, où l’on plonge dans un monde en proie à un nouveau virus qui pousse les personnes ordinaires, dans un accès de rage passager dont elles ne gardent ensuite aucun souvenir, à exterminer la personne qui se trouve à leur portée avec le premier objet venu. Et voilà cet axe pris par l’auteure, avec la Violence (du nom de ce nouveau mal) comme réponse à la violence que connaît Chelsea, la petite, sans v majuscule, cette basse violence imposée par l’homme qui se croit tout puissant et qui estime que la femme doit lui être entièrement soumise. Et tandis que les gens tentent de s’organiser, de survivre, et surtout d’éviter de se transformer en arme mortelle, l’auteure parsème ses lignes d’une vraie analyse acerbe de la société actuelle. Qu’il s’agisse de la gestion sanitaire ou de la morale incertaine des gens riches, en passant par la lâcheté des hommes violents, l’auteure peint un tableau grinçant, et l’on ne peut qu’exulter à la lecture de certaines solutions ! Finalement, de manière très métaphorique, c’est la délivrance des femmes que nous offre l’auteure et, avec elles, l’espoir pour toutes celles qui souffrent. Qu’elle soit physique ou psychologique, aucune forme de violence ou de soumission n’est tolérable, et cette histoire de résilience et de résurrection est particulièrement bien amenée, divertissante et jubilatoire !
L’idée lecture d’Elodie : Il est grand temps de rallumer les étoiles – Virginie Grimaldi (Fayard/Livre de poche)
Anna, trente-sept ans, croule sous le travail et les relances des huissiers. Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l’observe depuis la bulle dans laquelle elle s’est enfermée.
À dix-sept ans, Chloé a renoncé à ses rêves pour aider sa mère. Elle cherche de l’affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Lily, du haut de ses douze ans, n’aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu’il a quitté le navire.
Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Nous devions glisser nos vœux dans notre lecture… Et quoi de mieux que le très joli titre de ce roman pour souhaiter le meilleur à chacun ?
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? J’ai aimé le voyage introspectif de cette maman et de ses filles, mêlant humour et émotions. Virginie Grimaldi a su trouver les mots justes pour toucher son lectorat sans aller dans le pathos.
Ce livre fait du bien, et a le mérite de nous faire réfléchir quant aux priorités qu’il faudrait s’accorder pour être en paix avec soi-même.
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L’idée lecture de Camille : Meurtres et charlotte aux fraises – Joanne Fluke (Cherche Midi/Points)
Hannah va participer au concours du meilleur pâtissier de la ville. L’occasion rêvée d’offrir une excellente publicité à sa boutique de cookies. Mais Boyd Watson, entraîneur de l’équipe de basket du lycée, est retrouvé mort, le visage écrasé dans la charlotte aux fraises de notre pauvre Hannah. Cette dernière est bien décidée à enquêter sur cette mort suspecte…
Pourquoi avoir choisi ce titre ? J’ai choisi ce livre, déjà parce qu’il me fait sortir de ma zone de confort littéraire, mais pas trop quand même. Nous sommes ici sur du cosy mystery. Puis quelque part, je suis attachée au personnage principal… Sur bien des points, elle me ressemble. De plus, et c’est quand même le but, il est dans le thème choisi « Pour 2025, glissez vos vœux dans votre lecture ».
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Comme la plupart des cosy mysteries, cette lecture fait du bien. Véritable page-turner, on suit les traces d’une tenancière de bar à cookies, enquêtrice à ses heures perdues. On y retrouve, la sœur fashion victime, la mère trop mère, les clients gourmands, l’associée dévouée… Caricaturale à souhaits, Hannah Swensen est la pièce maîtresse de ces aventures. Ce personnage ose s’affirmer avec ses qualités, ses défauts, ses opinions et ses idées bien arrêtées ! Bref, elle incarne, à sa façon, tout ce que j’aimerais être, et tout ce que je souhaite à chacun d’être. Soyez vous-même, et soyez heureux ! Autre élément, et pas des moindres, je m’étais toujours dit que mon métier de rêve serait de tenir un salon de thé-librairie, mais pas classique, un peu farfelu… Tout ce qu’on retrouve dans les cookies du Cookie Jar… Coïncidence ?
