Pas de répit pour une bloggeuse acharnée, il est donc grand temps que je vous raconte comment s’est déroulé le tout premier Apéro des autoédités de l’année ! C’était ce jeudi 19 janvier 2017, c’était au charmant petit bar parisien “Du Coq à l’Ane“, c’était de 19h à 22h, et c’était MAGIQUE ! Hop hop hop… Mais où courrez-vous comme ça ? N’allez donc pas si vite et prenons le temps de savourer chaque instant de cette soirée par quelques arrêts sur image… Vous êtes tous confortablement installés dans votre canapé ? Thé en main ? Brioche en bouche ? Parfait ! Alors on est parti !
Jour J, 06h30… Pendant que le jour traîne au lit, ma ville se lève et moi aussi, les yeux encore ensommeillés et le moral dans les chaussettes… Mais pas pour longtemps lorsque mon cerveau se connecte et m’alerte : “Allez ma grosse, debout ! N’oublie donc pas que tes auteurs autoédités t’attendent ce soir !” Mais oui ! Il n’en fallait pas plus pour me motiver ! Je me lève (Et je te bouscule… Tu ne te réveilles pas… Comme d’habitude… Euh… Ah non, pardon !) et je me prépare donc à affronter cette froide journée, équipée de mon long manteau d’hiver et de mes sacrosaintes bottes de poupouffe ! Parée au décollage, direction le boulot !
Et le temps passe, passe, et passe (Et beaucoup de choses ont changé… Qui aurait pu s’imaginer que le temps serait si vite écoulé… On fait le bilan… Euh… Ah non, c’est pas le moment, désolée !) et finit par m’amener, lentement mais sûrement jusqu’à l’horaire tant attendu de 16h00 !
Je pars (Je vous aime, mais je pars… Vous n’aurez plus d’enfant ce soir… Euh… Ah non, mais je reviens en fait, hein !) donc à toute vitesse pour me diriger vers la gare, toujours chaussée de mes bottes de poupouffe… Car avouons-le mes amis : C’est qu’on arrive quand même à courir vite avec ces petits engins-là ! Quinze minutes plus tard, la gare m’ouvre donc grand les bras pour m’engloutir l’espace de quelques instants avant de me recracher sur ses quais, munie de mon billet aller/retour… Paris : j’arrive !
16h40 précises : je sens mon petit train qui s’élance (Et qui danse une folle farandole… et nos mains restent soudées… Euh… Ah non, mais c’est toujours l’effet que ça me fait quand je pars en expédition littéraire !) en direction de la capitale pour débuter cette superbe soirée ! Il fait froid dehors mais chaud dans mon petit cœur de passionnée qui n’attend qu’une chose : Revoir ses chers auteurs autoédités !
17h55, j’approche du but et en tout cas de Paris-Nord… Je m’extraie donc de mon petit train, et pendant que certains partent à la conquête de l’espace, moi je me contente de partir à la conquête du Métro pour m’engouffrer dans un train (Puis un couloir qu’on suit… Ne pas aller plus loin… Ligne 1… Chatelet… Chatelet les Halles… Euh… Ah non, pardon, moi c’est Ligne 4, direction Montrouge, mais arrêt Les Halles… Comme quoi !)
18h20, je quitte le métro pour à présent marcher dans les rues de Paris (Sera toujours… Paris… La plus belle ville du monde… Euh… Ah non, enfin si… Oh mais ça va, je m’égare un peu, c’est tout !) Sacré nom de Dieu mais ce qu’il fait froid ! Mais pourquoi fait-il si froid ? Mais je gèèèèèleeeee !!!!! Et mes doigts ?! Mais je ne sens plus mes doigts !!! Rhaaaa pi voilà que je mouche à présent… Vite ! Un Kleenex, histoire que je me mouche en toute dignité… Ah bah non, car voilà que ma destination se profile à l’horizon ainsi que trois têtes connues… Au diable la dignité pourvu que je sois présentable à l’arrivée, n’est-ce pas !
18h30 sonnent et je me retrouve donc devant l’entrée du café qui nous accueille ce soir ! Le froid ne m’atteint plus, trop heureuse que je suis de me retrouver en compagnie de Charlotte Orcival, Sacha Stellie et Vane Kien ! Ce que je suis contente de les retrouver en ce début d’année ! Alors on s’échange les vœux, on papote bien volontiers, on reparle de mes vacances qui m’ont fait le plus grand bien… La soirée n’a pas encore commencé, mais le froid se rappelle à nos bons souvenirs, aussi décidons-nous de nous mettre à l’abri au sein de ce lieu fort chaleureux ! C’est parti pour un tourbillon de vent de folie (Et tu chantes, chantes, chantes ce refrain qui te plaît… Euh… Ah non, pardon, ce soir c’est littéraire !)
