Bilan de janvier et lancement de février… C’est le jour du Club de Lecture Virtuel !

Difficile d’introduire un article quand on compte plus d’heures de route que de sommeil pour faire deux salons littéraires en un seul week-end… Autrement dit mes chers amis, je suis quelque peu fatiguée aujourd’hui : C’est dans ces moments-là que je ressens le poids de ma nouvelle décennie ! Mais si j’entends m’écouter davantage pour éviter le pire, je n’entends pas pour autant quitter mon littéraire navire : Rien ne sert de chroniquer trop vite, il faut bouquiner à point ! C’est donc avec un peu de retard mais toujours un immense plaisir que je vous retrouve ce jour pour faire le bilan du premier Club de lecture virtuel de l’année !
Un Club de lecture qui m’apporte bien des surprises et autres satisfactions, puisqu’il est parvenu à franchir le cap de l’année 2018 et affiche aujourd’hui un taux record de participation, avec une seule défection à déplorer pour un total de 16 lecteurs inscrits et motivés, joyeux mélange de petits nouveaux et grands habitués ! Ajoutons à cela une petite nouveauté qui, je l’espère, saura vous faire plaisir : Non contente de chapeauter mon joli Club de passionnés, j’ai à mon tour décidé de relever ce petit défi livresque pour vous offrir un nouvel avis en dehors de mes chroniques !
Alors il est temps de faire le bilan de cet audacieux mois de janvier à l’occasion duquel il fallait sortir de sa zone de confort pour bien commencer l’année
  • Parce qu’il me tenait à coeur de montrer l’exemple en ce début d’année, j’ai pour ma part choisi de me plonger dans “Les héros de la nature“, un récit de Natacha Calestrémé paru en 2005 aux éditions Robert Laffont, loin de ses thrillers auxquels je suis habituée :