L’idée lecture de Béatrice : Fort Alamo – Fabrice Caro (Gallimard)
« Alors qu’autour de moi tombaient les corps, Fort Alamo était en passe d’être pris. » Devant la caisse du supermarché, Cyril maudit en silence le type qui l’a doublé l’air de rien. Quelques minutes plus tard, le resquilleur s’effondre sur le carrelage, foudroyé. Pour Cyril, père de famille sans histoires, c’est le début d’une série de faits similaires qui le plongent dans une angoisse existentielle. Ou est-ce plutôt la disparition récente de sa mère, la nécessité de vider la maison de son enfance ? À moins que ce ne soit Noël qui approche, les cadeaux à trouver, le repas chez la belle-sœur… Mêlant l’humour et la mélancolie, l’acidité et la tendresse, Fabrice Caro excelle dans l’art du gag métaphysique.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Pour ce premier thème de l’année, j’avais plusieurs idées, mais rien ne me satisfaisait pleinement. Rien, jusqu’à ce que je lise « Fort Alamo », le dernier roman de Fabrice Caro.
Et cette question que je me suis posée à la fin de ma lecture : est-ce que j’aimerais, moi aussi, comme Cyril, le narrateur, avoir le super pouvoir de faire mourir d’un AVC toutes les personnes qui m’irritent au quotidien par leurs incivilités ?
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Ce livre raconte une courte période de la vie de Cyril (le mois qui précède Noël), un prof d’histoire-géographie tout ce qui a de plus banal (ce qui n’a rien de péjoratif ici). Il est marié, a deux enfants, vit en banlieue dans un pavillon avec jardin. Et dans cette période de frénésie de Noël, Cyril doit se débattre avec les cadeaux (il n’a jamais aucune idée), la vente de la maison de sa mère qu’il repousse alors que son frère le presse, et une belle-sœur particulièrement pénible.
Tout commence lorsque, alors qu’il faut la queue à la caisse d’un supermarché, un homme lui passe devant. Ça irrite Cyril, mais il ne dit rien, il ne dit jamais rien d’ailleurs. Mais cette fois-ci, sitôt que l’homme a payé ses achats, il s’effondre, foudroyé par un AVC. Evidemment, tout cela ressemble à une coïncidence. Mais la scène se reproduit plusieurs fois. Cyril finit donc par croire qu’il a un super-pouvoir : celui de faire mourir d’un AVC toutes les personnes qui l’irritent par leurs incivilités. Au début euphorique, Cyril va vite comprendre qu’il va devoir apprendre à gérer ce pouvoir. Parce que Noël approche, et que le repas a lieu chez son irritante belle-sœur. Et s’il la tuait ? Comment éviter ça ?
Comme à son habitude, à partir d’un moment de la vie quotidienne dans toute sa banalité, l’auteur extrapole et écrit un roman à la fois drôle, touchant et, au fond, qui explore ce qu’est le « vivre ensemble ». Comme à chaque fois que je plonge dans un livre de Fabrice Caro, je plonge, tête baissée, dans son univers, plein de digressions loufoques et profondément humain. Et je ne boude pas mon plaisir. J’ai préféré « Le discours », paru en 2018 (où le « problème » des cadeaux apparaissait déjà), mais il m’a plu et il mérite d’être lu, au moins parce qu’il pose des questions sérieuses sans se prendre au sérieux, et que la légèreté, ma foi, c’est toujours bon à prendre.
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L’idée lecture de Geneviève : Tout un été sans Facebook – Romain Puértolas (Le Dilettante/Livre de Poche)
Agatha Crispies est lieutenant de police de la petite ville de New York, Colorado, 150 habitants. Et surtout animatrice d’un club de lecture durant les longues journées où il ne se passe rien. Lorsque survient (enfin !) un meurtre, Agatha se lance dans une enquête fiévreuse durant laquelle on titille une voisine au nom imprononçable, observe un écureuil radioactif, croise un bûcheron au nom de sanitaires, rencontre le Shakespeare du pressing et Old Joe le garde-barrière. Tout cela rythmé par l’ingestion frénétique de donuts au chocolat, à mesure que les morts s’empilent et avant d’aboutir à une solution, cristalline et évidente. C’est Miss Marple s’invitant chez les Simpson, Twin Peaks rebalisé par les frères Coen.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Dans le recueil « 13 à table » de 2024, j’avais découvert la nouvelle de Romain Puértolas. Mais comme une nouvelle, c’est un peu court, la sortie de ce roman de ma PAL s’imposait pour connaître un peu mieux l’univers de cet auteur.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Plantons le décor : Un village de 150 âmes où le réseau ne passe pas. Des situations cocasses, des meurtres originaux. Des personnages hauts en couleurs, dont Agatha Crispies, lieutenante de police mais aussi dévoreuse de livres et de donuts, le shérif Macdonald, sans oublier Scholl, le médecin légiste, et bien d’autres…
Un ton truculent, une aventure délirante où les sourires et le rire sont au rendez-vous tout au long de cette lecture. C’est un livre drôle, léger. J’ai beaucoup aimé le titre de chaque chapitre, tout comme les références littéraires. C’est une véritable ode à la littérature et aux bienfaits de la lecture. Ce roman vous donnera la banane ! Quoi de mieux pour débuter cette nouvelle année et passer un bon moment ?
