Il est grand temps que je vous parle à présent de cette mémorable soirée du 09 novembre 2016 !
Souvenez-vous… Il n’y a pas si longtemps que cela, je partageais avec vous mon petit agenda de bloggeuse passionnée… Et à la date du 09 novembre 2016 se trouvaient… Non pas une mais deux soirées notées : L’Apéro des autoédités, prévu de longue date et que j’attendais avec grande impatience… Mais aussi la soirée en l’honneur de deux auteurs des éditions Lajouanie, initialement prévue le 10 novembre et avancée au 09 novembre… Mettant ainsi mon sens de l’organisation à rude épreuve car, évidemment, il m’était impensable de faire faux bond à l’une d’entre elles… Défi relevé et pari réussi mes amis, c’est donc une double soirée que je m’apprête à vous raconter ! Alors préparez-vous quelques gâteaux et un petit thé avant de vous installer confortablement devant votre PC… Vous êtes prêts ? Alors on y va !
Mercredi 09 novembre 2016, 6h30… Au lendemain de la superbe rencontre avec Dominique Sylvain organisée par Babelio, et suite à laquelle la SNCF m’a fait la douteuse blague de supprimer mon train, me contraignant ainsi à quelques détours avant de retrouver mon domicile, et bien autant vous dire que le réveil s’annonçait difficile, les nouvelles mauvaises, la journée longue… Et l’objectif de ce mercredi unique et obsessionnel : LA SOIREE !!!
Aussi ai-je eu l’étrange sentiment de voir les minutes lentement s’égrener tout au long de cette journée pimentée à la sauce américaine, avant de les voir inexplicablement s’emballer au moment de l’heure fatidique !
16h00, ni une, ni deux, je récupère ma veste et mon sac déjà chargé de quelques livres, et quitte le bureau à toute allure en compagnie d’une bonne âme qui a eu la gentillesse de me conduire jusqu’à la gare, m’évitant ainsi de courir chaussée de mes bottes de poupouffe… Merci Amélie ! Bien plus que la soirée, tu as aussi sauvé mon amour propre, ma dignité et mes précieuses chaussures ! (Bah oui, parce que j’y tiens, moi, à mes bottes de poupouffe !)
16h15 : C’est dans une gare bondée que je fais mon entrée. Pas de panique, je suis en avance et peux donc peaufiner ma minutieuse organisation dans ma petite tête… Je finis par arriver au guichet, l’agent SNCF me confirme la faisabilité de mon trajet, aller et retour, c’est donc fière et confiante que je me dirige vers mon train muni de mes sésames ferroviaires ! La soirée peut commencer les amis !
16h40, le train se met en branle et m’entraîne pour mon plus grand plaisir vers mes soirées parisiennes… Dans l’attente je mène une lutte acharnée contre mon portable afin de publier ma chronique sur le roman “Deux Vies” de FAT que je m’apprête à rencontrer. Le combat est rude mais ma détermination est sans faille : La mise en page est pourrie mais je gagne sur le fond, c’est l’essentiel, et c’est satisfaite que je me replonge ensuite dans ma lecture en cours, bien décidée de dévorer quelques pages avant de voir surgir la Gare du Nord…
17h55, la SNCF m’annonce l’arrivée imminente de mon train à son terminus. Mes bottes de poupouffe, mon sac et moi-même nous dirigeons donc vers le métro, en vue d’un nouveau petit périple avant d’arriver à destination de notre première soirée : l’Apéro des autoédités ! Je monte dans le métro pour quelques arrêts, change de ligne pour en faire autant avant de descendre à l’arrêt Pré Saint Gervais… Je m’approche du but les amis, je trépigne mais je stresse aussi… Seul mon super maquillage parvient à masquer le rouge qui monte aux joues de la grande timide que je suis… Bon, il faisait moche et froid ce soir là, donc la grande timide se gèle aussi, c’est donc à toute vitesse qu’elle se précipite vers son premier petit paradis dont elle voit déjà les portes…
