C’est fou ce que le temps passe vite… Le week-end de Pâques vient tout juste de s’achever et nous rassasier en chocolat pour l’année (Enfin… Ne nous leurrons pas… Seulement jusqu’à Noël !) et c’est une nouvelle fois avec grand plaisir que je vous retrouve pour le troisième article de cette nouvelle rubrique initiée il y a quelques semaines… Une rubrique qui n’est finalement pas la mienne puisqu’elle s’avère être le repère littéraire de trois autres passionnés que sont ma meilleure amie, mon compagnon et ma mère, et qui m’ont offert l’opportunité de mettre leurs lectures au service de mon blog, me permettant dès lors de partager avec vous leurs derniers coups de cœur littéraires… Avec notamment des livres que je ne connais pas ou des auteurs que je n’ai pas eu l’occasion de lire… Car il n’y a aucune raison pour qu’il n’y ait que ma PAL qui s’effondre sous le poids des conseils littéraires que je reçois… La vôtre aussi !
Et c’est aujourd’hui au tour de ma chère Maman prénommée Roseline de passer par ici pour vous soumettre l’un de ses coups de cœurs littéraires… Je la laisse donc vous parler d’un auteur que je la sais apprécier tout particulièrement en vous présentant “L’Odyssée Blanche” de Nicolas Vanier !
Ce que dit la 4ème de couverture…
“Traverser le Grand Nord canadien en traîneau à chiens en moins de cent jours, c’est ce que Nicolas Vanier et son équipe ont réalisé. Là où la nature est encore reine, par des températures allant jusqu’à -55°C, un homme et ses chiens se sont frayé un chemin de 8 600 kilomètres pour relier les océans Pacifique et Atlantique.
Nicolas Vanier retrace pour nous les moments les plus forts de cette course folle contre le temps.”
Nicolas Vanier retrace pour nous les moments les plus forts de cette course folle contre le temps.”
Roseline a aimé… Oui mais pourquoi ?
Déjà parce qu’on pourrait à tout le moins être épaté par une telle performance, qui constitue alors, à l’hiver 1998/1999, une première mondiale.
Mais au-delà de la performance, réalisée dans des conditions extrêmes, émaillée de nombreux incidents et multiples obstacles, c’est cette relation hors du commun entre un homme et ses dix chiens qui force le respect tout au long du récit. Plus qu’une amitié, c’est certainement cette véritable communion entre Nicolas Vanier et son attelage qui a rendu cette folle aventure aux allures d’un roman de Jack London possible. Et si le courage vient à manquer, la volonté à s’affaisser, la détermination à s’effondrer, l’amour fou qui lie ces deux-là parvient à tout surmonter. Dès lors rien ni personne ne saurait les empêcher d’avancer quoi qu’il en coûte. Chacun est prêt à tout endurer pour l’autre et veille dès lors au confort de l’autre pour que l’épreuve soit plus douce. Plus que liés, le maître et ses chiens sont incontestablement soudés et c’est ce qui les fera tenir avec allure et fierté jusqu’au bout du voyage.
En fervente admiratrice de la prouesse et de l’auteur, Roseline a également vu le film éponyme retraçant en images cette formidable épopée. Ces dernières mettent bien sûr en avant cette exceptionnelle complicité, mais permettent également de poser les yeux sur des paysages à couper le souffle, une impressionnante nature à l’état sauvage, et l’émouvante solidarité des autochtones qui les pousse à venir en aide à toute l’équipe lorsque survient les plus grosses difficultés.
Résumons-nous pour terminer…
Selon Roseline, c’est livre est un témoignage particulièrement bouleversant d’un véritable travail d’équipe entre un homme face à la nature vierge de toute trace humaine, ses chiens sans qui rien n’aurait pu être possible, mais aussi tous les autres membres de l’équipe qui ont su apporter leur pierre à l’édifice avec courage et persévérance, et bien souvent dans la souffrance. Autrement dit : Lisez-le !
Retrouvez donc dès à présent ce livre édité aux éditions Pocket dans toutes les bonnes librairies, et n’hésitez pas non plus à vous procurer le DVD qui saura vous révéler une nature à vous couper le souffle ! Belles lectures !