Un bilan (avril)… Un lancement (été)… Le Club de Lecture Virtuel reprend pour la rentrée !

 
“Mieux vaut tard que jamais” les amis, c’est ce qu’on m’a toujours dit… Je commencerai néanmoins ce petit article en vous présentant mes plus plates excuses pour mon absence inopinée et ce retard exagéré : Ces deux derniers mois ont été difficiles et je me suis laissée déborder, submerger puis noyer pour couler et ne sortir la tête hors des eaux qu’une fois l’été arrivé… Enfin disons plutôt que j’ai mis une bouée ! ^^
 
Cela étant dit, sachez mes petits chéris que je suis vraiment ravie de vous retrouver dans le cadre de cette petite rubrique : Preuve, s’il en fallait une, que ma passion demeure intacte et toujours aussi exacerbée ! Oui mes petits chéris, papoter lecture avec vous m’a terriblement manqué, et je retrouve petit à petit le plaisir de rédiger, mon credo pour partager ! Alors on retrousse les manches et on s’y remet !
 
Plus un seul instant à perdre aujourd’hui : Le Club de Virtuel est reparti ! Mais avant d’envisager toute suite à donner, on commence par un petit bilan du mois d’avril… Une session à laquelle (sauf erreur de ma part) nous sommes tout de même onze à avoir participé malgré mon annonce tardive et le cours délai que j’avais laissé… Et contre toute attente, nous avons tous franchi la ligne d’arrivée !
 
Le thème était “J’aime plus Paris… Non mais on se prend pour qui… Je vois trop de gens… Alors on lit LOCAL mes amis !” : Voyons voir dans quoi nous nous sommes aventurés…
 
  • Et je ne suis pas peu fière d’ouvrir les festivités avec un livre qui m’a été offert à Noël et qu’il me tient particulièrement à coeur de vous présenter : “Ceillac au fil du temps” de Céleste Fournier, Tome 2 de la collection “Les Cahiers du Queyras” et publié aux éditions du Queyras
Quatrième de couverture :
Après de longues recherches dans les secrets des archives, Céleste Fournier nous raconte dans ce livre l’histoire de Ceillac. L’histoire de cette vallée n’a pas de majuscule : c’est celle d’une communauté montagnarde, attachée à son village du bout du monde et à son indépendance ; c’est celle d’hommes et de femmes qui sont restés vivre là-haut, alors que tout les poussait à migrer vers “les bons pays”, moins hauts, moins durs, moins exposés aux risques naturels. Au fil du temps et des pages, Céleste Fournier nous fait découvrir comment Ceillac, le village “le plus pauvre et le plus éclairé du royaume”, s’est ouvert au monde d’aujourd’hui sans perdre son âme.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Parce que j’ai l’habitude de définir Ceillac comme mon chez-moi de coeur… Parce que ce livre m’a été offert à Noël par deux de ses habitants qui me sont chers pour célébrer avec moi mon trentième anniversaire… Parce que j’y ai appris à skier (au départ un peu contre mon gré ! ^^) et que c’est maintenant LE lieu où je parviens à me ressourcer quand j’ai la chance de pouvoir y retourner (c’est à 900km de mon domicile)… Alors en lançant ce thème, la question du choix ne s’est même pas posée !
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
S’il ne s’agit pas d’un roman, il n’en reste pas moins captivant et passionnant, magnifique portrait de ce village que j’apprécie tant ! Richement documenté et merveilleusement illustré, c’est comme si j’y étais retournée l’espace d’un instant pour y voyager, séjourner mais aussi en découvrir son histoire, son passé, son envers du décor… Et le résumé prend alors tout son sens !
 