Quatrième de couverture :
Parfois au péril de leur existence, souvent au déni de leur vie privée, quelques femmes et hommes remarquables et passionnés se sont engagés pour sauver une espèce animale en danger de disparition.
Natacha Calestrémé nous présente les destins hors norme de ces héros de la nature dont elle partage la vie et le combat.
Récit enthousiaste et optimiste, cette aventure sur les cinq continents est un hymne à l’espoir et à la vie sauvage.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Qu’il est étrange et curieux de répondre à ses propres questions ! ^^ C’est Natacha elle-même qui m’a très gentiment offert ce livre en cadeau pour mon anniversaire ! Une attention qui m’a beaucoup touchée et qui n’a pas manqué de piquer ma curiosité lorsqu’elle me précisait qu’il ne s’agissait pas là d’un roman mais d’un récit consacré à la nature et à ses sauveurs, donc très différent de ce que je peux lire habituellement… Donc répondant précisément au thème du Club de ce mois-ci !
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
S’il s’agit effectivement d’un livre tout à fait différent de ses autres titres comme de mes lectures, le thème abordé m’intéresse tout particulièrement et ce fut un immense plaisir pour moi que de découvrir ces formidables “héros de la nature”, femmes et hommes dévoués corps et âme à la protection des espèces animales et de l’environnement en général. C’est un livre très instructif et enrichissant en la matière, le fruit d’années de travail pour l’auteure elle-même qui a su retranscrire ici son amour profond pour la nature au travers de ces quelques portraits qui forcent le respect !
  • Participant également à l’aventure, mon compagnon Franck a, quant à lui, choisi de se pencher sur “L’homme qui voulait être heureux” de Laurent Gounelle, paru aux éditions Anne Carrière et puis chez Pocket en 2010 :
Quatrième de couverture :
Imaginez…
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où…
Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n’êtes pas… heureux.
Porteur d’une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L’éclairage très particulier qu’il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l’aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d’une existence à la hauteur de vos rêves.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce titre pour répondre au thème du Club. En effet c’est un livre sur le développement personnel, une lecture dont je n’ai pas l’habitude et que j’ai d’ailleurs commencée avec un a priori négatif, persuadé que je ne l’apprécierai pas.
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Contre toute attente, j’ai beaucoup aimé cette lecture. C’est un livre qui se lit vite et bien, un livre traitant de psychologie, de spiritualité, de philosophie, le tout de manière romancée par un auteur qui s’est appuyé sur des études tout à fait sérieuses pour appuyer ses propos. En résulte un livre très intéressant et très enrichissant, qui nous ouvre les yeux sur le fait qu’il faut s’avoir se débarrasser de toutes ses croyances (au sens large du terme) pour avancer et être heureux dans la vie. Un roman à messages qui nous aide à vivre harmonieusement en restant maître de soi comme de son destin, en se détachant du regard des autres. Un livre qui m’a plu au point de vouloir me procurer un autre titre de cet auteur.
  • Parmi mes fidèles habitués, j’ai retrouvé avec grand plaisir ma chère Marie-Julie, lectrice passionnée et blogueuse émérite, laquelle nous présente aujourd’hui “Le tiers sauvage” d’Aliénor Debrocq, paru aux éditions Luce Wilquin en septembre 2018 :
Quatrième de couverture :
Pour Clara Clossant, trente ans, née le jour de la catastrophe de Tchernobyl, la vie est trouée de toutes parts. Croyant fermement au pouvoir des histoires, elle est persuadée que si l’on tombe dans le bon trou, celui de la fiction, il se peut qu’on ait une seconde chance, qu’on puisse battre les cartes une nouvelle fois. C’est ce qui lui arrive lorsqu’elle croise la route de Marcus Klein, auteur à succès récemment débarqué de Paris à Bruxelles. Agacée par sa popularité, elle décide de mener son enquête pour en faire un roman. Mais les livres qu’on imagine sont rarement ceux que l’on écrit et, bientôt, l’intrigue se déforme sous ses yeux sans qu’elle puisse contrôler ce qui se glisse dans les inter­stices entre le réel et la fiction.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
En ce début d’année, j’ai eu la chance d’être sélectionnée comme jurée du Prix des lecteurs Club 2018. Un prix instauré par la chaîne belge de magasin Club qui met à l’honneur des auteurs belges méconnus à travers une sélection de six ouvrages. J’ai donc fait de belles découvertes et le sujet de ce Club de lecture du mois de janvier tombait à point nommé. Parmi les romans de ce Prix, j’ai décidé de vous présenter celui vers lequel je ne serais pas allée de moi-même.
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Ce roman est très particulier dans sa construction, c’est un vrai récit à tiroirs en un jeu de mises en abyme intrigant pour le lecteur. La narration alterne entre l’histoire de Clara et Marcus et des extraits de leurs romans respectifs, des articles de journal ou encore des notes et des pensées. La réalité et la fiction se confondent ainsi de manière troublante. J’ai aimé cette construction mais j’ai trouvé assez risible l’évolution de la relation entre Clara et Marcus, le tout sous la forme d’un roman de gare. Les promesses du début du roman ne m’ont pas semblé être tenues et la seconde partie m’a semblé très longue et  légèrement confuse. En revanche, j’ai aimé les nombreuses références littéraires et cette immersion dans le milieu éditorial. Je reconnais surtout la puissance d’une écriture très belle et poétique et le talent indéniable de l’autrice. Il plaira à d’autres sans aucun doute !
Un avis plus détaillé de Marie-Julie vous attend sur son blog par ICI !

  • Toujours ravie d’accueillir par ici de nouveaux participants, c’est avec un plaisir sincère que j’accueille parmi nous Sita Gabrielle qui a choisi, pour ce Club, de se plonger dans “Poisson d’Or” du Prix Nobel de littérature Jean-Marie Gustave Le Clézio, paru chez Gallimard puis chez Folio en 1999 :
 
