Chroniques 2017 \ Le Bon Dieu sans confession de Marilyse Trécourt

Un petit bijou de fraîcheur et de bonne humeur : “Le Bon Dieu sans confession” de Marilyse Trécourt, disponible en autoédition ! 
 
Le pitch : La Résidence des Jardins d’Eden accueille une nouvelle locataire dans l’un des appartements du deuxième étage. Odette Le Franc, charmante et dynamique petite mamie de 75 ans, et son fidèle mais atypique compagnon Elvis. Venue s’installer en ville pour fuir la solitude de sa maison de campagne, trop calme et trop isolée, Odette va vite réaliser que la résidence n’a de paisible que son nom, puisqu’un mystérieux “corbeau” prend un malin plaisir à effrayer les locataires de l’immeuble. Les incidents se multiplient et s’enchaînent, ce qui conduit Odette à mener l’enquête pour démasquer le coupable parmi ces charmants résidents à qui on donnerait pourtant le bon dieu sans confession… 
 
Irrémédiablement conquise par la plume de cette auteure que j’affectionne tout particulièrement, après l’avoir découverte avec “Otage de ma mémoire” avant de poursuivre avec “L’ombre du papillon“, je me suis récemment plongée dans son premier roman, “Au-delà des apparences“, et me suis rapidement rendue à l’évidence : Je ne pouvais pas m’arrêter en si bon chemin. Aussi est-ce avec plaisir que j’ai enchaîné sans délai avec ce roman… Et quelle bonne idée j’ai eu de terminer par cette pépite ! 
 
Découvrant une nouvelle facette de ce talent pourtant brillant déjà, l’auteure a su me surprendre en me livrant cette fois-ci une intrigue aussi prenante que savoureuse, pleine d’humour et de légèreté. Conquis dès le prologue, le lecteur se prend vite au jeu et suit avec délectation les folles tribulations de cette charmante petite mamie, dévorant les pages toujours plus vite jusqu’à un dénouement, certes prévisible mais qui n’en reste pas moins plaisant et réussi. 
Dépeints avec soin et moult détails, les personnages sont particulièrement attachants. Véritable force de ce roman, on retiendra inévitablement la pétillante et truculente Odette, et ce longtemps après avoir tourné la dernière page de ce roman. Particulièrement crédible, celle-ci m’a tout de suite fait penser à Emma Webster, alias Mémé/Granny dans Titi et Grosminet, ressemblance renforcée s’il le fallait par la présence de son immanquable perroquet de compagnon, l’inoubliable Elvis. Aussi dynamique que futée, aussi serviable qu’altruiste, aussi sympathique que perspicace, le lecteur ne pourra qu’être conquis par cette charmante vieille dame pleine de vie, représentant sans aucun doute la mamie dont on a tous rêvé. Rencontrant ensuite chacun des locataires au fil des chapitres et des étages, ces autres protagonistes ne sont pas en reste et s’avèrent tout aussi savoureux qu’attachants. 
 
Toujours aussi fluide et agréable, la plume de l’auteur reste un véritable régal, son style est vif, entraînant, et ne fait qu’ajouter au plaisir qu’on prend à lire ce roman. 
 
En bref, un roman tout en légèreté à découvrir sans hésiter ! 
 

Cette publication a un commentaire

  1. Cocounette

    Ta chronique m'a conquise <3
    C'est typiquement le genre d'histoire que j'affectionne avec des personnages hauts en couleurs!
    Je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir la plume de cette auteure mais "L'ombre du Papillon" m'attend sagement dans ma PAL 😉

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