  • Petit nouveau ou grand habitué, c’est avec plaisir que je laisse désormais la plume à mes charmants participants, tous enthousiastes et motivés… Dont deux ont choisi de découvrir ou retrouver la plume de mon auteur chouchou ! Vous n’imaginez donc pas ma joie à l’heure où j’écris ces quelques lignes ! Bon… Si, je suppose que vous me connaissez suffisamment désormais pour vous en faire une idée ! ^^ Trêve de bavardages, c’est tout d’abord ma très chère Hamida qui, en grande fidèle du Club, a décidé de se plonger dans “Surface“, le dernier né d’Olivier Norek aux éditions Michel Lafon, récompensé par de prestigieux Prix depuis sa sortie en avril dernier…
Quatrième de couverture :
Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police. Là-bas, personne ne veut de son enquête.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Parce que c’est ton auteur chouchou pardi ! ^^ Non, sérieusement tu nous as dit tellement de bien de ce bouquin que je n’ai pas pu résister plus longtemps ! Au passage, je tiens d’ailleurs à signaler que tu donnes bien plus envie de découvrir ce livre que le “résumé” qui se trouve en quatrième de couverture !
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Et bien j’en ai pensé… Que j’ai bien fait de t’écouter ! “Tu verras, sans trahir l’intrigue, tu ne pourras plus lâcher ce bouquin dès le prologue franchi ! Et puis tu vas rencontrer No : Un personnage qui restera à jamais gravé dans ta mémoire ! Tu comprendras très vite pourquoi je me suis tant attachée à elle et pourquoi j’entends fonder un collectif pour qu’elle revienne !” C’est ce que tu m’avais dit… Et je rejoins totalement ton avis ! D’ailleurs : Où faut-il s’inscrire pour rejoindre ton collectif ?
 
  • Nouvelle aventurière à rejoindre mon expédition littéraire, je suis ravie d’accueillir Mélissa, lectrice dans l’âme peu adepte de littérature noire mais qui s’est tout de même laissée tenter par “Entre deux mondes” d’Olivier Norek, paru aux éditions Michel Lafon et désormais disponible chez Pocket
Quatrième de couverture :

Adam a découvert en France un endroit où l’on peut tuer sans conséquences.

 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Parce que je n’ai entendu que du bien de ce livre, ne serait-ce que par toi que je suis depuis quelques temps : J’ai bien compris que c’était ton auteur chouchou !
Mais aussi parce que je n’habite pas très loin de Calais. Sans y avoir été directement confrontée, c’est une situation qu’on ne peut décemment ignorer : La vie d’hommes et de femmes se trouve ici en jeu et fermer les yeux n’arrangera rien.
Enfin parce que je suis moi-même issue d’une famille d’immigrés. Alors je ne peux évidemment pas comparer ma situation à celle de ces malheureux, mais je souhaitais comprendre, en tout cas percevoir autrement les enjeux d’un sujet tout à fait d’actualité.
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Je ne pensais pas être aussi bouleversée en refermant ce roman qui n’appartient même pas à mon genre de prédilection. Un roman d’une incroyable noirceur et d’une profonde humanité dans le même temps. Un roman noir sans concession ni voyeurisme, qui prend aux tripes aussi parce qu’on sent l’implication extrême de l’auteur dans chacune de ses lignes. C’est à la fois douloureux et époustouflant. En un mot, magistral : Merci !
 