Quatrième de couverture :
« Quem vel ximimati in ti teucucuitla michin.» Ce proverbe nahuatl pourrait se traduire ainsi : « Oh poisson, petit poisson d’or, prends bien garde à toi ! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde.» Le conte qu’on va lire suit les aventures d’un poisson d’or d’Afrique du Nord, la jeune Laïla, volée, battue et rendue à moitié sourde à l’âge de six ans, et vendue à Lalla Asma qui est pour elle à la fois sa grand-mère et sa maîtresse. À la mort de la vieille dame, huit ans plus tard, la grande porte de la maison du Mellah s’ouvre enfin, et Laïla doit affronter la vie, avec bonne humeur et détermination, pour réussir à aller jusqu’au bout du monde.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Parce ce que je souhaitais participer à ce Club de lecture. J’adore lire, c’est presque toute ma vie. Et en choisissant ce titre, je savais sortir de ma zone de confort et répondre au thème du Club de ce mois-ci.
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Je suis sans voix. Merci de m’avoir conseillé de changer de genre. A la base je suis plus policiers historiques, mais là j’ai apprécié  me faire tenir la main et vagabonder à travers les pages… Pour enfin me rendre compte que, au dernier mot du livre, je n’avais pas bougé de la première page.
  • Une autre petite nouvelle que je suis enchantée d’accueillir parmi mes littéraires aventuriers, c’est Marie-Laure, qui a choisi de découvrir “Annihilation” (Tome 1) de Jeff VanderMeer, paru au Diable Vauvert puis chez Livre de Poche en 2017 :

Quatrième de couverture :

La Zone X, mystérieuse, mortelle.
Et en expansion.
Onze expéditions soldées par des suicides, meurtres, cancers foudroyants et troubles mentaux.
Douzième expédition. Quatre femmes. Quatre scientifiques seules dans une nature sauvage.
Leur but : ne pas se laisser contaminer, survivre et cartographier la Zone X.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Pour sortir de ma zone de confort, interdit de choisir des polars, thrillers ou de la littérature blanche française, japonaise ou américaine, mes lectures habituelles donc.
Alors pourquoi pas de la SF tendance dystopie, un genre que je ne lis que peu. J’ai remporté il y a au moins un an la trilogie du Rempart Sud dont Annihilation est le premier tome, l’occasion d’enfin la sortir de ma PAL !
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Bonne pioche mais carrément pas confortable ! Une expérience de lecture incroyablement immersive ! Sans préliminaire, te voilà plongé direct dans un univers déroutant, un peu comme si tu foulais en pionnier le sol d’une planète inconnue dans laquelle le danger est permanent et où rien ne ressemble à ce que tu connais.
Tu n’en sais pas plus et n’en sauras guère plus à la fin. Dès le départ, tu sens une présence suivre l’expédition. le lecteur n’est pas omniscient et n’a jamais une longueur d’avance sur la narratrice, il avance à petit pas, explore cette nature sauvage où tout est surprenant : la faune, la flore, les formes de vie, l’architecture qui y surgit au point que tu peux confondre une tour d’un tunnel, et une créature invisible qui gémit.
L’auteur a un vrai talent pour créer une ambiance anxiogène aux confins de la paranoïa. Ravie d’avoir la suite sous la main.
  • Au rayon SF, j’ai aussi eu la joie de retrouver ma chère collègue Françoise qui a décidé de me faire confiance en plongeant dans un grand classique du genre, “Des fleurs pour Algernon” de Daniel Keyes, notamment disponible aux éditions J’ai lu :
Quatrième de couverture :
“Si l’opération réussi bien je montrerai a cète souris d’Algernon que je peux être ossi un télijen quelle et même plus. Et je pourrai mieux lire et ne pas faire de fotes en écrivan et apprendre des tas de choses et être comme les otres.” Charlie Gordon a 33 ans et l’âge mental d’un enfant de 6 ans. Il voit sa vie bouleversée le jour où, comme la souris Algernon, il subit une opération qui multipliera son Q.I. par 3. Charles va enfin pouvoir réaliser son rêve. Devenir intelligent. Au jour le jour, il fait le compte rendu de ses progrès. Mais jusqu’où cette ascension va-t-elle le mener ?
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
En toute honnêteté, j’ai choisi ce livre sur tes conseils. Je souhaitais en effet participer au Club de lecture, seulement j’ai des goûts assez éclectiques, je lis de tout et ne savais pas trop vers quoi m’orienter… Cependant il est vrai que je lis rarement de la SF. C’était donc l’occasion !
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Roman sur les dérives possibles de la science, ce texte nous
confronte à un profond malaise, le déni à une personne déficiente de sa qualité
d’Homme et de sujet… La solitude et la souffrance de cette différence… Le seul
qui soit accessible à l’autre, fut-il un animal, c’est ce pauvre Charlie qui
fleurit la tombe d’Algernon, la petite bête de laboratoire  qu’il a vu croitre et dépérir… Les autres, censés représenter l’excellence de l’humanité, n’ont
fait que mener une expérience…

Il faut lire ce texte qui nous renvoie à la façon dont
peuvent être traités les gens malades, les exclus, bien sûr dans un trait
improbable, mais… Qui sait ?