18h30, la soirée ne commençant qu’à 19h00, je fais une petite pause sous le porche deu Café “Aux Petits Joueurs“, charmant petit café où les autoédités nous ont donné rendez-vous, afin de commander mon Uber qui m’amènera à ma prochaine destination en toute sérénité (oui, c’était trop chiant en métro, et ne comptez pas sur moi pour user mes bottes de poupouffe en traversant tout Paris à pieds !) Une fois l’action faite, c’est congelée mais heureuse que je franchis les portes de ce café, où une dame très avenante me confirme que je suis au bon endroit et qu’un auteur est déjà arrivé ! Chic, je ne suis pas la seule à être en avance, et c’est donc ravie que je fais enfin la connaissance de Frédéric Meurin, sympathique auteur dont je connaissais déjà la plume pour avoir chroniqué son premier roman “La Troupe“. Mais la salle ne tarde à pas s’emplir, et c’est donc avec grand plaisir que je rencontre FAT et son fils, ainsi que Jo Rouxinol que je ne connais pas encore. J’ai ensuite la joie de retrouver ma chère Charlotte Orcival, mais aussi l’adorable Sacha Stellie, accompagnée de son conjoint. Ce sont ensuite les lecteurs qui font leur entrée, à la tête desquels les formidables Nora et Mady que je suis heureuse de retrouver depuis la rencontre avec Sophia Laurent ! Et pendant que les visiteurs commencent à affluer, arrivent enfin la charmante Nina Frey dont j’ai déjà eu à connaître la plume en me plongeant dans son très beau roman “Charlie, 17 ans“, puis enfin Vane Kien que je n’ai pas encore le privilège de connaître. La soirée m’a également offert l’occasion de mettre un visage sur l’auteure et bloggeuse “Trois Rouges“, Sylvie Arditi de son vrai nom, et qui avait eu la gentillesse de m’envoyer “Bontés violentes“, son recueil de nouvelles dédicacé après un chouette petit concours !
Et c’est donc dans une ambiance des plus chaleureuses et conviviales que se déroule cette formidable soirée. On se rencontre, on papote, on rigole, on se plonge dans les 4ème de couverture qui se présentent à notre portée, on se laisse tenter (après tout, on est là pour ça!), on se fait dédicacer les livres déjà lus, on en achète d’autres pour découvrir ou faire découvrir, on prend des photos, on récolte des souvenirs et on se promet de se retrouver…
Car oui, il est 20h15 et c’est le coeur lourd que je me vois contrainte de saluer et quitter mes charmants camarades de soirée avec qui j’ai passé un merveilleux moment… La soirée n’est pas encore finie pour eux et j’en suis très heureuse, mais c’est une autre soirée qui m’attend et qui s’annonce tout aussi prometteuse ! Je quitte donc le Café “Aux Petits Joueurs“, chargée non plus d’un mais de deux sacs (Comment ça, j’ai pris beaucoup de livres ?! Mais paaaaaas du tout !), et me précipite sous des trombes d’eau à bord du véhicule Uber qui m’attend. Quelle lumineuse idée j’ai eu de le commander !
20h20, c’est à bord de l’Opel Insigna de mon chauffeur Uber que je fais le point sur les derniers éléments de ma petite organisation… Je suis fin prête à un détail prêt… Une put*** de migraine pointe le bout de son nez et frappe violemment à la porte de ma petite tête… Le combat s’annonce acharné mais je ne me laisse pas facilement intimider…
20h35, mon gentil chauffeur Uber me dépose juste devant les portes de mon deuxième petit paradis où je suis orientée par un sympathique Monsieur, m’évitant ainsi de m’égarer sous une pluie toujours soutenue… Je pénètre donc au coeur d’une soirée d’un tout autre style, plus confidentielle, mais tout aussi conviviale. Je dépose mon sac de livres au vestiaire et me dirige au centre de la salle, où je répère sur ma gauche les deux auteurs en pleine séance de dédicaces, et sur ma droite un petit stand sur lequel trône le roman de Chris Nerwiss qui ne sort que le lendemain… Rappelez-moi pourquoi je suis venue ? Pour rencontrer des auteurs ! So what ? Et bien on se précipite EVIDEMMENT sur ce petit bijou pour se le procurer et se le faire dédicacer ! Ne vous inquiétez pas les amis, malgré la migraine qui ne cessait de gagner en intensité, j’ai tenu bon et suis restée fidèle à la réputation de lectrice acharnée qui est la mienne !
