Chroniques 2017 \ Ces oiseaux qu’on met en cage de Marjorie Levasseur

Un roman riche en émotions : “Ces oiseaux qu’on met en cage“, de Marjorie Levasseur, disponible dès aujourd’hui sur Amazon – et lauréat du Prix des auteurs inconnus dans la catégorie “Réalisme” !
 
Le pitch : Les apparences sont décidément trompeuses… Si Samuel et Manon semblent disposer de tout pour être heureux, il suffit de gratter le vernis pour qu’on s’y perde un peu… Sous leur carapace dorée, ces deux jeunes gens tentent en effet de camoufler bien des drames, bien des blessures qu’il n’est pas toujours possibles de soigner… Leur rencontre va-t-elle leur permettre de tout surmonter, d’avancer et d’exister en tout liberté… ?
 
Il est des plumes qu’il nous plaît d’avoir croisé… Des plumes qu’il nous plaît dès lors de retrouver… Et celle de Marjorie en fait décidément partie. Irrémédiablement conquise à la lecture des deux premiers romans de cette auteure, fort charmante au demeurant, vous n’imaginez pas le plaisir qui fut le mien lorsque cette dernière reprenait attache avec moi pour m’offrir la découverte en avant-première de son tout nouveau roman dont la sortie est désormais imminente. Aussi me suis-je offerte sans tarder une nouvelle plongée dans la prose de cette auteure bien inspirée.
 
Tournant la page de son univers précédent, l’auteure nous livre une intrigue originale et inédite, solidement construite et admirablement menée. D’une redoutable sensibilité dont elle seule a le secret, l’auteure nous entraîne dès lors au cœur d’une histoire aussi simple dans les faits qu’elle n’est complexe dans les cœurs et dans les âmes, traitant de thématiques particulièrement fortes telles que les violences psychologiques et physiques, dans l’environnement familial ou le cadre conjugal… Délicates questions que celles-ci, et pourtant l’auteure s’en saisit pour en offrir une vision tristement réaliste, courageusement clairvoyante et particulièrement saisissante. Douloureusement subjugué par cet histoire aussi prenante que poignante, le lecteur se retrouve à voir les pages défiler sous ses yeux, avant d’aboutir à un dénouement, qui m’a cependant laissée un tant soit peu dubitative, sans doute parce que ce n’est pas celui que j’escomptais, sans doute parce que mon petit cœur de lectrice attendrie ne s’y attendait pas et n’a su comment réagir, chamboulé qu’il était déjà par tant d’émotions partagées…
Autre atout majeur de ce roman, l’auteure a su doter son récit de personnages dépeints avec autant de minutie que de réalisme, leur apportant sans nul doute un peu de son âme pour les rendre incommensurablement crédibles, proches et attachants, poussant dès lors le lecteur à vivre cette histoire aux côtés de ces derniers, prêts à les aider, les soutenir, les assister et les défendre du mieux qu’il peut, la vivant toujours plus vite, toujours plus fort cependant que s’accélère le rythme de ce récit si prenant…
“Les oiseaux qu’on met en cage… Peuvent-ils encore voler ? Les enfants que l’on outrage… Peuvent-ils encore aimer…?” Si c’est la plume de Victor Hugo qui a su inspirer ce couplet, la plume de Marjorie Levasseur sait les rappeler, les interpréter et leur apporter une certaine réponse. Cette plume aussi simple qu’elle est belle, aussi élégante qu’elle est touchante, ajoutée à un style fluide et soigné, ne fait que contribuer à la violente beauté de ce récit.
 

En bref, nombreuses seront les raisons qui vous rendront tristes de quitter ce roman… La première étant qu’il est absolument émouvant…

Plus d’infos sur l’auteure ? C’est par ici : 
Plus d’infos sur le Prix des auteurs inconnus auquel elle participe ? C’est par là :  

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