  • Autre nouvelle recrue que j’ai le plaisir d’accueillir parmi mes aventuriers, c’est Aline qui a choisi de nous parler de “1974“, un roman autoédité né de la plume d’Arnaud Codeville :


Quatrième de couverture :
À Sebourg, petit village du Nord de la France, c’est l’effervescence. Les pompiers mettent le feu au 16 de la rue Jean Jaurès. La plupart des habitants se massent pour admirer le spectacle. Tous redoutent la vieille demeure et tous se réjouissent de la voir disparaître à jamais du paysage et pour cause : elle serait hantée… Parmi la foule de curieux, un homme assiste à l’incendie. Il est sans doute le seul à être aussi fasciné par l’agonie de la bâtisse… Pour rien au monde, il n’aurait raté ce moment.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?

J’ai rencontré cet auteur sur le salon de Mon’s Livre en novembre dernier. Sur un salon il y a les auteurs que l’on ne veut pas manquer et les surprises/découvertes. Juste une année et  la 4ème de couverture… Je me suis laissée tenter ! Et pourtant le côté horreur n’est pas du tout ma tasse de thé ! 
 

Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
A part le mot “hantée” la 4ème de couverture ne laisse rien présager de la partie “horreur” de ce livre. j’ai donc fait la connaissance de Joël Masson, inspecteur de police, un peu à la dérive suite à un drame familial. Son supérieur va l’envoyer sur une tentative de cambriolage qui va se révéler bien plus complexe que cela n’y paraît. Sang, tripes, hallucinations… J’en passe et des meilleures! Joël va devoir garder toute sa lucidité pour arriver au bout de cette enquête. 
L’auteur a une écriture très imagée. On ne fait pas que lire, on est dans l’histoire : on voit tout, on vit tout. Frissons garantie. 