L’idée lecture d’Aurélie : Shaman – Saison 3 : L’aventure stellaire – Tome 1 : La Messagère des arbres – Tigran (Mama éditions)
De retour en contrées sibériennes après son périple amérindien, la jeune Seta, fille de Tangri et de Hilga, est à présent une adolescente en quête d’expériences et de connaissances. L’heure est venue pour elle de renouer avec le chamanisme des grandes forêts sauvages avant de partir à l’aventure pour découvrir les mystères d’anciennes civilisations.
Troisième saison de la série Shaman, L’Aventure stellaire nous plonge dans une quête spirituelle entre plusieurs cultures. Un cheminement aux frontières du réel et à la découverte de pouvoirs subtils – pour que le chant de l’âme soit entendu et ses lumières partagées.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? 2024 s’étant révélée particulièrement difficile, je souhaitais débuter 2025 sous les meilleurs auspices… Après ma découverte de la saga « Shaman » à travers ses deux premières saisons l’an dernier (« L’aventure mongole » puis « L’aventure amérindienne »), il m’a paru évident de faire de « L’aventure stellaire » ma toute première lecture de l’année, persuadée qu’elle allait me faire du bien… N’est-ce là ce qu’on peut souhaiter de mieux pour ces longs mois qui nous attendent ?
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Si Tangri reste notre narrateur et notre meilleur guide pour continuer cette quête spirituelle, c’est avec Seta et Yassin que l’on explore de nouveaux horizons, de nouvelles dimensions, deux cultures qui se mêlent et s’entremêlent jusqu’aux confins du réel pour mieux nous enrichir et nous éclairer.
Seta a bien grandi et beaucoup appris au fil des tomes, et c’est précisément cette jeune fille qui fait le trait d’union entre le passé et le futur pour mieux s’emparer du présent, mieux l’appréhender pour nous offrir un enseignement tout à la fois intemporel et d’une captivante modernité. « Avec elle, la nouvelle alliance entre l’humain et les règnes, tous les règnes, visibles et invisibles, va pouvoir être initiée ».
Âgé peu ou prou du même âge, Yassin est un jeune égyptien dont on fait la connaissance à travers ces pages pour mieux l’accompagner dans un parcours initiatique qui nous concerne autant que lui, faisant ainsi le lien entre les civilisations, à travers le temps comme l’espace et jusqu’au cœur… Des étoiles. A la recherche de ressources essentielles dont on a oublié qu’elles se trouvaient en nous.
Ainsi l’aventure s’annonce véritablement stellaire et indubitablement passionnante. Le message n’est pas encore délivré, l’initiation ne fait que commencer… Mais il me tarde de retrouver la plume tout à la fois envoûtante et sensible de Tigran pour mener à bien cette fabuleuse expérience qui transcende les mondes et nous reconnecte, tant avec la nature qu’avec nous-même.
En bref et vous l’aurez sans doute déjà deviné, j’ai démarré l’année de la plus belle et puissante des manières !
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L’idée lecture d’Aurore F. : La route est belle – Hervé Maurel (L’Echarpe d’Iris)
On sait que la vie peut parfois réserver des surprises, mais pour Natacha et Pierre, elle s’amuse à enchevêtrer les destins. Ainsi, à la faveur d’une rencontre aussi insolite qu’improbable entre cette conductrice de poids lourds et ce peintre fortuné, l’audace narrative consiste ici à inverser les rôles traditionnellement assignés aux hommes et aux femmes. Pendant que l’une jongle avec ses multiples obligations de mère, de routière et de femme, l’autre souffre de solitude malgré son aisance financière et sa passion viscérale pour l’art. En découvrant alternativement les quotidiens des deux protagonistes, et au-delà de l’histoire d’amour en devenir, l’auteur tisse par touches subtiles une fresque sociologique percutante qui nous mène au cœur des luttes intimes de chacun. À travers le métier de son héroïne, le roman met particulièrement en lumière le rôle des femmes dans un monde dominé par les hommes, ainsi que les défis constants que les premières doivent relever. Le lecteur prendra également plaisir à voyager dans un passé récent, découvrant les défis auxquels les travailleurs de tous les horizons sont confrontés. Et la lutte n’est pas finie ! La route est belle de Hervé Maurel est bien plus qu’une histoire sentimentale ; c’est une exploration des chemins sinueux de la vie et des croisements qui forment nos destins. Natacha, figure centrale, brosse un magnifique portrait de femme moderne et combative, rendant hommage à la complexité et à la richesse du rôle occupé par toutes.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Un livre avec un titre plein d’optimisme pour démarrer cette année 2025… Voilà qui me semble particulièrement adapté pour commencer l’année !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Une histoire très belle, romantique à souhait, mais qui ne se contente pas de cela. Les deux personnages nous font pénétrer leurs univers respectifs. Nous allons remonter l’enfance et l’adolescence de Natacha et Pierre, et découvrir ce qui a fait d’eux ce qu’ils sont aujourd’hui. Un chemin de longue haleine pour se construire, prendre son envol, mais aussi s’assumer et s’aimer soi-même. Les deux ont choisi des voies en dehors des sentiers battus, mais ils se sont trouvés. Une très belle histoire, à la fois récit romantique et roman sociétal. Une jolie découverte.
