Un vrai coup de cœur pour ce polar à l’ancienne: “L’heure des fous“, de Nicolas Lebel, aux éditions Marabout.
Le pitch: Un SDF est retrouvé mort sur les voies ferrées de la Gare de Lyon, poignardé par d’autres SDF selon les déclarations des témoins. L’enquête, confiée au Capitaine Mehrlicht, va vite prendre un autre tournant lorsqu’on découvre que la victime est en réalité Marc Crémieux, grand journaliste ayant signé quelques années plus tôt un violent essai sur la pauvreté en Ile de France, incriminant alors de nombreuses personnalités politiques et policières. Il faudra toute la perspicacité du Capitaine et de son équipe pour percer à jour les investigations du journaliste et découvrir ainsi le coupable…
Pourtant repéré depuis un moment, je dois avouer que la couverture ne m’inspirait guère et m’a longtemps fait passer mon chemin. Puis j’ai fini par écouter les conseils d’un autre auteur pour finalement me plonger dans ce livre… Que j’ai a-do-ré!
Partant d’une enquête qui s’annonçait au départ aussi simple que banale, l’auteur nous livre finalement une enquête d’une incroyable complexité. Le lecteur est baladé dans tout Paris, de la Cour des Miracles des égouts de Paris jusqu’à la prestigieuse Sorbonne, de la “Jungle” du Bois de Vincennes jusqu’aux égouts et catacombes de la capitale. Cette intrigue, bien plus obscure qu’il n’y paraît, est particulièrement cohérente et bien ficelée, captivante de bout en bout jusqu’à un final haletant!
Mais, bien plus encore que cette sombre enquête, la vraie force de ce roman réside surtout pour moi dans cette folle équipe d’enquêteurs auxquels on s’attache dès les premières pages du roman. Il y a d’abord et surtout le Capitaine Mehrlicht, petit homme à tête de batracien qui parle argot première langue, jure comme un charretier, et fume comme un dragon, véritable encyclopédie vivante adepte du sudoku et grand fan des répliques d’Audiard. Ensuite “l’inspecteur Ménard”, pauvre lieutenant stagiaire méchamment bizuté par le Capitaine, plutôt adepte des nouvelles technologies qui se révélera d’une aide précieuse. Et enfin les Lieutenants: Latour, seule femme de l’équipe, amoureuse d’un sans papier, et Dossantos, flic dans l’âme, colosse un peu lourdaud et ultra rigide, adepte de sports de combat et séries policières américaines, capable de vous réciter n’importe quel article du Code Pénal. On aime cette équipe et on adore la suivre dans les rues de Paris pur résoudre l’enquête.
Ajoutez à cela une plume particulièrement agréable et de nombreuses références littéraires et cinématographiques subtilement distillées au fil des pages, et vous ne pourrez être que conquis par cet auteur talentueux et érudit.
Mais, bien plus encore que cette sombre enquête, la vraie force de ce roman réside surtout pour moi dans cette folle équipe d’enquêteurs auxquels on s’attache dès les premières pages du roman. Il y a d’abord et surtout le Capitaine Mehrlicht, petit homme à tête de batracien qui parle argot première langue, jure comme un charretier, et fume comme un dragon, véritable encyclopédie vivante adepte du sudoku et grand fan des répliques d’Audiard. Ensuite “l’inspecteur Ménard”, pauvre lieutenant stagiaire méchamment bizuté par le Capitaine, plutôt adepte des nouvelles technologies qui se révélera d’une aide précieuse. Et enfin les Lieutenants: Latour, seule femme de l’équipe, amoureuse d’un sans papier, et Dossantos, flic dans l’âme, colosse un peu lourdaud et ultra rigide, adepte de sports de combat et séries policières américaines, capable de vous réciter n’importe quel article du Code Pénal. On aime cette équipe et on adore la suivre dans les rues de Paris pur résoudre l’enquête.
Ajoutez à cela une plume particulièrement agréable et de nombreuses références littéraires et cinématographiques subtilement distillées au fil des pages, et vous ne pourrez être que conquis par cet auteur talentueux et érudit.
En bref, véritable coup de coeur pour ce premier roman et cette singulière équipe dont je vais suivre les aventures de près en me procurant dès à présent le Jour des Morts!