Suite et fin d’une trilogie passionnément féline : “La planète des chats” de Bernard Werber, paru ce 30 septembre aux éditions Albin Michel.
Le pitch : En quittant l’Hexagone, Bastet et son arche de Noé 2.0 comptaient bien rejoindre le Nouveau Monde et plus précisément New York City pour s’y établir et élaborer un plan visant à anéantir Tamerlan et toute sa bande aux dents tranchantes et au museau pointu. Seulement la Grosse Pomme est déjà bien rongée quand la Statue de la Liberté fait son entrée dans leur horizon décidément peu dégagé…
Tel un rituel au fil des années, chaque nouvelle parution de Bernard Werber en librairie constitue pour moi un rendez-vous littéraire que je ne saurais manquer. Si le roman qui nous occupe ici ne fait évidemment pas exception à la règle, force est de constater qu’il était même plus convoité qu’à l’accoutumée, ce nouvel opus venant clore une trilogie originale et bigrement bien pensée !
Rencontrée en 2016 puis retrouvée l’an dernier, c’est avec un immense plaisir que nous rejoignons la chatte Bastet et ses acolytes de toutes espèces à bord du Dernier Espoir pour de nouvelles péripéties qui démarrent à New York City.
Doté d’une imagination débordante pour son plus grand plaisir comme pour le nôtre, l’auteur a tôt fait de nous embarquer dans cette périlleuse aventure, à la fois prenante et distrayante mais aussi plus enrichissante qu’il n’y paraît, celle-ci ne manquant pas de philosophie tant le regard félin qui est ici posé sur notre monde s’avère crédible et pertinent pour mieux nous inviter à la réflexion.
Agrémenté d’extraits de l’excellente “Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu” dont on ne se délectera jamais assez et soutenu par une plume toujours aussi fluide et attrayante, un style dynamique et agréable, ce roman à la fois prenant, amusant et instructif constitue la formidable conclusion d’une trilogie qui l’est tout autant !
En bref, un chatvoureux bouquin pour une lecture au poil !