  • Non seulement je suis ravie d’accueillir de nouveaux participants, mais je le suis d’autant plus lorsqu’ils se laissent tenter par l’aventure de l’autoédition comme ce fut aussi le cas d’Emeline qui a choisi de découvrir la plume de Camélia C. avec son roman “A contretemps” :
Quatrième de couverture :
David n’est pas celui qu’il lui faut, Ambre le comprend rapidement. Mais à la seconde où leurs regards se croisent, il est déjà trop tard : elle ne parvient plus à l’oublier et ne prend pas conscience du piège inextricable dans lequel elle s’enfonce…
À quel instant le destin d’Ambre bascule-t-il ? Sera-t-elle assez forte pour résister, malgré toute l’horreur qui l’entoure ?
Quand le coup de foudre vire au cauchemar, seule la survie compte.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Je ne lis pas de romance habituellement. Et je n’avais jamais lu d’auteur autoédité. Je me suis dit que c’était l’occasion. Le titre m’a plu et j’avoue que j’ai lu des commentaires sur ce livre qui m’ont attirés. Alors, j’ai sauté le pas.
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Au début du livre, on sent un peu la jeunesse de l’auteure, ce qui ne gâche pas du tout le charme du roman. Au contraire. Surprenante, plein de rebondissements que je n’ai pas vu venir. L’écriture est fluide. Il y a une bonne intrigue. J’ai plongé dans l’histoire. Pour un premier roman, c’est une réussite.
Cette petite pépite mérite d’être connue. Ce roman est bien plus qu’une simple romance. Maintenant, j’attends le tome 2 avec impatience.
  • Une autre de mes mordues les plus fidèles et dévouées, c’est bien évidemment ma chère Maman Roseline qui, elle aussi, s’est laissée tenter par un roman autoédité, celui de Shana Keers intitulé “Immoralité” :
Quatrième de couverture :
Avez-vous déjà lutté contre des pensées immorales qui vous rongent et vous entraînent au bord de la folie ?
Victoire Levigan, petite bourgeoise égoïste et capricieuse, n’imaginait pas un seul instant devoir faire face à ce problème.
Menant secrètement une vie dissolue, elle espérait profiter largement de ses vacances estivales. Mais c’était sans compter l’arrivée d’un mail fracassant : non seulement elle y découvre qu’elle a un demi-frère, mais également que celui-ci doit séjourner chez elle pendant plusieurs semaines. C’’est la douche froide, car son statut de fille unique et son existence débridée sont en péril.
Entre elle et Maximilien, jeune rebelle romantique, la guerre est déclarée. D’autant que, très vite, une lutte acharnée contre des pulsions sexuelles réciproques et inconcevables s’engage.
Vibrez au rythme de leurs attaques et de leur désir.
Marchez avec eux sur le fil fragile de leur conscience indécente.
Entre rêve et cauchemar, confiance et trahison, haine et passion, jusqu’où les mènera leur attirance mutuelle ?
Feront-ils abstraction de la raison et de la morale pour assouvir leur soif de l’autre ?
Leur existence va-t-elle basculer l’espace d’un été ?
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce livre car les romans de ce genre ne sont pas ma tasse de thé, cela correspondait donc au thème. J’ai rencontré cette auteure avec toi à l’occasion du Salon des Plumes indépendantes de Captieux l’an dernier et j’ai pu échanger avec l’auteure, j’avais donc envie de découvrir sa plume.
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
J’ai bien fait de passer outre mes a priori puisque cette lecture a constitué pour moi une grande et agréable surprise. C’est un roman qui possède une vraie histoire, très bien pensée et écrite avec soin. Toute une histoire qui tourne autour de la relation entre Victoire et Maximilien, une histoire bien plus prenante et passionnante que je ne l’aurais imaginé, une histoire où se mêlent les sentiments les plus opposés.
  • Une autre mordue que je suis ravie de retrouver chaque mois au sein de ce petit Club de lecture, c’est ma chère Hamida, laquelle s’est aussi orientée vers le genre érotique pour cette fois, avec “Cinquante nuances de Grey” de E.L. James, paru aux éditions JC Lattès puis chez Livre de Poche :
Quatrième de couverture :
Anastasia Steele, étudiante en littérature, a accepté la proposition de son amie journaliste de prendre sa place pour interviewer Christian Grey, un jeune et richissime chef d’entreprise de Seattle. Dès le premier regard, elle est à la fois séduite et intimidée. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier, jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille à mi-temps et lui propose un rendez-vous. Ana est follement attirée par cet homme. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, elle découvre son pouvoir érotique, ainsi que la part obscure qu’il tient à dissimuler… Romantique, libératrice et totalement addictive, la trilogie Fifty Shades, dont Cinquante nuances de Grey est le premier volume, vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Parce que j’aime bien participer à ton club de lecture… Parce qu’on a eu la bonne (ou mauvaise ?) idée de m’offrir cette trilogie il y a quelques années alors même que je ne lis jamais de littérature érotique… Le thème de ce mois-ci était l’occasion de dépoussiérer le coffret pour enfin découvrir cette histoire : Histoire de ne pas la juger sans l’avoir lue !
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Il n’y a pas eu de miracle bien sûr, je ne suis toujours pas devenue adepte de ce genre qui ne m’attire pas du tout… Pour autant je dois avouer que je m’attendais à un plus grand calvaire que cela ! ^^ J’avais en effet un a priori très négatif sur ce genre que j’ai peut-être mal jugé… Cela véhicule de nombreux clichés mais c’est tout de même bien construit et imaginé, c’est bien écrit aussi, ça se laisse lire sans difficulté… Peut-être même que je lirai la suite tout compte fait ! Merci de m’avoir poussée à tenter l’expérience !
  • Heureuse de retrouver mon petit duo des plus charmants, c’est avec plaisir que je laisse à présent la parole à June et Pascale, qui aiment à participer en binôme et ont cette fois-ci choisi de lire “Soumission” de Michel Houellebecq, paru chez Flammarion puis chez Livre de Poche en 2017 :
 