L’idée lecture de Lucile : Relic – Douglas Preston & Lincoln Child (J’ai lu)
Le Muséum d’histoire naturelle de New York prépare une grande exposition sur les croyances mystiques des peuples primitifs. Mais une série de meurtres sauvages sème la panique… D’où vient cette présence mystérieuse qui semble hanter les recoins du musée ? C’est ce que Aloysius Pendergast, expert du FBI, est bien décidé à découvrir. La réponse pourrait-elle se trouver dans les sous-sols, là où ont été oubliées ces mystérieuses caisses, derniers vestiges d’une expédition en Amazonie dont personne n’est revenu ?
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Mon vœu pour 2025 ? Pouvoir continuer à voyager, et à me laisser surprendre !
Et l’inspecteur Pendergaast fait partie de ce qui y contribue.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Ce livre, et toutes ses suites que j’ai hâte de dévorer, sont à la fois une ode à la Nouvelle Orléans, où j’ai bien l’intention d’aller un jour. Mais, tout le long de ce livre, flotte l’ambiance fantastique qu’on pouvait retrouver dans « Le Horla » de Maupassant, où on se laisse happer. Tellement que, parfois, on ne se rend pas compte qu’on n’a pas dormi de la nuit !
Je vais dévorer les suites le plus vite possible ! Inspecteur Pendergaast, je suis votre première fan ! Jusqu’au bout, on se demande si on va basculer dans le merveilleux ou s’il y aura une explication logique… Et j’adore ça !
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L’idée lecture de Margaux : Une belle vie – Virginie Grimaldi (Fayard/Livre de poche)
Emma et Agathe Delorme ont grandi l’une contre l’autre, mais sont pourtant très différentes. La plus jeune, bordélique et ardente, a toujours pris toute la place dans le bain, dans la chambre et dans le cœur de sa grande sœur. Après cinq ans d’un silence inexpliqué, Emma donne rendez-vous à sa cadette dans la maison de vacances : Mima, leur grand-mère adorée, n’est plus. Il faut vider les lieux et faire le tri dans les souvenirs. Elles ont une semaine pour tout se dire et rattraper le temps perdu. Les sœurs Delorme parviendront-elles à réparer le passé ? Dans la beauté de cet été au Pays basque, où leur enfance cogne à la porte, résonne la force de leur histoire.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Pour le thème de ce mois-ci, j’ai décidé de trouver un roman au titre positif. Mais il me fallait également un contenu qui soit porteur d’un beau message. Je ne suis pas une habituée des romans de cette autrice, mais le titre et la couverture m’ont beaucoup parlé. Finalement, quel meilleur vœu peut-on souhaiter à quelqu’un que d’avoir « Une belle vie » ?
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Je ne connaissais cette autrice que de nom. Je n’avais donc pas d’a priori concernant sa plume et ne savais pas exactement ce que j’allais trouver dans ce roman qui me sort de ma zone de confort. Je craignais que cela ne corresponde pas à mes goûts, mais force est de constater que je me suis trompée. J’aime les romans qui traitent des liens familiaux, et particulièrement lorsqu’ils abordent les relations fraternelles. A ce titre, je n’ai pas été déçue. Les deux personnages principaux que sont Agathe et Emma sont attachantes. Légèrement caricaturaux sur les premiers chapitres, l’autrice a cependant su leur donner une véritable profondeur ensuite, rendant leur relation unique et crédible. Le livre est également faussement « feel good » car, malgré le joli message porté, empreint de poésie et de pardon, il aborde également des thématiques dures. C’était une très belle découverte pour ma part, et je le conseille vivement à quiconque souhaiterait lire un roman court mais qui transcende par les émotions qu’il procure.
