Une belle découverte que cet intrigant recueil de nouvelles : “Les chroniques de Harris Burdick” de Chris Van Allsburg avec Sherman Alexie, M.T. Anderson, Kate DiCamillo, Cory Doctorow, Jules Feiffer, Stephen King, Tabitha King, Lois Lowry, Gregory Maguire, Walter Dean Myers, Linda Sue Park, Louis Sachar et Jon Scieszka, avec une introduction signée par Lemony Snicket.
Le pitch : “Contempler les dessins énigmatiques de Harris Burdick, c’est passer de l’autre côté du miroir, être aspiré dans un monde parfois lumineux, parfois angoissant, où tous les repères sont abolis. C’est être saisi de vertige et avoir le sentiment que la réalité ne sera plus jamais tout à fait la même.
Dans le monde de Harris Burdick, les morts se mêlent aux vivants et la pensée devient matière. Les pages de certains livres s’écrivent et se réécrivent toutes seules. Des jumeaux rebelles s’inventent une troisième soeur, qui acquiert peu à peu une véritable existence, et se révèle encore plus rebelle qu’eux.
Des petites filles, dans leurs nurseries, s’élèvent discrètement de leurs berceaux et se mettent à flotter dans les airs.
Quatorze grands auteurs d’aujourd’hui se sont fondus dans les dessins de Harris Burdick, et vous invitent à les rejoindre.”
Dans le monde de Harris Burdick, les morts se mêlent aux vivants et la pensée devient matière. Les pages de certains livres s’écrivent et se réécrivent toutes seules. Des jumeaux rebelles s’inventent une troisième soeur, qui acquiert peu à peu une véritable existence, et se révèle encore plus rebelle qu’eux.
Des petites filles, dans leurs nurseries, s’élèvent discrètement de leurs berceaux et se mettent à flotter dans les airs.
Quatorze grands auteurs d’aujourd’hui se sont fondus dans les dessins de Harris Burdick, et vous invitent à les rejoindre.”
Une fois n’est pas coutume, j’ai trouvé le résumé de l’éditeur si bien fait que je n’ai guère voulu en changer ! Pour ma part je ne connaissais pas du tout ce recueil – Pas plus que les illustrations qui l’ont fait naître d’ailleurs… – avant mon intervention sur le thème du fantastique à la bibliothèque de Marcouville le 11 janvier dernier. En effet il était prévu cette même après-midi la restitution d’ateliers d’écriture d’après cette œuvre sur laquelle avaient travaillé des groupes d’enfants. C’est ainsi que ce livre s’est retrouvé entre mes mains, que son résumé m’a tapé dans l’œil – Vous comprenez maintenant pourquoi je n’y ai pas touché ! – et qu’il a donc fini dans mon totebag une fois réservé… Non pas par moi-même mais par ma meilleure amie à qui je l’ai effectivement chipé le temps d’une soirée…
Une soirée en excellente compagnie comme vous avez sans doute pu le constater puisque 15 grands noms de la littérature fantastiques (parmi lesquels figurent notamment Stephen King !) se sont réunis autour de ce projet, lui-même né d’un intrigant album de Chris Van Allsburg et intitulé “Les mystères de Harris Burdick” regroupant 14 illustrations dont on dit que leur auteur – Harris Burdick – les auraient livrées à l’éditeur sans les histoires qui vont avec, avant de disparaître… Ne laissant pour chacune qu’un titre et une phrase, ouvrant dès lors toute latitude à votre imagination… Et des mystères sont donc nées les fameuses chroniques qui nous occupent ici !
En effet chaque auteur s’est vu confier une illustration dans laquelle il nous entraîne pour nous en livrer l’histoire – son histoire et pas forcément celle à laquelle vous avez pu vous-même penser.. Ne jamais sous-estimer les infinis pouvoirs de l’imagination, je ne saurais trop le rappeler !
L’idée est vraiment originale, et si j’avoue une légère préférence pour les nouvelles de Stephen King (La maison de Mapple Street), Walter Dean Myers (La bibliothèque de M. Liden) et Lois Lowry (Les sept chaises), je me suis volontiers prise au jeu et me suis laissée embarquer sans délai au travers de chacune de ces 14 histoires toutes plus différentes et fantastiques (dans tous les sens du terme !) les unes que les autres, nous offrant ainsi, et chacun à leur manière, une véritable plongée au coeur même de l’illustration qui nous est proposée… Le ton est donné, l’imagination lancée : Rien ne peut dès lors plus nous/vous arrêter !
En bref, une charmant petit recueil dont j’adore le concept ! Un immense merci à la bibliothèque de Marcouville de m’avoir permis cette découverte !