Une fois à l’intérieur et munie d’un bon verre de jus d’orange, je découvre les lieux, mais surtout je suis ravie de pouvoir continuer à papoter avec ces trois charmantes auteures ! Tandis que j’évoque encore une fois avec Sacha Stellie mes vacances aux sports d’hiver dans le charmant petit village de Ceillac évoqué dans son roman “La Vie Rayée“, Vane Kien me remercie quant à elle bien chaleureusement pour ma chronique sur son livre “Prof à plein temps” ayant poussé quelques-uns de ses proches à en découvrir la lecture, et Charlotte Orcival en fait de même pour mon dernier coup de cœur du moment, son roman “Et tes larmes retenir” à propos duquel je me suis quelque peu lâchée, ce qui la pousse à me relancer sur mes potentielles ambitions de moi-même prendre la plume ! Recevant avec plaisir un chouette petit crayon de la part de Sacha, un drame se profile cependant à l’horizon, faute d’avoir pris mes précautions… Car oui mes amis, même dans ce genre de soirée, une catastrophe peut arriver : Charlotte n’a pas réceptionné d’exemplaires de son dernier roman “Et tes larmes retenir“… Et dans mon petit cœur, plus une seule trace de bonheur… (Il est où le bonheur, il est où… Il est où… Euh… Ah non, pardon mais là chuuuuut !) Bon, le désespoir n’est certes qu’éphémère… Même si je m’apprête à jalouser furieusement toute personne s’approchant de ma Charlotte adorée munie de ce Graal, je vais prendre mon mal en patience, sachant que trois exemplaires m’attendent prochainement… Je l’aurai un jour, je l’aurai !
Pas de temps pour m’apitoyer sur mon pauvre petit sort, voilà que la fine équipe se complète et s’étoffe, et très vite nous rejoignent donc l’adorable Nina Frey, que j’ai déjà eu l’immense plaisir de rencontrer à plusieurs reprises depuis ma lecture de son roman “Charlie 17 ans“, de même que la fort sympathique Jo Rouxinol dont j’ai eu le plaisir de découvrir la plume récemment en me plongeant dans “Le Carnaval des Illusions” ! Nous rejoignent également, et là c’est une première pour moi qui les adore pourtant déjà, les charmantes Solenne Hernandez et Lena Walker ! Quel immense plaisir de pouvoir enfin les rencontrer en chair et en os, de pouvoir enfin discuter de vive voix avec elles ! Chacune à l’origine d’une formidable trilogie dystopique – “La Rumeur” pour Solenne et “Beyond” pour Lena – dont les deux premiers tomes sont d’ores et déjà disponibles et que j’ai pour ma part adorés, je discute donc bien volontiers avec chacune d’entre elles en vue de dénicher quelques informations sur la parution de leur troisième tome dont je me languis… Comme quoi il en faut peu pour être heureux…(Vraiment très peu pour être heureux… Il faut se satisfaire du nécessaire… Un peu d’eau fraiche et de lecture… Que nous procure la littérature… Euh… Ah non, pardon, c’est pas tout à fait ça au niveau des paroles, mais j’étais inspirée !)
Nous font également le plaisir de nous accompagner ce soir des lectrices du tonnerre, des lectrices de choc, j’ai bien sûr nommé les formidables Nora et Mady ! Je suis également très heureuse de les retrouver pour les saluer, et bien sûr papoter lectures autoéditées ! Et pendant que celles-ci récoltent moult signatures, incluant le bijou suprême de Charlotte – Oui, c’est officiel, je suis jalouse, et seule une once de dignité m’empêche de me jeter sur quiconque possède ce Graal !!! (Comme ils disent j’ai cherché le Graal… La jeunesse éternelle… Le botox dans les veines… Euh… Ah non, pardon moi c’est juste le dernier roman de Charlotte en version papier ! Laissez-moi craquer en paix !!!) J’enfile pour ma part ma tenue de paparazzette des grands moments, et immortalise à grands coups de flash cette mémorable soirée ! Ca discute, ça rit, ça s’encourage, ça s’amuse… Bref, ça s’éclate mes amis ! C’est ça la vraie vie !
Mais l’heure tourne décidément trop vite, et c’est à regret que, une fois mes dédicaces précautionneusement rangées dans le sac que Lena a eu la gentillesse de me prêter, une fois mes photos fièrement captées incluant un bref sourire de la discrète Jo, une fois les connaissances volontiers faites, les bises amicalement échangées, les papotages durement refreinés… J’ai sûrement manqué bien des personnes, mais il est 20h30… Je m’en vais… (Et tournent, tournent dans ma tête… Les images du long métrage… Euh… Ah non pardon, mais j’adore cette chanson !) Je rejoins ainsi la Gare du Nord et son quai 21, pour monter à bord de mon train qui me ramène à la triste et froide réalité… La soirée est terminée… Mais les souvenirs ? Jamais !
Superbe article!! Et les photos, top!!! Au plaisir de te retrouver une prochaine fois!!!