L’idée lecture de Maud : Complètement retournés – Jean-Luc Menet (M+ éditions)
Après une journée caniculaire, un orage éclate au-dessus de Samain-sur-Clopette, petit village du Nord où réside « Gôt’ché » Maurel. Soudain, la foudre s’abat sur un saule planté des années plus tôt par son voisin Armand. Or ce dernier est absent ; il séjourne chez Aurélie, son ancienne compagne, qui s’est jadis exilée en Ardèche pour fuir un terrible secret. Au même moment, à trois cents kilomètres de là, Patricia, l’épouse de Gôt’ché, pressent un danger imminent. Accompagnée de son petit-fils Ethan, elle entreprend alors de retourner dans son ancienne maison.
S’ensuit une incroyable série d’événements réunissant une galerie de personnages aussi excentriques que déterminés : André, un médecin alcoolique et dépressif ; Odette, la voisine surnommée Miss Marple ; Mélanie, la bru d’Odette, la seule avec Ethan, à garder la tête froide ; Géraldine et Alex, un couple atypique ; et bien sûr Patricia qui s’autoproclame cheffe des opérations. La fine équipe se lance alors dans une enquête rocambolesque au cours de laquelle elle devra dévoiler des secrets profondément enfouis. Au propre comme au figuré.
Avec Complètement retournés, Jean-Luc Menet nous offre un nouveau polar déjanté où l’amitié et l’humour s’entremêlent pour faire éclater la vérité.
Au pied de l’arbre, la terre sera complètement retournée, mais nos acolytes le seront tout autant.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? J’ai envie de folie et d’imprévus pour cette année. Je souhaite qu’elle soit riche en surprises et en émotions. Que cette année soit donc complètement retournée ! 😊 C’est tellement chouette quand la vie nous surprend (dans le bon sens). Et j’en profite pour souhaiter à tout le monde un petit vent de folie qui illumine son quotidien.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Dans « Complètement retournés » de Jean-Luc Menet, on retrouve avec grand plaisir les personnages déjà rencontrés dans « Complètement frappés ». Bien que ce roman puisse se lire indépendamment, les fidèles de l’auteur reconnaîtront immédiatement son univers déjanté et son humour irrésistible.
L’histoire est un mélange explosif de polar et de comédie, portée par des personnages attachants, des messieurs-mesdames tout-le-monde pris dans une avalanche de situations rocambolesques. Et c’est là tout le talent de Jean-Luc Menet : il parvient à rendre ces péripéties complètement folles, mais crédibles dans le contexte qu’il crée. On ne se pose pas de questions, on se laisse embarquer, guidé que l’on est par une plume pleine de malice et un rythme effréné. Il se passe toujours quelque chose, pas une page de creux, pas un moment d’ennui.
Gôt’ché, le personnage principal, forme avec ses voisins, amis et proches une équipe aussi hétéroclite qu’attachante. On a l’impression de faire partie de leur bande, tant leurs interactions sonnent justes et sont empreintes de belles valeurs humaines. Jean-Luc Menet mêle habilement humour, camaraderie et action, créant un cocktail qui séduit autant qu’il amuse.
Pour couronner le tout, l’humour de l’auteur résonne parfaitement avec le mien : plusieurs blagues auraient pu sortir de ma propre bouche ! Une vraie connexion qui renforce mon coup de cœur pour ce roman.
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L’idée lecture de Sarah : Les meurtres zen – Tome 1 : Des meurtres qui font du bien – Karsten Dusse (Cherche Midi/Pocket)
Premier des « Meurtres Zen », Meurtres en pleine conscience, adapté sur Netflix, a créé un nouveau genre mêlant crime et bien-être.
Vous êtes anxieux, tendu, surmené ? La méditation de pleine conscience est ce qu’il vous faut. Sous la pression de sa femme excédée d’avoir à supporter un mari trop stressé, Born Diemel a décidé de sauter le pas et de consulter un coach afin de retrouver la paix intérieure.
Mais quand, comme lui, l’on est avocat du crime organisé, que notre principal client est un mafieux aussi dangereux qu’imprévisible, il est parfois difficile de dire stop et de se débarrasser de ce qui nous encombre.
