Comme l’impression de retrouver un vieil ami qui m’avait tant manqué : “Edgar Nelson au Pays d’Oz“, de Franck Driancourt, disponible à partir du 24 avril sur Amazon.
Le pitch : L’heure de la rentrée a sonné pour Edgar qui peine à retrouver ses marques dans un monde finalement bien ordinaire, après les folles aventures qu’il a vécues aux côtés de Tom, Huck et Becky, mais surtout loin de son oncle Christophe qui ne lui a jamais autant manqué qu’en cet instant. Le cœur amer et nostalgique des jours passés, ne trouvant même plus de réconfort auprès de sa console ou de ses amis, Edgar n’aspire plus qu’à une chose : Retrouver son oncle… Chaque tentative de lecture reste un échec, mais l’espoir renaît enfin lorsqu’il reçoit un mystérieux colis d’un autre âge, en provenance du Mississippi, et contenant le manuscrit du Magicien d’Oz, de Lyman Frank Baum…
Vous souvenez-vous de ce jour où je publiais ma chronique sur “Les Aventures d’Edgar Nelson” ? C’était il y a précisément un an, jour pour jour, le 18 avril 2016… Le premier roman d’un sympathique auteur dont je ne connaissais pas encore la plume, et pour lequel le coup de cœur fut immédiat et sans appel… Dès lors je désespérais de retrouver ce brave Edgar… En compagnie d’autres personnages… Dans d’autres contrées… Pour de nouvelles aventures…
Et ce jour est enfin arrivé ! Ce fut alors avec une joie immense que j’accueillais ce nouveau service presse lorsque l’auteur me contactait le mois dernier… Puis l’euphorie céda sa place à la crainte… Celle de voir la déception pointer le bout de son nez si la magie n’opérait plus… Aussi ai-je finalement retardé ces retrouvailles pourtant tant désirées, jusqu’à ne plus pouvoir reculer et m’abandonner au saut le plus périlleux de ma petite existence de blogueuse… J’ai pris une grande inspiration… Puis j’ai plongé… Et mes yeux se sont mis à briller… Mes lèvres se sont étirées en un large sourire… Mon cœur a repris ses battements… Mon âme de lectrice passionnée s’est apaisée… Edgar est revenu !
Après avoir vécu de trépidantes aventures en compagnie de Tom Sawyer et ses acolytes, notre auteur osait l’audace et la témérité en revisitant une véritable référence de la littérature jeunesse : “Le Magicien d’Oz” de Lyman Frank Baum… D’aucuns diront que le pari est impossible à tenir… Mais impossible n’est pas Franck Driancourt qui transforme l’essai, et ce avec une insolente facilité… La faute au talent, sans doute !
Tel le chef cuisinier d’un restaurant cinq étoiles, l’auteur reprend donc les ingrédients de base du Magicien d’Oz pour les assaisonner à la sauce Francky, en y ajoutant un zeste du Monde de Narnia et une goutte du Seigneur des Anneaux ou de Bilbo le Hobbit… Enfournez le tout sur un petit 200 pages et servez-le tout cuit à point : Vous obtiendrez une intrigue savoureuse riche en suspense et tout simplement ensorcelante…
Oui, car l’auteur n’est pas qu’un excellent cuisinier littéraire… C’est bien davantage un sorcier de l’écriture… Car quiconque se risque à laisser traîner un œil au-dessus de ce captivant manuscrit se retrouvera systématiquement emporté et transporté au cœur même du récit, exactement de la même manière que ne l’est Edgar depuis sa chambre d’ado. Le lecteur se verra en outre rajeuni pour atteindre l’âge de notre héros et vivre ainsi pleinement l’aventure à ses côtés, ressentir les mêmes émotions aux mêmes instants, prisonnier de son plein gré d’une bulle dont seul le point final saura le délivrer à regret. Moi-même je peux en témoigner : J’ai pu fouler du pied ces royaumes inconnus, croiser les redoutables regards des Sorcières de l’Est et de l’Ouest, craindre pour la sécurité de mes nouveaux amis, appréhender chacun de nos périples, trembler avant chacun de nos affrontements, verser une larme quand vient la séparation… C’est ce qu’on appelle la magie des mots et M. Driancourt sait en user avec brio…
Si on regrette d’avoir abandonné Tom, Huck et Beckie, on s’attache tout autant aux nouveaux compagnons d’Edgar, à Dorothée et son chien Toto, à l’épouvantail et au lion peureux, au bûcheron et à Maître Tilir… Car on s’immisce et on s’intègre avec une déconcertante aisance au sein de cette curieuse troupe, on se lie d’amitié avec ces derniers malgré leurs différences et leur faiblesses, on apprend à les connaître en tout bienveillance comme Edgar a su le faire…