Quatrième de couverture :
Dans une France assez proche de la nôtre, un homme s’engage dans la carrière universitaire. Peu motivé par l’enseignement, il s’attend à une vie ennuyeuse mais calme, protégée des grands drames historiques. Cependant les forces en jeu dans le pays ont fissuré le système politique jusqu’à provoquer son effondrement. Cette implosion sans soubresauts, sans vraie révolution, se développe comme un mauvais rêve. Le talent de l’auteur, sa force visionnaire nous entraînent sur un terrain ambigu et glissant ; son regard sur notre civilisation vieillissante fait coexister dans ce roman les intuitions poétiques, les effets comiques, une mélancolie fataliste. Ce livre est une saisissante fable politique et morale.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
June : En voyant ce thème, j’ai voulu partir dans les extrêmes et lire un livre que je n’aurais pas lu sans ce club de lecture. Avec Pascale, nous sommes tout d’abord parties sur un genre littéraire que nous lisons peu… Puis au fil des suggestions, nous avons eu l’idée de lire un auteur que nous n’avions pas envie de lire, sur lequel nous avions de forts a priori, et nous sommes de suite tombées d’accord sur Houellebecq. Histoire de rester dans les extrêmes, autant lire un roman qui a fait polémique : “Soumission“.

 
Pascale : On ne peut pas dire du choix de lire Michel Houellebecq qu’il ait été naturel. Pourtant, quand Marion et moi nous sommes interrogées sur les livres contraires à nos convictions, son nom est arrivé assez vite dans les discussions. C’est un auteur critiqué dont les romans donnent toujours lieu à débat. Dans cette veine “Soumission” a sans doute été l’un des romans les plus controversés de 2015, il se passe dans une année 2022 charnière, une coalition gauche-fraternité musulmane gagne le second tour des élections présidentielles contre le FN. Un roman controversé écrit par un auteur très critiqué, voilà qui collait bien à une sortie de notre zone de confort!
 

Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
June : Ce livre a été une surprise, j’ai étonnamment passé un bon moment. Ayant commencé une thèse, je me suis retrouvée dans ce personnage qui ne vit que pour l’université, qui a un chemin tout tracé. Ensuite, j’ai trouvé l’histoire intéressante, vraiment. Les réflexions du protagoniste sur la religion sont pertinentes pour la plupart, son parcours et son évolution m’ont plu. En plus de ce côté religion, j’ai aimé ce qui attrait au couple, aux questions sur celui-ci. L’écriture est relativement simple, parfois philosophique, parfois grinçante, parfois drôle même. Les seuls passages m’ayant vraiment posé problème sont ceux des débats politiques et la présence des statistiques. Sinon, c’était une lecture plaisante, je me suis posée des questions et je ne regrette pas ce choix.