À moins de trouver une solution vraiment radicale… pour éliminer tout ce qui nuit à notre sérénité. Et enfin profiter du moment présent.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Parce que la fin d’année a été une horreur, parce que je n’ai jamais assez de temps pour moi, parce que supporter les autres, proches et moins proches, c’est parfois difficile quand on est épuisé… Et parce que le Code pénal m’interdit de laisser libre court à mes pulsions… Bref, il fallait un dérivatif et le titre me laissait croire que l’auteur partageait – plus ou moins – mes besoins du moment…
Qu’as-tu pensé de ta lecture ? Soyons honnête, l’auteur a un humour décapant et j’ai adoré le côté décalé du héros qui suit avec une application d’écolier les préceptes que son coach de vie s’efforce de lui inculquer… Tout en les arrangeant à sa sauce, selon les besoins du moment. Cela donne un roman jouissif où Bjorn, notre avocat en pleine reconstruction et découverte de ses « vrais » besoins, fait un ménage pour le moins radical dans tous les éléments toxiques de son existence, en prétextant les enseignements de son psy pour s’arranger avec sa conscience, qui devient de moins en moins stricte. Entre l’immoralité intrinsèque mais polissée du héros, la dérision assumée avec laquelle l’auteur traite les nouveaux préceptes de développement personnel – nouvelle religion de notre époque – et les situations toujours plus cocasses, j’ai passé un excellent moment de détente et de légèreté, tout en décalage et en second degré. Le rire guéri tous les maux, et j’ai encore eu la preuve que cela fonctionne, même sur ma mauvaise humeur !
L’idée lecture de Roseline : Faites vos vœux ! – Martine Magnin (Evidence éditions)
Offrir ses vœux est au cœur de la tradition. L’auteure s’est interrogée sur les motivations et le sens caché sous nos mots et sur les vertus possibles des vœux que nous formulons tous et sur les bonnes résolutions que nous nous proposons de suivre. Elle a décidé de recueillir nos rêves et nos souhaits, et d’analyser les subtilités enfouies sous nos déclarations. Avec humour, ce texte dépeint notre société au travers de ces démarches traditionnelles. Ce texte repère nos travers et nos secrets et les décortique allègrement, mais il sait aussi nous émouvoir par des rêves aussi bouleversants qu’inattendus.
Un livre à lire, à offrir, à souhaiter !
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Offrir ses vœux, c’est la tradition du mois de janvier. Alors j’ai pris le thème au pied de la lettre en me plongeant dans ce petit livre de 176 pages.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? L’auteure s’est interrogée sur les motivations, le sens caché sous nos mots et les vertus possibles des vœux que nous formulons, sur les bonnes résolutions que nous nous proposons de suivre, ce que nous faisons toutefois rarement. Martine Magnin a décidé de recueillir des rêves et des souhaits pour analyser les subtilités enfouies sous les déclarations. Avec humour, elle dépeint notre société au travers de ces démarches traditionnelles. Elle a réussi à repérer les travers et les secrets. En les décortiquant, elle sait même nous émouvoir, nous bouleverser par certains textes inattendus. Je conclurai comme le résumé : Un livre à lire, à offrir, à souhaiter.
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L’idée lecture d’Ingrid : Les fragments du cœur – Marion Fritsch (Albin Michel)
« J’ai aimé tout de nous et même le chagrin, je l’ai serré contre moi jusqu’à en faire de l’amour. »
Née en 1991, Marion Fritsch a créé son compte Instagram « Un livre Une histoire » en 2023. A l’époque où le discours amoureux se flétrit, comment réinventer les sentiments ? Dans Les Fragments du cœur, son premier livre, Marion Fritsch fait le récit d’une histoire d’amour à travers ses quatre saisons, et pose les enjeux nouveaux d’une émotion universelle, entre passion et résilience.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Pour 2025, je vais être égoïste (pour une fois !) et je me souhaite de me reconstruire. Comme mon petit cœur a été malmené l’année passée, mon choix s’est tout naturellement fait vers ce livre, afin d’essayer d’en rassembler mes fragments.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Je l’ai repéré par sa couverture, je l’ai ouvert, lu une ou deux phrases, puis je l’ai reposé, me disant qu’il serait trop rapide à lire. Mais en continuant ma balade dans ma librairie, les phrases ont continué à faire sens dans mon esprit et je suis retournée le feuilleter pour finalement l’acheter !
Ce n’est pas un roman, il n’y a pas d’histoire, sinon celle de l’amour. Il se divise en quatre parties illustrées : les quatre saisons. Les phrases sont sous forme d’haïkus (petits poèmes japonais), et je conseille de ne pas le lire d’un coup mais plutôt d’en lire quelques passages, de s’en imprégner puis d’y revenir quelques temps plus tard. C’est un livre qui se lit et se relit à volonté.
Certains passages ont fait écho à mon cœur, à mon vécu et m’ont permis d’avancer. C’est une ode à l’amour ainsi qu’à la résilience.
