Chroniques 2016 Le Bonhomme de Neige de Jo Nesbø

Un polar sombre et efficace: “Le bonhomme de neige“, de Jo Nesbø, chez Folio et Gallimard.
Le pitch: Alors qu’il accueille une nouvelle recrue au sein de son équipe, Katrine Bratt, l’inspecteur principal Harry Hole se voit confier une nouvelle enquête, après la disparition inquiétante de Birte Becker en pleine nuit à son domicile. Sur place, aucun indice, si ce n’est l’apparition d’un mystérieux bonhomme de neige dans le jardin. Tandis qu’il reçoit une lettre signé du Bonhomme de Neige lui annonçant d’autres victimes, et après quelques recherches parmi les archives, Harry Hole découvre que Birte n’est que la énième victime d’une série entamée depuis déjà longtemps, car c’est chaque année qu’une femme, mariée et mère de famille, disparaît le jour des premières neiges, ne laissant derrière elle qu’un bonhomme de neige. Alors qu’il lutte contre son alcoolisme, et confronté à la relation sérieuse de son ex Rakel avec son nouveau compagnon Mathias, Harry se lance à la poursuite du premier serial killer de Norvège…
 
Alors que je lorgnais depuis longtemps déjà sur les nombreux polars de cet auteur, j’ai finalement craqué pour celui-ci et sa jolie couverture de fin d’année en cette période hivernale. Vous aimez les bonhommes de neige? Plus pour longtemps après une telle lecture!
 
En grand Maître du genre, l’auteur parvient à a nous livrer une intrigue machiavélique, particulièrement haletante et bien construite. Embarqué dans cette enquête prenante dès les premières pages, le lecteur est baladé de fausses pistes en faux coupables à un rythme impressionnant. La tension monte au fil des chapitres, et le suspense est brillamment maintenu jusqu’à l’effroyable vérité.
Bien qu’ayant manqué d’empathie pour ces personnages, sans doute parce que je n’ai pas commencé par le premier de la série, les protagonistes sont vraiment soignés, surtout notre héros à la personnalité complexe, bourré de faiblesses et ô combien humain.
L’écriture, fluide et nerveuse, rend la lecture de ce polar d’autant plus rythmée.
 
Bref, un polar lugubre et idéal pour cette saison!

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