 
Pascale : J’ai commencé a aimer le livre 50 pages avant la fin. J’ai passé 260 pages à me demander ce que je lisais et à trouver le personnage principal sans intérêt. Puis page 264 tout a pris sens et je me suis mise à aimer de la première à la dernière page. J’ai adoré cette expérience de lecture et la sensation de « moment pivot ». L’écriture est dotée d’une esthétique particulière (phrases longues, peu de respirations), presque poétique, qui tranche avec le fond, toujours sombre. Le changement de régime ne fait pas de vague, il est défendu de façon sexy et le discours du héros est dédramatisant. Il rencontre peu de personnages “contre”, le lecteur se trouve dans une ambiance d’acception générale. L’auteur nous laisse alors choisir comment prendre les événements : doit-on prendre le livre comme une prophétie ou comme un appel au réveil  ? Doit-on adhérer à l’acceptation générale ou se révolter contre l’absence de seconde voie ? A chacun de prendre ses responsabilités. C’est un roman intéressant parce que dérangeant.
  • Autre grande habituée de ce Club de lecture, c’est ma chère Badia, qui nous rejoint cette fois-ci pour découvrir “Que ta volonté soit faite” de Maxime Chattam, paru aux éditions Albin Michel et depuis 2016 chez Pocket :
Quatrième de couverture:
Bienvenue à Carson Mills, petite bourgade du Midwest avec ses champs de coquelicots, ses forêts, ses maisons pimpantes, ses habitants qui se connaissent tous. Un véritable petit coin de paradis… S’il n’y avait Jon Petersen.
Il est ce que l’humanité a fait de pire, même le diable en a peur. Pourtant, un jour, vous croiserez son chemin.
Et là… Sans doute réveillera-t-il l’envie de tuer qui sommeille en vous.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Maxime Chattam est l’un de mes auteurs préférés mais je n’avais pas osé lire ce titre car je savais qu’il racontait les frasques de l’un des personnages les plus noirs jamais créé par l’auteur… J’ai décidé de me lancer, encouragée par le thème de janvier. Ressortirai-je indemne de cette lecture?
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Malgré la noirceur de Jon Petersen, et de ses actes tout autant diaboliques, je n’ai pu lâcher le roman. Jusqu’où Jon Petersen était-il capable de laisser s’exprimer ses pulsions les plus perverses? Quelqu’un sera-t-il capable de le percer au grand jour et le mettre hors d’état de nuire? Je l’espérais ardemment au fil des pages… Et Maxime Chattam a effectué une prouesse narrative si incroyable et inattendue que seuls les écrivains tels que lui sont capables de réaliser. Je ne peux en révéler plus si ce n’est que cet exploit ingénieux rend ce livre mémorable à mes yeux et je le recommande vivement à celles et ceux qui ne l’ont pas lu…
  • Ravie de la côtoyer très régulièrement sur les réseaux sociaux, c’est avec plaisir que je retrouve Emilie pour ce Club de lecture, avec le roman autoédité “Le 13ème cantique” de Frédéric Clémentz :
Quatrième de couverture :
Quel est donc cet événement décisif auquel vont participer Maria, Lone et tant d’autres d’ici 24 heures ? Pourquoi, depuis deux mois, ne répond-on pas à leurs questions sur cet événement crucial ? Et que font-elles dans ce lieu inquiétant, ce PN1 où d’étranges sentinelles ont tous les droits ? Qu’ont pu commettre ces deux femmes pour mériter cet isolement et cette menace de franchir un jour la mystérieuse porte H ? Cette porte qui fait tant parler.
Enfin, loin de cet endroit déroutant au milieu de nulle part, qui sont ces personnages aux vies fracassées ? Oui, pourquoi parler de la Gitte, d’Hania la Berbère, de Nash le dingue et tant d’autres ?
Dans 24 heures, cet événement hors-norme risque de laisser derrière lui des perdants et de l’épouvante. Lone et Maria le savent.
Aussi, ne reste-t-il que deux choses à faire : ne pas perdre, et s’en aller d’ici. Vite.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce livre que j’avais commencé il y a plusieurs mois mais abandonné en cours de lecture, j’avais du mal avec le style d’écriture. C’est un auteur que je connais, originaire de mon village et dont j’ai déjà lu un roman. Le thème proposé m’a motivée pour la relecture (jusqu’au bout cette fois) de ce thriller.
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
L’auteur nous annonce la couleur : “un livre il faut que ça cogne, que ça hurle, que ça mette en danger”.
L’écriture est violente, crue, dérangeante. J’ai mis un bon tiers du livre à m’y habituer.
J’ai fini par m’attacher à certains personnages et les apprécier. J’ai découvert une sensibilité dans le récit de vie de ces personnages. Des passages m’ont touchée, comme si l’auteur, à travers son récit, se confiait à nous.
Le thème, qui peut paraître déroutant au début, est en fait assez original dans la façon de l’approcher avec quelques touches de fantastique.
Au final je suis ravie d’avoir eu l’occasion de (re)lire ce livre. Je serai même curieuse de lire un 3ème roman.
  • Last but not least, c’est ma très chère Aurore, lectrice et blogueuse parmi les plus fidèles de mes folles aventures, qui se joint à nous avec le roman “Scorpi, tome1 – Ceux qui marchent dans les ombres” de Roxane Dambre, paru aux éditions Calmann-Levy puis chez Livre de Poche en 2018 et récompensé du Grand Prix de l’Imaginaire :