L’idée lecture de Hamida : Et viva la vida ! – Sophie Jomain (Charleston)
Porter une jupe, une robe courte ou un short, aller à la piscine sans paréo, manger gras ou trop sucré en public, chanter devant des gens, faire un bébé…
La liste des choses que s’interdit Marnie est longue. Car Marnie ne s’aime pas. Et puisque les séances de psy ne sont pas franchement concluantes… Il est grand temps de se bousculer !
Poussée par son entourage, elle accepte une proposition folle : suivre Fran, une femme rayonnante et sans complexes qu’elle connaît à peine, dans un road trip libérateur. Du Mont-Saint- Michel aux frontières de la Belgique, Marnie aura une semaine pour réaliser tout ce qu’elle n’a jamais osé faire, et devenir la femme qu’elle a toujours rêvé d’être !
Sophie Jomain signe une comédie pleine d’humour et de tendresse sur l’amitié féminine et la reconquête de soi.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Je dois avouer que ce thème m’a d’abord donné du fil à retordre… Que souhaiter pour 2025 ? Que ME souhaiter pour 2025 ? Quand on sait les temps si sombres, on a à la fois l’embarras du choix et l’obligation de ne pas oublier l’essentiel. Je me suis donc dit que célébrer la vie restait la meilleure des philosophies… Alors : « Et viva la vida ! »
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Ce n’est pas mon genre de prédilection, ayant une appétence certaine pour la littérature noire, mais j’étais persuadée que ce roman allait me plaire, et mon sentiment s’est confirmé au fil de ma lecture. En effet j’ai beaucoup aimé faire la connaissance de Fran et Marnie, j’ai adoré les suivre dans leur road trip un peu fou et passionnément exaltant. Je me suis beaucoup attachée à ces deux héroïnes qui nous donnent de belles leçons de vie… Dont on sait déjà tout mais dont on ne retient pourtant rien. Je ressors enchantée de ma lecture qui, oui, m’a fait beaucoup de bien : Il est temps de s’aimer !
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L’idée lecture d’Iris : Où tu seras reine – Chrystel Duchamp (Verso)
Qui entre dans cette maison n’en ressort pas vivant.
Maud, vingt-cinq ans, entretient une relation fusionnelle avec sa mère. Quand sa psychiatre lui explique que ce lien l’empêche de s’épanouir, la jeune femme décide de prendre ses distances avec la figure maternelle.
Jusqu’au jour où Maud découvre sur son répondeur un message paniqué de cette dernière. Un message qui se conclut par « Je l’ai tué ».
Maud se précipite dans la maison de son enfance. Commence alors une chasse au trésor funèbre qui va l’amener, pièce par pièce, à exhumer d’inavouables secrets de famille…
Un jeu de piste diabolique. Un suspense insoutenable. Une expérience de lecture inoubliable.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Difficile de trouver des vœux dans un roman aussi sombre et pourtant… Tout le monde reconnaît la référence à Jacques Brel dans ce titre, et c’est ce que je vous souhaite : « un domaine où l’amour sera roi et où tu seras reine ». Mais mon vœu le plus cher ? Que vous lisiez ce roman époustouflant !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Existe-t-il un lien plus fort que l’amour maternel ? Chrystel Duchamp nous offre un roman d’une noirceur abyssale, son œuvre la plus intime et la plus sombre.
L’histoire de Maud est une descente aux enfers glaçante. Cette jeune femme, tiraillée entre un amour maternel fort, peut-être asphyxiant par moment, et ses propres démons, se retrouve confrontée à des secrets bien enfouis. La maison de son enfance, véritable théâtre de drames, devient une métaphore de son esprit fracturé : chaque pièce recèle des ombres, des souvenirs, qui forment des révélations qui ébranlent autant Maud que nous, lecteurs.
À travers cette exploration pièce par pièce, l’autrice apporte un regard sans détour sur certains troubles psychologiques, comme la schizophrénie. Cette pathologie, ainsi que la maison d’enfance de Maud, deviennent ici des personnages à part entière.
La plume de Chrystel, déjà époustouflante, garde ce tranchant incisif, mais s’élève ici à un niveau supérieur. Plus élaborée, plus poétique, presque incantatoire, elle distille une poésie sombre, riche en métaphores, qui s’accorde parfaitement à l’ambiance oppressante. Ce style nous immerge au cœur de la psyché de Maud, afin que ses émotions nous happent entièrement. J’ai été à la fois spectatrice et prisonnière de cette spirale infernale dans laquelle est coincée Maud, incapable de détourner le regard ni de lâcher ce roman jusqu’au dénouement final.