Mais si l’on est content de faire ces nouvelles rencontres, cela n’a pas commune mesure avec la joie qui habitera tout lecteur de retrouver Edgar et son oncle Christophe… Si Christophe n’a pas beaucoup changé et nous manquera autant qu’il peut manquer à Edgar une fois l’aventure terminée, Edgar a quant à lui bien évolué et nous apparaît certes un peu perdu mais surtout plus mûr, plus mature, plus apte à affronter le monde qui l’entoure… Alors on s’attache à lui, on s’attache sans retenue tel un parent, et tel le parent qu’il veut devenir, le lecteur sera fier de le voir avancer malgré les peurs qui l’habitent et les dangers qui l’entourent, sera épaté de son courage et de sa bravoure, sera attendri d’assister à ses premiers émois amoureux… Mais sera anéanti de devoir le quitter, une nouvelle fois…
Toujours aussi fluide et élégante, c’est un bonheur que de retrouver cette plume si belle et ce style si plaisant, pour un moment de lecture tout simplement inoubliable…
Tel le chef cuisinier d’un restaurant cinq étoiles, l’auteur reprend donc les ingrédients de base du Magicien d’Oz pour les assaisonner à la sauce Francky, en y ajoutant un zeste du Monde de Narnia et une goutte du Seigneur des Anneaux ou de Bilbo le Hobbit… Enfournez le tout sur un petit 200 pages et servez-le tout cuit à point : Vous obtiendrez une intrigue savoureuse riche en suspense et tout simplement ensorcelante…
Oui, car l’auteur n’est pas qu’un excellent cuisinier littéraire… C’est bien davantage un sorcier de l’écriture… Car quiconque se risque à laisser traîner un œil au-dessus de ce captivant manuscrit se retrouvera systématiquement emporté et transporté au cœur même du récit, exactement de la même manière que ne l’est Edgar depuis sa chambre d’ado. Le lecteur se verra en outre rajeuni pour atteindre l’âge de notre héros et vivre ainsi pleinement l’aventure à ses côtés, ressentir les mêmes émotions aux mêmes instants, prisonnier de son plein gré d’une bulle dont seul le point final saura le délivrer à regret. Moi-même je peux en témoigner : J’ai pu fouler du pied ces royaumes inconnus, croiser les redoutables regards des Sorcières de l’Est et de l’Ouest, craindre pour la sécurité de mes nouveaux amis, appréhender chacun de nos périples, trembler avant chacun de nos affrontements, verser une larme quand vient la séparation… C’est ce qu’on appelle la magie des mots et M. Driancourt sait en user avec brio…
Si on regrette d’avoir abandonné Tom, Huck et Beckie, on s’attache tout autant aux nouveaux compagnons d’Edgar, à Dorothée et son chien Toto, à l’épouvantail et au lion peureux, au bûcheron et à Maître Tilir… Car on s’immisce et on s’intègre avec une déconcertante aisance au sein de cette curieuse troupe, on se lie d’amitié avec ces derniers malgré leurs différences et leur faiblesses, on apprend à les connaître en tout bienveillance comme Edgar a su le faire…
Mais si l’on est content de faire ces nouvelles rencontres, cela n’a pas commune mesure avec la joie qui habitera tout lecteur de retrouver Edgar et son oncle Christophe… Si Christophe n’a pas beaucoup changé et nous manquera autant qu’il peut manquer à Edgar une fois l’aventure terminée, Edgar a quant à lui bien évolué et nous apparaît certes un peu perdu mais surtout plus mûr, plus mature, plus apte à affronter le monde qui l’entoure… Alors on s’attache à lui, on s’attache sans retenue tel un parent, et tel le parent qu’il veut devenir, le lecteur sera fier de le voir avancer malgré les peurs qui l’habitent et les dangers qui l’entourent, sera épaté de son courage et de sa bravoure, sera attendri d’assister à ses premiers émois amoureux… Mais sera anéanti de devoir le quitter, une nouvelle fois…
Toujours aussi fluide et élégante, c’est un bonheur que de retrouver cette plume si belle et ce style si plaisant, pour un moment de lecture tout simplement inoubliable…
En bref, ma chronique me semble aussi fade que si je m’étais contenté de vous dire que j’avais adoré ce roman… Car là encore, ce n’est pas assez fort… En tout cas vous savez ce qu’il vous reste à faire ce 24 avril…
Superbe chronique ! Moi, je la trouve pas fade du tout !! Elle donne envie, même à ceux qui ne connaissent pas Edgar, de se plonger dans cette nouvelle aventure !! Vivement le 24!!!