  • Autre nouvelle recrue de cette trépidante aventure, c’est avec plaisir que j’ai vu Magali s’inscrire après l’avoir rencontrée à la bibliothèque de Marcouville où j’interviens de temps en temps en tant que blogueuse passionnée ! Si j’émets quelques doutes quant au côté “local” de sa lecture, elle s’est très volontiers prêtée à l’exercice avec “Le voile de Téhéran“, un remarquable roman de Parinoush Saniee paru aux éditions Robert Lafont et depuis disponible chez Points
Quatrième de couverture :
Massoumeh, seize ans, n’a qu’un désir : poursuivre ses études. Un rêve accessible aux filles depuis que le shah a modernisé l’Iran. Mais quand ses frères découvrent qu’elle vit une histoire d’amour, très innocente, avec un voisin, ils la marient à un homme qu’elle ne connaît pas et n’a même jamais vu. D’abord désespérée, Massoumeh se rebelle et prend son existence en main.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
En réalité je ne l’ai  pas choisi. Un ami à moi, retraité grand lecteur, me l’a prêté car je sortais d’une intervention chirurgicale qui me clouait donc à la maison…
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
J’ai adoré ce livre pour plusieurs raisons : tout d’abord l’écriture. C’est si fluide, si vivant que les pages s’enchaînent sans difficulté et que l’on a qu’une envie, c’est de continuer…
Ensuite l’histoire de cette femme et de sa famille est dépeinte sur fond historique (la chute du Shah d’Iran et l’arrivée des religieux au pouvoir après la révolution populaire).
Tout est lié et on assiste ainsi à l’évolution de la condition féminine dans cette société qui passe d’un extrême à l’autre régulièrement.
Alors que la France se déchire et que l’on entend certains et certaines crier à la dictature et à l’oppression, on se rend compte dans ce livre des contraintes endurées par les femmes de ces pays.
Je le conseille vivement, c’est un vrai voyage existentiel…
 
  • C’est ensuite une joyeuse ribambelle de lecteurs curieux, enthousiastes et habitués que j’ai eu le plaisir de retrouver pour ce dernier Club de Lecture avant la débandade ! Parmi eux, la très charmante Emilie qui a choisi de découvrir “Enquête sous les galets” de Marc Masse, paru aux éditions des Falaises en début d’année…
Quatrième de couverture :
Alan n’aurait pas sursauté au claquement d’un fusil ou même de deux, encore moins fui. C’était pourtant ce dont il avait le plus envie. Pour la première fois, on lui tirait dessus. Les tirs n’émanaient pas de vieux Brownings, ceux qui le prenaient pour cible, lui et ses camarades, ne tenaient pas entre leurs mains des armes aussi rustiques, mais des MG34, les redoutables mitrailleuses allemandes au crépitement déchaîné. Au côté d’une quarantaine d’autres, la plupart déjà morts ou blessés, il était à plat ventre sur les galets de la plage de Puys à l’est de Dieppe. Leur canot de débarquement pris sous le feu de l’ennemi, avait sombré et la moitié de ses camarades avaient péri avant d’avoir pu atteindre le rivage. Les survivants avaient rampé sur la plage, encore protégés pour l’instant par le rideau de fumée.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
J’ai choisi ce titre car j’ai déjà lu un livre de Marc Masse et j’ai beaucoup aimé sa plume. De plus, l’histoire se déroule dans ma région, plus précisément à Dieppe (donc dans le thème de ce mois-ci), et il traite d’un sujet que j’affectionne : la seconde guerre mondiale.
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Un polar qui ne connaît pas de temps mort, très prenant et difficile à lâcher. Marc Masse a le don de nous captiver par sa plume et de nous tenir en haleine jusqu’au dénouement. L’histoire est fascinante et l’enquête rondement menée. Pas le temps de s’ennuyer, on va de découverte en découverte, on parcours la Normandie aux côtés de Darsan : Dieppe, Notre Dame-de-Bonsecours ou encore Neufchâtel-en-Bray, autant de villes qui me parlent étant moi-même normande. J’ai adoré !!! 
 
  • Charmante lectrice m’ayant également fait le plaisir de participer une nouvelle fois à mes folles tribulations littéraires, Amandine a cette fois-ci choisi de se plonger dans “L’écorcheur du Fontenoy” de Philippe Waret, roman fraichement paru aux éditions Pôle Nord dans la collection “Les mystères de Roubaix“…
Quatrième de couverture :
L’Ecorcheur du Fontenoy est le premier roman d une série de douze, intitulée “Les Mystères de Roubaix”. Cette nouvelle collection a pour cadre les différents quartiers de Roubaix à la fin du XIXe siècle. Chaque histoire est consacrée à un fait-divers. Il s agit d’une série de romans policiers historiques. Tous les romans sont écrits par Philippe Waret. Le Fontenoy est un quartier de Roubaix.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Lire local? Quoi de mieux pour cette thématique que de lire un livre se déroulant dans la ville où je suis née tout comme mon père et sa famille avant lui, où mon grand père maternel a travaillé toute sa carrière, où ma mère a travaillé pendant 10 ans et où je travaille moi-même depuis 2 ans : Roubaix!
Un livre écrit par le neveu d’un ami proche de mes grands-parents paternels, un livre sur le Roubaix historique, moi qui ai enseigné le patrimoine de cette ville à mes élèves l’année dernière…
 
Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
J’ai beaucoup aimé découvrir le Roubaix de cette époque tout en suivant les péripéties du protagoniste ainsi que les avancées de son enquête.
Ce livre permet de déambuler dans les rues de la ville quand elle était le royaume de l’industrie textile. Je lirai avec joie les suivants qui se déroulent dans d’autres quartiers afin de découvrir d’autres coins de cette ville.
 
  • Parmi les habitués de mon Club de lecture, j’ai eu la joie de retrouver Valérie/Sally, insatiable lectrice que je croise sur Paris à l’occasion de différents évènements littéraires, et elle-même en charge d’un Club de lecture auquel je rêve de pouvoir participer si seulement mon emploi du temps me le permettait ! Pour cette nouvelle aventure, elle a choisi de découvrir “Psychose sur Bénodet“, un roman de Bernard Larhant paru aux éditions Alain Bargain
Quatrième de couverture :
Le même soir, deux jeunes femmes disparaissent à Bénodet ; l’une est la fille de Jillian Marlowe, célèbre avocate américaine, amie de Dominique Vasseur. Une semaine auparavant une autre vacancière s’était déjà évanouie dans la nature. Paul et Sarah saisissent vite que l’enquête est plus complexe qu’il n’y paraît.
Les trois disparitions sont-elles liées? Jade Marlowe aurait-elle juste fugué? Quand débarque en Cornouaille un cow-boy de la CIA, gendarmes de Fouesnant et policiers de Quimper comprennent qu’ils vont avoir du mal à garder la main. De Sainte-Marine à Port-la-Forêt, en passant par Camaret, s’engage alors une enquête qui doit déjouer les leurres que s’avèrent être certaines évidences. Mais les enquêteurs, mêmes bretons, n’aiment pas qu’on les mène en bateau…
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Je suis tombée en amour du Finistère Sud il y a au moins 25 ans et plus particulièrement de la petite ville de Bénodet, mignonne station balnéaire de la côte bretonne. Plus tard, j’ai converti mon mari qui m’a fait découvrir les Editions Bargain par ce titre : “Psychose à Bénodet”. Je n’avais pas encore pris le temps de le lire, voilà qui est fait.

Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Le capitaine Paul Capitaine (!) doit enquêter sur des enlèvements de jeunes filles qui surviennent pendant la haute saison. Parce qu’une fameuse avocate américaine est concernée, il va être aidé par la CIA.
Un scénario plutôt improbable mais assez amusant car on sent bien que l’auteur écrit sans prétention et qu’il prend aussi son plaisir. Malgré tout l’intrigue tient la route et le dénouement s’avère logique, bien que pas davantage crédible que le reste.
Le style est agréable même si l’auteur pêche par trop de sexisme (les femmes sont à l’aune de leur physique) et de références surprenantes (Patrick Bruel philosophe moderne ???).
J’ai surtout apprécié les belles descriptions de Bénodet que j’aime tant et de la région en général.
Bref, un polar régional qui tient la route et se lit un sourire bienveillant aux lèvres.
 
