Une formidable épopée à travers l’Est Américain : “La Poudre et la Cendre“, de Taylor Brown, à paraître le 08 février 2017 aux éditions Autrement.
Le pitch : Jeune orphelin recueilli par une bande de déserteurs, Callum est, à 15 ans, un éclaireur de grand talent et un voleur de chevaux hors pair. Alors qu’ils pénètrent en Virginie, le Colonel, chef de cette troupe sans scrupules, décide d’attaquer une petite fermette isolée. Lorsqu’ils y pénètrent, Callum fait la rencontre inopinée de la jeune Ava, 17 ans, orpheline elle aussi… Alors que la Guerre de Sécession fait rage aux Etats-Unis, les deux jeunes gens lient leur destin et, traqués, partent à l’assaut de la côte géorgienne pour tenter de recouvrer leur liberté…
Ayant la chance de faire partie du Comité de Lecture de l’enseigne Cultura pour cette nouvelle rentrée littéraire, et j’en remercie d’ailleurs très chaleureusement les organisateurs, c’est dans ce cadre que j’ai eu le privilège de pouvoir me plonger dans cette formidable et bouleversante aventure !
Nous plongeant sans attendre dans une Amérique sauvage et hostile, digne des plus grands westerns tant elle est magnifiquement décrite, l’auteur nous entraîne ici dans une formidable aventure particulièrement prenante. Particulièrement bien construite et remarquablement bien menée, le lecteur est immédiatement captivé, emporté aux côtés de ces deux jeunes gens au gré de leurs péripéties, soumis à un suspense haletant jusqu’à un final éblouissant.
Véritable force du roman, les personnages principaux sont particulièrement intéressants et foncièrement touchants. On ne peut en effet que s’émouvoir à la lecture de ces deux êtres, tout juste sortis de l’enfance mais que la vie n’a pas épargné, bien plus blessés dans leur cœur et leur âme que dans leur chair. Plus qu’une consistance, l’auteur a su leur insuffler une âme véritable, les rendant d’autant plus attachants et bouleversants d’émotions. Il en est de même pour leur étalon Reiver, qui deviendra vite bien plus qu’un compagnon de route et de déboires, essentiel à leur dangereux périple. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et sont particulièrement marquants, quand bien même ils ne font qu’une apparition, à l’instar de Lachlan, de cette vieille femme au tricot, ou encore de ce mystérieux voyant.
La plume, certes brute mais ô combien soignée et élégante, ne fait qu’ajouter à la beauté de ce récit.
Véritable force du roman, les personnages principaux sont particulièrement intéressants et foncièrement touchants. On ne peut en effet que s’émouvoir à la lecture de ces deux êtres, tout juste sortis de l’enfance mais que la vie n’a pas épargné, bien plus blessés dans leur cœur et leur âme que dans leur chair. Plus qu’une consistance, l’auteur a su leur insuffler une âme véritable, les rendant d’autant plus attachants et bouleversants d’émotions. Il en est de même pour leur étalon Reiver, qui deviendra vite bien plus qu’un compagnon de route et de déboires, essentiel à leur dangereux périple. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et sont particulièrement marquants, quand bien même ils ne font qu’une apparition, à l’instar de Lachlan, de cette vieille femme au tricot, ou encore de ce mystérieux voyant.
La plume, certes brute mais ô combien soignée et élégante, ne fait qu’ajouter à la beauté de ce récit.
En bref, un roman fort et authentique, impressionnant !