Une fois munie du Graal… (Enfin des trois Graals, puisque les deux romans d’Henri Duboc patientaient sagement dans mon sac!) Je me dirigeais donc dans un premier temps vers Chris Nerwiss que je ne connaissais pas encore. Au terme d’un échange particulièrement sympathique et chaleureux, celui-ci se laissait bien sûr prendre en photo et me dédicaçait volontiers mon exemplaire ! C’est donc toute en joie que je me précipitais ensuite vers Henri Duboc, mon chouchou du 16 juin, mon “Sait-Tout-Faire” (On verra qui comprendra l’allusion “Bookeenienne”! ^^) de la soirée Bookeen ! Souvenez-vous, celui-ci était animé d’une telle passion lorsqu’il m’avait parlé du premier tome de sa trilogie “Dieu 2.0” que je me laissais volontiers convaincre par ce livre, sur lequel je ne me serais pas forcément penchée au premier abord… Le hasard fait décidément bien les choses puisque, non seulement j’ai aimé… Non, en fait j’ai ADORE! Mais en plus ma chronique a été repérée par Henri et son éditeur, et s’est finalement retrouvée au dos du Tome 2 à sa sortie le 23 septembre ! Alors vous comprenez mieux pourquoi je me devais de me ruer à cette soirée, fraichement manucurée et parée de mon super vernis caméléon aux couleurs du roman (LE détail qui tue, ne trouvez-vous pas ? ^^), et que ce n’était pas cette fichue migraine qui allait mettre à mal mes projets !
Je retrouvais donc Henri Duboc, sa gentillesse et sa bonne humeur pour une sympathique petite discussion et mes deux superbes dédicaces (Migraine ou pas, je ne serais JAMAIS partie sans mes précieuses dédicaces, j’étais prête à le séquestrer pour ça ! Si si ! Méfiez-vous d’une bloggeuse déterminée !) Bon, on ne trompe pas un auteur, surtout quand il est médecin, il a donc bien vu que quelque chose clochait mais je tâchais de faire bonne figure et de fermer le clapet de cette migraine qui a eu le toupet de s’inviter à une soirée à laquelle elle n’était pas conviée. Henri me présentait ensuite son éditeur Jean-Charles Lajouanie ainsi que la conceptrice des couvertures, Caroline Lainé. J’échangeais volontiers quelques mots avec chacun d’entre eux, et profitais ensuite d’un petit répit pour m’asseoir, souffler un peu, siroter un Coca Zero et engloutir quelques fraises Tagada. La migraine m’octroyant le bénéfice d’une petite trêve, je me glissais de nouveau dans la soirée, discutais un peu avec les personnes présentes, et prenais quelques photos.
Mais le temps s’écoule inexorablement et le moment est déjà venu de saluer Henri et son éditeur mais aussi les autres, de rejoindre les rues de Paris et son métropolitain pour regagner la Gare du Nord, et surtout de rendre les armes devant la migraine qui a finalement gagné le dernier round dans le train… Je m’en fiche, car j’ai passé une FABULEUSE SOIREE !!!
Obstinée, magnifiquement obstinée! Un grand plaisir de te voir, de te suivre dans tes méandres SNCF, Sur Neuf Cinq Fainéants… Une rencontre que j'ai trouvée douce en en finesse, comme ton écriture!!! J'espère te revoir très vite pour de nouvelles aventures… En attendant, je te suis 😉
Mille mercis pour ces propos si chaleureux et qui me touchent énormément ! Je suis ravie de t'avoir enfin rencontrée, et compte bien renouveler l'expérience dès ce 04 décembre ! Alors à très vite ! Et merciiiii ! 😀
Merci pour ce récit haletant, c'est déjà toute une histoire que de se voir ! Bonnes lectures.
Et comment ! Mais une histoire tellement passionnante alors ! Je suis ravie de vous avoir tous rencontrés, c'était une soirée formidable ! Merci à tous !
Très bien retranscrit ! Merci pour ta présence, pour ton sourire et pour ton acharnement. Tu es formidable… A très vite, chère Aurélie. (Et repose-toi un peu de temps en temps…)
Oh merci infiniment, ça me touche énormément ! C'est moi qui vous remercie tous pour votre accueil si chaleureux ! C'est grâce à vous tous qu'on a passé une aussi bonne soirée ! Alors merci à vous chers auteurs, vous êtes super !!!!