Petit bijou de poésie dans un écrin de tendresse : “En attendant Bojangles” d’Olivier Bourdeaut, publié aux éditions Finitude, et disponible dès aujourd’hui au format poche chez Folio.
Le pitch : Elle s’appelle Marguerite, Renée, Georgette, Hortense, Marine, Pauline, Suzon, Louise… Ou encore Liberty Bojangles. Appelez-là comme vous voulez, elle change de prénom chaque jour que Dieu fait. C’est ainsi que son mari procède. C’est ainsi que son fils est habitué. Ce joyeux trio vit la vie comme une fête dans son appartement comme dans son château en Espagne. Ils vivent en compagnie de Mlle Superfétatoire, une grue de Numidie, et dansent sur “Mr Bojangles” de Nina Simone. Et ils s’aiment. Oh oui ils s’aiment, comme des enfants… Ils s’aiment, comme avant… Avant les menaces et les grands tourments… Alors laissons-les s’aimer…
Voilà bien longtemps que ce livre me fait de l’oeil… Qu’il m’aguiche de ses chroniques élogieuses… Qu’il me séduit de ses multiples récompenses (Grand Prix RTL/Lire – Prix du Roman France Télévisions – Prix du Roman des étudiants France Culture/Télérama)… Seulement voilà : Bien loin de m’attirer, la couverture a toujours refreiné mes ardeurs… Comme quoi, il ne faut jamais s’arrêter aux apparences… Car il m’aura finalement fallu une invitation émanant des éditions Folio afin de fêter la sortie du roman au format poche pour m’inciter à plonger dedans… J’en profite d’ailleurs pour les remercier de m’accorder un tel honneur, et les féliciter pour la magnifique couverture qui, de toutes les façons, m’aurait sans doute conduit à succomber à la tentation dans les plus brefs délais…
Et me voilà bien embarrassée quand l’heure de partager avec vous mon sentiment est arrivé. Que vous dire si ce n’est qu’il s’agit là d’une histoire d’amour… Juste une histoire d’amour… Mais quelle histoire d’amour… “L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom” dixit la quatrième de couverture, et rarement ai-je lu propos plus justes au dos d’un roman.
Avec douceur et poésie, l’auteur nous plonge ainsi au coeur d’une histoire d’amour hors du commun entre deux êtres qui se sont trouvés et ont su s’aimer d’un amour fou et passionné, donnant naissance à un enfant qui grandira à leurs côtés et les observera de ses yeux émerveillés vivre cette folle vie qui est la leur. Adoptant le point de vue de cet enfant justement, l’auteur nous fait donc partager la vision de ce dernier, emprunte de fraicheur et de simplicité, d’insouciance et de naïveté, nous révélant peu à peu cette douce folie qui les accompagne pour une drôle de vie. Usant dès lors d’un ton faussement léger, l’auteur entrecoupe son récit de quelques parenthèses paternelles pour nous dévoiler peu à peu la triste réalité. Parce qu’un lecteur averti en vaut deux, soyez assuré qu’une fois votre lecture enclenchée, il vous sera impossible de lâcher ce court roman, emporté par ce tourbillon d’un vent de folie qui vous subjuguera tout au long du récit jusqu’à un dénouement particulièrement bouleversant bien qu’inconsciemment prévisible, où vous ne pourrez retenir les larmes qui se présente à l’arrivée du point final.
Parce que j’y ai pour ma part retrouvé l’ombre d’un Boris Vian diablement bien inspiré, on s’attache à cette famille autant qu’on peut s’attacher à Colin et Chloé dans “l’Ecume des jours“. On trouve ici une mère fantasque et extravagante, qui considère la vie comme une fête de tous les instants, entraînant sans condition mari, enfant et lecteur dans son sillage. Ils sont beaux, ils sont heureux… N’est-ce pas là ce qu’il y a de plus précieux ?
Pour autant je n’ai pas fini car il y a autre chose dans ce livre qu’il est important de souligner ici : c’est la poésie des mots, la magie de cette plume, la beauté de ce style. Incontestablement l’auteur est un magicien de l’écriture, jouant des mots avec autant de doigté que s’il jouait d’un instrument de musique, nous livrant une partition digne du grand titre de Nina Simone évoqué ici, retraçant en toutes lettres moult sentiments qui percuteront le lecteur de plein fouet, expliquant par là même l’émotion qui est la sienne et le submergera à coup sûr en refermant ce livre. C’est une lecture tendre et romantique, émouvante et poétique, passionnante et fantastique, folle et humoristique, belle et dramatique…
Parce que j’y ai pour ma part retrouvé l’ombre d’un Boris Vian diablement bien inspiré, on s’attache à cette famille autant qu’on peut s’attacher à Colin et Chloé dans “l’Ecume des jours“. On trouve ici une mère fantasque et extravagante, qui considère la vie comme une fête de tous les instants, entraînant sans condition mari, enfant et lecteur dans son sillage. Ils sont beaux, ils sont heureux… N’est-ce pas là ce qu’il y a de plus précieux ?
Pour autant je n’ai pas fini car il y a autre chose dans ce livre qu’il est important de souligner ici : c’est la poésie des mots, la magie de cette plume, la beauté de ce style. Incontestablement l’auteur est un magicien de l’écriture, jouant des mots avec autant de doigté que s’il jouait d’un instrument de musique, nous livrant une partition digne du grand titre de Nina Simone évoqué ici, retraçant en toutes lettres moult sentiments qui percuteront le lecteur de plein fouet, expliquant par là même l’émotion qui est la sienne et le submergera à coup sûr en refermant ce livre. C’est une lecture tendre et romantique, émouvante et poétique, passionnante et fantastique, folle et humoristique, belle et dramatique…
En bref, je ne sais pas si j’ai su restituer le plaisir que j’ai pris à lire ce roman… Mais peu importe : Lisez-le ! D’autant qu’il vous attend dès aujourd’hui en format poche paré d’une magnifique couverture dans toutes les bonnes librairies !