  • Parce que j’ai aussi la chance de compter quelques talentueuses blogueuses parmi les lectrices assidues de mon petit Club de lecture, c’est avec plaisir que je retrouve encore une fois Aurore pour cette session, laquelle a choisi de découvrir “Les chiens de la baie” de Thierry Declercq, paru aux éditions Ravet-Anceau
Quatrième de couverture :
De la poudreuse jusqu aux genoux, le commandant Vidal s’enfonce dans les mollières de la baie de Somme. Deux chasseurs ont retrouvé le cadavre d’un homme, déchiqueté par des chiens. Leurs crocs puissants ont déchiré la trachée de la victime puis se sont acharnés sur son corps. Comme s’ils étaient déterminés à la tuer. Le cadavre est celui du p’tit Freddy, un gars bien connu du coin et qui habite Cayeux avec son épouse Audrey. Si Vidal s’accroche à la thèse de l’accident, son adjudante Camille Maxime n’est pas de cet avis. Son expérience passée en brigade cynophile lui indique une autre voie. Déjà tendues, les relations entre les deux gendarmes de Saint-Valery deviennent détestables. La jeune femme reste pourtant convaincue que dans les brumes de la baie se cache un autre meurtrier.
 
Pourquoi avoir choisi ce livre ?
Avant tout pour le lieu. Cayeux-sur-mer, Saint-Valery sont des lieux que je connais depuis toute petite pour y avoir passé de nombreuses vacances. La Baie de Somme n’a aucun secret pour moi ! 🙂 Evidemment quand l’auteur m’a parlé de son roman, qu’il était contre la chasse abusive, pour la préservation des espèces, et qu’il avait écrit le tout sur le fond d’une série de meurtres, je n’ai pas pu résister plus longtemps. L’autre raison qui fait que j’ai choisi ce livre pour le Club de lecture d’avril est que mon papa l’a lu avant moi et, depuis sa lecture, il n’arrêtait pas de me demander si je l’avais lu à mon tour. Voilà chose faite.
 
Qu’avez-vous pensé de votre lecture ?
Les chiens de la Baie est un roman assez spécial. Le récit se déroule dans une société miséreuse, où chômage et alcoolisme sont légions. Clichés sur le nord de la France ? Oui et non car malheureusement il n’y a pas de fumée sans feu et ce genre de personnages existe réellement. Et c’est sûrement cette incursion tellement réaliste avec ces personnes que je pourrais connaître qui m’a un peu dérangée. Néanmoins, l’intrigue est rondement menée, les personnages ne sont pas caricaturaux, ont tous leurs faiblesses, leurs failles (même chez les flics). J’ai beaucoup apprécié cette enquête pleine de rebondissements jusqu’à la toute dernière page.
Pour un avis plus complet d’Aurore, n’hésitez pas à découvrir sa chronique par ICI !

  • Autre blogueuse de grand talent m’ayant fait l’immense plaisir de se joindre une nouvelle fois à mon littéraire équipage pour partir à l’aventure et aborder une nouvelle lecture pour l’occasion, la charmante Marie-Julie a choisi de découvrir “Cachemire rouge“, un roman de Christiana Moreau tout juste paru chez Préludes éditions
Quatrième de couverture :

Trois destins liés par un fil rouge, celui d’un précieux cachemire tissé de manière ancestrale. Toscane. Alessandra est fière de la qualité des pulls et étoffes qu’elle vend dans sa boutique de Florence. Une fois par an, elle va s’approvisionner en Asie. Jusqu’à ce coup de foudre pour le cachemire rouge filé par une jeune fille, Bolormaa. Dans les steppes de Mongolie, celle-ci mène une existence nomade avec sa famille, en communion avec la nature. Mais, lorsqu’un hiver glacial décime leur troupeau de chèvres, elle doit quitter ses montagnes pour travailler à l’usine en Chine. C’est là qu’elle rencontre XiaoLi. Bientôt, dans l’espoir de se construire un avenir meilleur, les deux amies font le choix du départ. De l’Asie à l’Europe, du Transsibérien jusqu’en Italie, elles braveront tous les dangers pour prendre leur destinée en main et tenter de réaliser leur rêve.
Avec humanité et un grand sens du romanesque, Christiana Moreau compose une histoire vibrante, véritable ode à l’amitié et au courage.

 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?

