Un roman courageux et bouleversant : La douleur du silence, de Marie-Béatrice Ledent, disponible sur Amazon.
Le pitch : Pour fuir la douleur de l’impossible deuil de sa grande sœur Mélissa, Martine Croin et sa famille viennent de quitter Nancy pour s’installer à Rouen. Faisant fi de sa propre souffrance pour préserver ses parents, Martine n’écoute pas les signaux de détresse que lui lance son propre corps, et tente d’avancer, bon gré, mal gré. Mais alors qu’elle fait sa rentrée dans son nouveau collège, ses maladresses et son mutisme, dus au stress et au mal être qu’elle ressent, font immédiatement d’elle une cible facile pour ses nouveaux camarades… Pas foncièrement méchants, mais suffisamment stupides et inconscients pour ne pas réaliser le mal qu’ils infligent à la jeune fille… Pour affronter sa souffrance, Martine va dès lors trouver un dangereux remède…
C’est au terme d’un échange fort sympathique sur Twitter que je faisais la connaissance de cette charmante auteure qui a eu la gentillesse de m’envoyer son roman. Alors même qu’il traite d’un sujet particulièrement délicat, à savoir le harcèlement scolaire et ses dramatiques conséquences, je m’y suis pourtant plongée volontiers, ne m’attendant pas une seule seconde à être aussi profondément émue une fois la dernière page tournée…
Il est des livres poignants, saisissants, qui vous marquent et vous hantent longtemps, des livres qui, par leur simplicité, savent atteindre leur cible et s’avèrent nécessaires, des livres qui, en conséquence, doivent être lus par le plus grand nombre. Et ce court roman fait incontestablement partie de ceux-là.
Avec courage et humilité, l’auteure nous livre ici un roman particulièrement émouvant, traitant du douloureux sujet du harcèlement, cruel fléau de nos écoles dont peut être victime n’importe quel enfant ou adolescent, aussi infime la faille soit-elle… Un thème malheureusement banalisé tant il est tristement d’actualité et fait chaque jour de plus en plus de victimes. Car à l’heure où les notions de tolérance et de respect doivent être mises en avant, l’école et la cour de récréation sont désormais devenu une jungle, un petit monde où les tyrans en herbe parviennent toujours à se trouver une innocente et naïve tête de turc pour passer le temps et leurs nerfs, sans avoir conscience du mal qu’ils peuvent infliger à leur malheureuse victime, forts de la lâcheté qui animent la plupart des témoins, trop soulagés qu’ils sont de ne pas être ce bouc émissaire. Quant aux adultes, ils regardent mais ne voient pas, ils entendent mais n’écoutent pas, emmurés qu’ils sont dans leur mentalité d’adulte, soucieux de ne pas se souvenir de leurs propres traumatismes passés.
Alors forcément, on s’attache inévitablement à Martine, cette jeune fille dont la chute nous inflige une douleur morale sans égale. Spectateur impuissant de sa descente aux enfers, le lecteur ferait n’importe quoi pour la protéger, des autres mais aussi d’elle-même, voudrait tant retenir ses déplorables gestes, secouer ses parents aveuglés par leur propre souffrance, alerter ses profs incapables de voir ce qui se passe juste sous leur nez, recadrer ces petits cons trop immatures pour réaliser les blessures qu’ils causent.
L’écriture est fluide, les mots choisis sont simples, et pourtant porteurs d’un message particulièrement fort : Le silence est le pire ennemi d’une personne qui souffre…
Avec courage et humilité, l’auteure nous livre ici un roman particulièrement émouvant, traitant du douloureux sujet du harcèlement, cruel fléau de nos écoles dont peut être victime n’importe quel enfant ou adolescent, aussi infime la faille soit-elle… Un thème malheureusement banalisé tant il est tristement d’actualité et fait chaque jour de plus en plus de victimes. Car à l’heure où les notions de tolérance et de respect doivent être mises en avant, l’école et la cour de récréation sont désormais devenu une jungle, un petit monde où les tyrans en herbe parviennent toujours à se trouver une innocente et naïve tête de turc pour passer le temps et leurs nerfs, sans avoir conscience du mal qu’ils peuvent infliger à leur malheureuse victime, forts de la lâcheté qui animent la plupart des témoins, trop soulagés qu’ils sont de ne pas être ce bouc émissaire. Quant aux adultes, ils regardent mais ne voient pas, ils entendent mais n’écoutent pas, emmurés qu’ils sont dans leur mentalité d’adulte, soucieux de ne pas se souvenir de leurs propres traumatismes passés.
Alors forcément, on s’attache inévitablement à Martine, cette jeune fille dont la chute nous inflige une douleur morale sans égale. Spectateur impuissant de sa descente aux enfers, le lecteur ferait n’importe quoi pour la protéger, des autres mais aussi d’elle-même, voudrait tant retenir ses déplorables gestes, secouer ses parents aveuglés par leur propre souffrance, alerter ses profs incapables de voir ce qui se passe juste sous leur nez, recadrer ces petits cons trop immatures pour réaliser les blessures qu’ils causent.
L’écriture est fluide, les mots choisis sont simples, et pourtant porteurs d’un message particulièrement fort : Le silence est le pire ennemi d’une personne qui souffre…
En bref, ma chronique ne rend malheureusement pas suffisamment hommage à ce roman, en tout cas pas autant que je le voudrais, pas autant qu’il m’a touchée, et vous m’en voyez navrée. Pour autant, ce livre devrait… Non, ce livre DOIT être lu par le plus grand nombre, dans tous les établissements scolaires notamment, afin de mettre en garde tout un chacun, et éviter tant de drames similaires à celui de Martine. Ce livre constitue finalement un beau coup de projecteur sur un sujet tabou, devrait permettre d’ouvrir bien des yeux et, espérons-le, délier bien des langues…
Je n'ai qu'une seule chose à dire : magnifique article! Tu as su mettre des mots sur les douleurs cachées et pointer du doigt les incohérences et les injustices de notre société. A mon sens, tu rends un bel hommage à ce livre en te battant pour cette cause à travers tes écrits. Je m'incline.