Parce qu’il faut souvent se vaincre soi-même pour prétendre être heureux : “La clé du bonheur” de Séverine Vialon, disponible sur Amazon et en lice pour le Prix des Auteurs Inconnus.
Le pitch : Jeune bibliothécaire investie, Virginie mène une vie simple et routinière, et préfère consacrer la plupart de son temps libre aux petites mamies de son village qu’avec des jeunes gens de son âge. Mais lorsqu’elle rencontre Fred, jeune instituteur voisin de l’une d’elles, le coeur de celle-ci se referme et se mure inexplicablement dans un écrin de hauteur et de froideur. Quel secret celui-ci peut-il bien renfermer pour que la jeune femme réagisse ainsi ?
Ce sont les sélections du Prix des Auteurs Inconnus et sa catégorie “Réalisme” qui ont mis ce petit bouquin sur mon chemin littéraire. Mon avis, bien que légèrement réservé, restait alors positif après lecture de l’extrait, et c’est avec plaisir et curiosité que je le voyais franchir le cap des sélections finales, m’offrant ainsi la possibilité de mettre des mots sur les maux de Virginie.
Ne brusquons pas les choses cependant, il faut savoir prendre son temps quand il s’agit de révéler un lourd secret. Dès lors l’auteure met du coeur à l’ouvrage pour installer son décor et présenter ses personnages. Ces derniers sont si humbles, bienveillants et chaleureux qu’on s’attache sans délai à chacun d’eux. Dès lors on reste abasourdi face à la réaction de Virginie lorsqu’elle rencontre Fred, qui n’a pourtant rien fait, rien demandé. Mais à l’instar de ce dernier, le lecteur ne s’avoue pas vaincu si facilement et entend bien décharger Virginie du poids de ce lourd secret trop longtemps refoulé pour lui permettre d’avancer et enfin prétendre au bonheur. Le parcours s’annonce escarpé, laborieux et semé d’embûches mais à coeur vaillant rien d’impossible, alors on prend son mal en patience, on assiste au combat de Virginie contre ses démons mais aussi elle-même. Si le texte souffre de quelques longueurs et passages peut-être alambiqués, cela ne gâche en rien l’intérêt qu’on porte à ce récit qui traite avec douceur et respect d’un sujet particulièrement délicat, dont la noirceur est atténuée par la présence de ces mamies isolées qu’on aimerait pourtant tous avoir à nos côtés pour nous rassurer et nous réconforter.
La plume de l’auteure est simple, fluide, son style plutôt soigné, ce qui contribue à faire de ce récit un bon moment de lecture.
En bref, un récit émouvant qu’on pourrait conclure par cette citation de Romain Gary : “Il ne faut pas avoir peur du bonheur. C’est seulement un bon moment à passer”.
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Merci pour cette belle chronique et heureuse de t'avoir fait passer un bon moment de lecture.
Je crois que je l'ai dans ma liseuse et si ce n'est pas le cas, je vais m'empresser de le commander suite à ta chronique !