On n’écrit bien qu’avec le cœur, parce que la vie est un poème : “Le magasin des jouets cassés” de Julien Rampin, paru en avril 2022 aux éditions Charleston.
Le pitch : Dans un immeuble parisien semblable à tant d’autres vit Martine qui épie ses voisins et Paul Henry qui partage avec eux sa passion pour la littérature. A ces habitants s’ajoute bientôt Lola qui s’y installe avec son fils Léon à la suite d’une séparation, sans savoir que son existence va s’en trouver chamboulée à l’instar du reste de toute cette petite communauté…
Si je savais mon cher Juju lecteur et chroniqueur, je le sais désormais romancier, et romancier confirmé qui plus est ! En à peine deux romans, le voilà déjà bien installé sur les étagères de nos librairies préférées… Parce qu’il parle de la vie et ses hôtes comme jamais : Après “Grandir un peu“, celui-ci transforme l’essai avec “Le Magasin des jouets cassés“…
En fin observateur de ses congénères, l’auteur nous livre un doux roman plein de vérité, plein d’humanité, qui fait du bien comme on savoure un chocolat bien chaud en hiver ou une bonne glace en plein été… Peu importe la saison, cette intrigue se déroule de manière audacieuse, tout en bienveillance et sincérité entre hier, aujourd’hui et demain pour nous révéler tous ses secrets avec beaucoup de finesse, d’émotion et de sensibilité en compagnie de personnages qui ont tôt fait de nous toucher.
En effet l’auteur a pris soin de dépeindre chacun de ses protagonistes avec profondeur et crédibilité. Chacun a ses failles, ses faiblesses, un passé dont il faut s’accommoder… Et à travers eux l’auteur aborde nombre de sujets délicats mais toujours avec conviction, justesse et humanité.
Mais l’auteur ne se contente pas de nous entraîner dans le tourbillon de la vie aux côtés de personnages qui nous ressemblent pour être extraordinairement ordinaires, il le fait d’une plume particulièrement fluide, empreinte de tendresse et de poésie, avec un style tout à la fois simple, élégant et entraînant pour un moment de lecture aussi réconfortant qu’un doudou…
En bref, mon cher Juju… Pourquoi as-tu tant tardé à coucher tes histoires sur papier pour nous en régaler ?