Quatrième de couverture :
Un soir d’orage, Charlotte découvre un petit garçon blotti au pied de son immeuble, ses cheveux sombres dégoulinant, son T-shirt plaqué par la pluie. Elle lui propose de s’abriter chez elle. Là, l’enfant lui tient des propos ahurissants  : ses parents et son grand-frère sont des «  créatures de l’ombre  », des tueurs à gages aux pouvoirs surnaturels, baptisés les Scorpi. Lui-même, Élias, est en apprentissage.
La jeune femme n’en croit d’abord pas un mot. Mais, bientôt, elle découvre dans son salon un grand brun aux yeux bleu azur  : Adam, le frère aîné d’Élias, vient d’entrer dans sa vie, et celle-ci va tourner à la cavalcade. Comment réagir quand on a vingt-trois ans, qu’on est seule et plutôt pacifique, et qu’on tombe amoureuse d’un tueur à gages qui n’est même pas humain  ?
Découvrez le premier volet de la série «  Scorpi  » avec une histoire d’amour survitaminée dans un Paris teinté de surnaturel.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le fantastique n’est pas ma tasse de thé, surtout avec des vampires, des créatures de l’ombre. Mais quand j’ai rencontré l’auteure, Roxane Dambre, en novembre dernier, elle a tellement bien vendu son livre que je suis repartie avec ! Malgré des créatures de l’ombre (qui ne sont pas des vampires, ouf !!), le côté tueur à gage et mafia surnaturelle ont piqué ma curiosité. De plus, je n’ai pas pris grand risque puisque je ne suis repartie qu’avec le premier tome.
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
J’ai eu un véritable coup de coeur pour la plume de cette auteure. Je pense qu’elle pourrait me faire lire sa liste de courses que je trouverai ça passionnant !
En ce qui concerneCeux qui marchent dans les ombres“, j’ai adhéré au récit dès les premières pages. Le récit à la première personne nous immerge directement dans la vie de Charlotte, qui va faire une rencontre des plus extraordinaires. En fait ce premier tome (puisque Scorpi est une trilogie) ressemble davantage à une romance qu’autre chose. Mais une romance fantastique quand même. J’ai trouvé le monde des ombres passionnant et intéressant, l’auteure détaillant certains points avec brio. Ce qui peut peut-être manquer dans ce premier livre est un véritable but, une quête car il s’agit, ici et avant tout, d’un tome de présentation. Mais je pardonne volontiers l’auteure car il fallait quand même poser le décor de sa trilogie et présenter les personnages ainsi que les différentes créatures surnaturelles. Je lirai la suite avec grand plaisir !
 
C’en est fini pour ce premier Club de lecture de l’année 2019… Et quel Club mes amis ! Tellement passionnant, tellement riche ! C’est un vrai bonheur de vous voir si nombreux à participer et partager vos lectures si variées ! J’en suis d’autant plus heureuse et touchée que vous avez dans l’ensemble apprécié ces lectures qui ne vous étaient pas familières : C’est plus fort et puissant qu’une cure de vitamines ! Je ne vous remercierai jamais assez de votre soutien, de votre enthousiasme, de votre engouement, de votre fidélité ! L’aventure ne serait pas si belle sans vous ! Alors à mon tour de gâter l’un ou l’une d’entre vous, qui a la chance de gagner le titre de son choix parmi la sélection du mois : Toutes mes félicitations, veinard(e) !
 
 
Plus de temps à perdre à présent : Février étant le mois le plus court de l’année, il est grand temps de retrousser les manches pour découvrir le thème du mois :
Le cœur des hommes…
 
On prend les mêmes règles et on recommence ! Mais si jamais vous aviez besoin d’un petit rappel, vous les retrouverez dans le premier article, juste ICIUn choix, un mois, deux questions… C’est à vous de jouer les amis !
 
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au lundi 11 février 2019 inclus… Pour ce faire il suffit de m’envoyer un mail à l’adresse suivante : aurelie.deslivresetmoi7@gmail.com
 
On se retrouve donc le lundi 04 mars 2019 pour un nouveau bilan, de nouveaux titres à ajouter à sa PAL… Et un nouveau thème bien sûr ! En attendant je vous souhaite un doux mois de février… En compagnie de belles lectures bien sûr !
 

Cet article a 2 commentaires

  1. Unknown

    Eh bien, je suis ravie que Roseline se soit laissé emporter par l'histoire immorale de Maximilien et Victoire. Merci beaucoup pour ce retour <3

  2. Marie Kirzy

    Bonjour Aurélie,
    Voilà un beau bilan, j'ai été ravie de participer !
    Je vais farfouiller dans ma pal pour voir si j'ai quelque chose qui pourrait coller au coeur des hommes …
    Bon week-end

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