C’est d’ailleurs dans cette exploration psychologique que l’autrice frappe le plus fort. À travers Maud, elle brosse un portrait poignant et implacable de la schizophrénie, des délires paranoïaques et des souvenirs fragmentés qui composent sa réalité déformée. Cette immersion est intense, presque insoutenable par moments, nous entraine, comme Alice, « au fond du terrier ».
Et puis, ce final ! Tout s’accélère, les pièces du puzzle s’imbriquent dans un enchaînement implacable… Si vous l’avez déjà lue, vous le savez : Chrystel Duchamp maîtrise l’art du twist final à la perfection et, ici, elle le pousse à son paroxysme. Ce dénouement, explosif et bouleversant, m’a laissée hébétée et m’a fait l’effet d’un uppercut.
Avec « Où tu seras reine », Chrystel Duchamp signe une œuvre magistrale, où la noirceur règne en maître. Ce roman, entre secrets et introspection, explore chaque thème avec une précision chirurgicale. Une plongée époustouflante dans les abîmes de la psyché, portée par une plume puissante et un final d’une intensité rare.
Un talent qui explose et un chef-d’œuvre du roman noir contemporain. Il est sorti le 17 janvier et vous savez ce qu’il vous reste à faire : foncez en librairie ! Alors, prêt.e.s ?!
L’idée lecture d’Aurore J. :
Bien être – Nathan Hill (Gallimard)
À l’aube des années 1990 à Chicago, en pleine bohème artistique, un homme et une femme vivent l’un en face de l’autre et s’épient en cachette. Rien ne semble les relier – elle est étudiante en psychologie, lui photographe rebelle. Mais lorsqu’ils se rencontrent enfin, le charme opère et l’histoire d’amour démarre aussitôt entre Elizabeth et Jack. Ils ont la vie devant eux et, même si leurs rêves et leurs milieux divergent, ils sont convaincus que leur amour résistera à l’épreuve du temps. Mais qu’en est-il vingt ans plus tard ? Une fois que le couple s’est embourgeoisé, qu’il se débat avec un fils tyrannique, que le désir s’éteint à petit feu et que les rêves s’oublient ? L’achat d’un appartement sur plan devient alors le révélateur de tous les désaccords entre Elizabeth et Jack. Au fond, étaient-ils faits l’un pour l’autre ? Bâti avec de malicieux va-et-vient dans le temps, Bien-être est la fresque épatante d’un amour dont le décor, Chicago, perd son âme à mesure que les sentiments s’abîment. Nathan Hill y décortique le couple et l’état de la middle class avec un panache, une ingéniosité et un humour irrésistibles. Du grand roman américain au souffle palpitant.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? J’ai entendu une chronique sur ce livre dans les jours qui ont suivi l’annonce du thème. Dans le monde anxiogène dans lequel nous vivons, j’ai trouvé que le titre était parfaitement adapté pour des vœux.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? C’est le premier livre de Nathan Hill que je lis. La plume de cet auteur est belle. Il est un sacré conteur. En effet, j’ai suivi sans aucune difficulté le cheminement des deux principaux protagonistes tout au long de leur histoire personnelle pourtant fort documentée. Il y a une vraie analyse de leur psychologie pour expliquer ce qui les a conduits à leur situation actuelle. Mais il ne s’agit pas juste de l’histoire d’un couple et d’une famille avec ses questionnements et ses doutes, c’est aussi celle de la société actuelle, en particulier de la société américaine. Les thèmes abordés sont vastes et invitent à s’interroger. Les pages ont défilé sans que je m’en rende compte. J’ai passé un très bon moment de lecture qui m’a donné envie de lire le premier roman de l’auteur.
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Ainsi s’achève le premier bilan de l’année 2025… Afin de mieux préparer le suivant ! Et parce que février s’est fait grapiller quelques journées, ne perdons plus un instant pour découvrir le thème qui occupera le Club de Lecture durant ce petit mois :
Et si on lisait rouge pour la Saint-Valentin ?
Quelques modalités – les mêmes que d’habitude ^^ – pour participer :
– On s’inscrit par mail à l’adresse suivante : aurelie.deslivresetmoi7@gmail.com
– On bouquine
– On répond aux deux petites questions…
* Pourquoi avoir choisi ce livre ?
* Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Le tout en un maximum de dix lignes, transmises par mail à la même adresse au plus tard le 24 février 2025 !
Il me tarde à présent de découvrir les livres que ce thème vous aura inspirés… Seront-elles aussi rouges que cela vous était suggéré ? Réponse dans le prochain bilan, qui vous sera proposé dès le 28 février dans la Gazette du Lecteur, puis directement ici dans les jours suivants ! En attendant : Bouquinez bien !