Chroniques 2016 Bontés violentes de Sylvie Arditi

Parce qu’il est bien connu qu’il faut se méfier de ses ennemis mais encore plus de ses amis : “Bontés Violentes“, de Sylvie Arditi, aux éditions Trois Rouges et disponible sur Amazon.
 
Le pitch : Que ce soit Marisol, Tara, Santtu Verlaak, Maryse ou encore Henke, tous veulent le bien d’un être aimé… Ils le veulent un peu trop même… Au point peut-être que cela ne soit justement contre-productif…
 
C’est à la suite d’un chouette petit concours organisé sur Twitter que j’eus l’agréable surprise de recevoir ce petit recueil de nouvelles de cette auteure, fort charmante et sympathique comme j’ai pu le constater à l’occasion de l’Apéro des Autoédités du 09 novembre dernier…
 
“Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge !” dixit Voltaire, décidément bien inspiré si l’on en croit le contenu de ces cinq nouvelles qui vous feront voir vos proches d’une façon bien différente une fois la dernière page tournée.
Car c’est avec une réelle curiosité que je me suis plongée dans ce recueil à la couverture fort intrigante. Au travers de cinq nouvelles toutes plus différentes les unes que les autres, l’auteure parvient dès les premières lignes à retenir toute l’attention du lecteur qui, dès lors, ne peut s’empêcher de dévorer ces quelques pages qui le séparent de la fin pour en connaître le dénouement qui, à coup sûr, le laissera en pleine réflexion sur la morale de l’histoire. Car au final, l’auteure nous amène subtilement à remettre notre mansuétude et notre bienveillance, nos égards envers nos proches en question… Car à trop vouloir bien faire, ne finit-on pas par obtenir l’effet inverse ?
Dans chacune de ces courtes histoires, les personnages son croqués juste ce qu’il faut pour les amener à jouer leur rôle à merveille, les rendant très intéressants en moins de lignes qu’il ne faut pour le dire.
La plume est élégante, fluide, le style vif et efficace, ce qui fait de ce recueil un très bon moment de lecture.
 
En bref, un très bon recueil qui saura vous rappeler que, de la gentillesse à l’ingérence, il n’y a qu’un pas… Un tout petit pas…

Laisser un commentaire