Christiana Moreau est une autrice originaire de Seraing, une ville située près de Liège où j’habite moi-même. J’avais découvert son premier roman, “La sonate oubliée”, par hasard et je l’avais rencontrée deux fois suite à la sortie puis à sa nomination pour un prix belge. J’attendais donc ce deuxième roman avec impatience, et le thème du Club de lecture de ce mois-ci est l’occasion de vous en parler ici.
 
Qu’en ai-je pensé ?
J’ai retrouvé avec plaisir le style simple de l’auteur et une très belle histoire d’amitié, un thème également abordé dans son premier roman. Nous suivons le périple des deux amies, Bolormaa et Xiaoli, fuyant la Chine pour rejoindre l’Italie ainsi que l’histoire de deux amies vendant des vêtements en cachemire à Prato. Le fil rouge de ce roman (et c’est le cas de le dire ici !) est ce pull en cachemire d’un rouge éclatant, conçu par les mains expertes de Bolormaa. L’autrice mêle des thèmes aussi variés que l’amitié, l’exil, l’immigration clandestine avec tendresse dans ce roman qui nous fait littéralement voyager. C’est bien écrit et nous ne pouvons que vibrer au rythme des péripéties des deux jeunes amies. Les destins des personnages sont intrinsèquement liés et, même si la fin est un peu cousue de fil blanc, l’autrice nous réserve quelques surprises dans les derniers chapitres. Un joli récit qui se termine sur une belle note d’espoir !
Un avis plus détaillé vous attendu sur le blog de Marie-Julie, c’est par ICI !

  • Inscrite à la dernière minute, ma meilleure amie Laura m’a également fait le plaisir de participer à cette nouvelle session du Club de lecture… De manière un peu fortuite comme vous allez bientôt le constater ! Qu’à cela ne tienne, je peux toujours compter sur les membres de ma DreamBookTeam, et Laura s’est ainsi plongée dans “Mamie Luger” de Benoît Philippon, paru aux éditions Les Arènes dans la collection Equinoxe… 
Quatrième de couverture :
Six heures du matin, Berthe, cent deux ans, canarde l’escouade de flics qui a pris d’assaut sa chaumière auvergnate. Huit heures, l’inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger passe aux aveux et le récit de sa vie est un feu d’artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée mais il sent qu’il va falloir creuser. Et pas qu’un peu.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
En fait je suis tombée sur ce titre totalement par hasard à la bibliothèque : Il était sur un présentoir et, clairement, c’est la couverture, puis ses sous-titres, qui m’ont attirée… Initialement je pensais en parler à l’occasion d’un Bouquinist Park et puis j’ai vu le thème de ton Club et je me suis dit que ça tombait finalement très bien : J’en lirai un autre pour ma rubrique !

Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Ce que j’ai aimé dans cette lecture, c’est l’alternance entre les facettes de cette étonnante mamie : On peut la rencontrer qui raconte avoir tué, et ce à plusieurs reprises, sans montrer de remords et d’un autre côté on retrouve cette même mamie se montrant compatissante pour un ado en garde à vue. Il y a aussi beaucoup d’humour dans ce livre, notamment dans les scènes avec le commissaire, puisqu’elle n’oublie pas de lui rappeler qu’à son âge il lui doit le respect ! ^^
Au final on lit une belle histoire pleine d’humour tout en revenant sur un siècle de bouleversements historiques et quelques rappels sur la condition de la femme grâce aux 102 ans de notre protagoniste. J’ai beaucoup aimé !
  • C’est à ma Maman Roseline que revient l’honneur de clôturer ce petit Club de lecture particulièrement riche et passionnant en dépit d’un court délai accordé à ses participants ! Pour cette session, elle a choisi de se plonger dans un bouquin que je lui ai offert il y a longtemps, “Regarde et meurs” de Marc Le Piouff, paru aux éditions Ravet-Anceau
Quatrième de couverture :
Juin 1980, Université catholique de Lille. Les étudiants en médecine célèbrent la fin de l’année. Parmi eux, Jenny et Cristina, deux amies majors de promotion. L’ambiance est à la fête, à l’alcool et à la luxure. Des années plus tard, alors qu’il visite la chapelle de la Catho, le lieutenant Brankanval découvre un cadavre. Le corps sans vie d’un homme, recroquevillé sur une table, un doigt coupé et déposé dans une fiole. Détail frappant : ses yeux, brûlés au formol. Pourquoi ce rituel ? Pourquoi ce lieu si symbolique ? Brankanval et Vandekastel prennent en charge l’affaire. Encore marqués psychologiquement et physiquement par leur précédente enquête, ils s’appuient sur leur connivence pour tenter de comprendre le tueur. Quand un deuxième puis un troisième meurtres sont commis, l’urgence se fait sentir. Il leur faut à tout prix percer le secret de l’assassin. Et celui de la célèbre université lilloise.
 
Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Parce qu’il était grand temps que je sorte ce livre de ma PAL ! Tu m’as offert ce livre il y a un petit moment déjà et, comme l’intrigue se déroule dans les locaux où tu as fait tes études, notamment dans la Chapelle où tu as passé nombre d’examens, je peux dire que je connais moi aussi les lieux et cela répondait donc au thème du mois.

Qu’avez-vous pensé de cette lecture ?
Ce n’est clairement pas un coup de coeur, mais c’est un bouquin que j’ai tout de même pris plaisir à découvrir. Un roman policier plutôt bien ficelé qui nous fait découvrir les locaux de l’Institut Catholique de Lille (et plus précisément la Faculté de Médecine), une intrigue plutôt prenante dans laquelle je me suis laissée embarquer pour un bon moment de lecture.
 
C’est ainsi que s’achève le bilan du mois d’avril… Avec deux mois de retard, certes… Mais avec le même plaisir qu’au premier jour ! J’en profite pour vous remercier encore une fois de votre soutien, de votre curiosité mais aussi de votre enthousiasme, parce que vous répondez toujours présent lorsqu’il s’agit de m’accompagner au gré de mes projets déjantés ! Alors on profite de l’été pour recharger les batteries… Et on repart pour un tour ! Vous êtes prêts ?
 
Commençons par dévoiler le nom de l’heureuse élue à qui j’offre la possibilité de gagner un livre parmi cette sélection : Toutes mes félicitations à elle et bonne lecture par avance !
 
 
Et maintenant…? Et bien maintenant mes petits chéris, on repart à l’aventure pour un nouvelle session du Club de Lecture ! Toutefois les vacances commencent à peine alors on ne va pas commencer à se stresser pour des questions d’organisation ou de délai : Nous ferons le bilan de celui-ci à la rentrée ! Mais ne soyez donc pas si fébriles mes amis, je vous dévoile à présent le thème…
 
Deux mois ? Je démarre une saga !
Si je lis le premier tome ? C’est très bien déjà !
Si je lis deux tomes ? C’est carrément extra !
Si je lis trois tomes ? C’est que j’adore ça !
Si je lis quatre tomes (et plus) ? Je n’en reviens pas !
Peu importe le nombre : Il faudra nous raconter tout ça !
 
Pour vous inscrire, rien de plus simple : Il suffit de m’envoyer un petit mail avec le titre choisi avant le 14 juillet 2019 à l’adresse suivante :
 
On conserve les mêmes règles (que vous pouvez retrouver plus en détails par ICI si vous le souhaitez !), donc :
– On bouquine
– On répond aux deux petites questions
     * Pourquoi avoir choisi ce titre ?
     * Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Le tout en un maximum de dix lignes par mail à la même adresse au plus tard le 31 août  2019 !
 
Si je n’ai pas encore fixé la date précise, on se retrouve en tout cas la première semaine de septembre pour un nouveau bilan… Et un nouveau thème bien évidemment ! Me reste à vous souhaiter un bel été… Et de belles lectures !
 

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