Radio “Des Livres et moi” : Bonjour ! Aujourd’hui la météo est maussade malgré la saison estivale, la France entière commence à partir en vacances tandis que je suis de permanence pour mon boulot, particulièrement chargé ces derniers temps, le moral flanche légèrement du fait du stress, de la fatigue, de quelques petites moqueries outre de nouvelles déconvenues amicales… Pour autant j’ai le sourire aux lèvres et le regard pétillant malgré une migraine carabinée, car je vous sais enthousiastes et présents, juste là derrière mon écran… Et vous n’imaginez même pas le bien que ça fait !
Trêve de bavardages, ne perdons pas davantage de temps à parler de ce qui n’en vaut pas la peine et papotons lecture… Du Club de Lecture Virtuel précisément !
Lancé le 11 mai dernier alors que le pays se déconfinait, le thème proposé était le suivant : “L’heure du déconfinement a sonné… Notre retour en librairie est annoncé ! Parle-moi donc du premier livre que tu vas t’y procurer !” Un thème qui a su vous inspirer en nombre puisque nous affichions complet avec quinze inscrits, j’en suis absolument enchantée ! Si l’une d’entre vous n’a malheureusement pas eu suffisamment de temps pour s’y consacrer, c’est tout de même à quatorze que nous franchissons la ligne d’arrivée, ce dont je ne suis pas peu fière, je puis vous en assurer ! A présent je vous laisse découvrir ce nous sommes allés chercher en librairie…
Et je choisis cette fois-ci de lancer les… Festivités littéraires avec “Carnaval” de Ray Célestin, un roman initialement paru aux éditions du Cherche-Midi et désormais disponible aux éditions 10/18…
4ème de couverture : Un premier roman exceptionnel, basé sur des faits réels survenus à la Nouvelle Orléans en 1919. Tandis que la musique envahit la ville, un tueur frappe…
Au cœur du Sud profond, La Nouvelle-Orléans, construite sur des marécages en dessous du niveau de la mer, a toujours été aux prises avec tornades, inondations et épidémies de toutes sortes. La nature du sol en fait une cité qui s’affaisse, où les morts ne peuvent être enterrés. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Nombre de menaces ont toujours plané au-dessus de la ville. Et pourtant…
Lorsqu’en 1919 un tueur en série s’attaque à ses habitants en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l’agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D’Andrea, vont tenter de résoudre l’affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets… Alors qu’un ouragan s’approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.
Tensions raciales, corruption, vaudou, jazz et mafia : Ray Celestin a puisé l’inspiration dans cette véritable série de meurtres qui ont enflammé La Nouvelle-Orléans. Il nous offre un premier roman inoubliable, au suspense omniprésent, doublé d’un portrait de la ville d’un réalisme peu commun. Depuis L’Aliéniste de Caleb Carr, on n’avait jamais lu ça !
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Parce qu’il m’avait tapé dans l’œil à l’occasion du Bibliothon, formidable évènement littéraire qui a eu sur moi l’effet d’une véritable petite bulle d’oxygène durant le confinement… Organisé par la célèbre et formidable Booktubeuse Bulledop, ce livre était présenté parmi l’une des nombreuses pastilles de l’événement par la non moins formidable Booktubeuse Myriam de la chaîne “Un Jour. Un Livre”… C’est donc sur ce livre que j’ai jeté mon premier dévolu en librairie…!
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? En un mot ? Passionnante ! En effet ce bouquin nous emporte dès ses premiers chapitres et nous transporte au cœur d’une Nouvelle-Orléans des années 1920 plus vraie que nature tant l’auteur s’est bien documenté ! C’est dans une ambiance à la fois glauque et jazzy qu’on suit une enquête à la fois trépidante et captivante, d’autant plus réaliste qu’elle est inspirée de faits réels. Servie par une plume fluide et un style entraînant, je n’ai finalement fait qu’une bouchée de ce petit polar particulièrement bien ficelé… L’auteur en a écrit d’autre : je dois absolument m’y intéresser !
Pour ce Club de Lecture Virtuel, j’ai eu l’immense plaisir de retrouver ma chère Corinne, charmante lectrice rencontrée au hasard des réseaux sociaux et qui n’a pas manqué de me suggérer quelques idées pour me permettre de vous organiser un concours de l’été que vous n’êtes pas prêt d’oublier ! Habituée de ce petit cercle littéraire, elle a choisi de nous parler de “Ravages“, un roman autoédité signé Lison Carpentier…
4ème de couverture : Clémence Duchesnay, trentenaire divorcée, partage sa vie entre son métier de photographe pour un magazine géographique et sa passion pour l’exploration urbaine. Lors d’une escapade dans l’ancienne prison de Rennes, elle découvre un jeune garçon agonisant dont le corps mutilé porte une inscription gravée sur le torse. Dès lors le cauchemar commence : prise au piège, Clémence commet l’irréparable et se trouve confrontée à un monstre sadique, pétri de vengeance qui utilise les lieux explorés par la jeune femme comme scène d’exposition de ses crimes. Lorsque son propre fils disparaît, Clémence n’a d’autre choix que d’accepter le chantage de son bourreau et de suivre ses traces.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? A la fin du confinement, direction mon petit libraire pour me procurer plusieurs romans d’auteurs peu connus, autoédités. J’avais envie/besoin de changement. J’ai choisi celui de Lison Carpentier car je lis régulièrement ses chroniques littéraires que je trouve toujours justes. Après Lison, la chroniqueuse, j’avais envie de découvrir, Lison l’auteure. La couverture de son roman ne m’a d’ailleurs pas laissée indifférente : simple et efficace.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? C’est un vrai bon roman, d’une qualité incroyable pour un premier roman. Avec une intrigue originale, Lison Carpentier nous embarque dès les premières lignes. Le rythme est haletant grâce aux nombreux rebondissements, le style est fluide. Le récit est bien construit, le suspens est maintenu tout au long du roman et ce jusqu’aux dernières pages. Il n’y a pas (ou peu) de longueurs. Le petit bémol est pour moi de ne pas avoir réussi à m’attacher au personnage principal, Clémence. Dès le début de l’histoire, son comportement est tel qu’on n’a pas envie de prendre partie pour elle … mais un petit peu quand même. Elle est ambiguë et incompréhensible.
Elle aussi fidèle à mon petit Club de Lecture Virtuel, c’est avec joie et bonheur que j’ai vu la charmante Aurore, lectrice à la tête du blog “Des Plumes et des Livres“, s’inscrire une nouvelle fois et participer à mes folles tribulations littéraires ! Pour l’occasion, elle a choisi de découvrir “Persona“, un thriller signé Max Girardeau et publié aux éditions Mazarine…
4ème de couverture : Un homme est retrouvé horriblement mutilé dans un bâtiment désaffecté du centre hospitalier Sainte-Anne à Paris. Pour Franck Sommerset, commissaire à la Crim’, c’est le début d’une enquête étrange et singulière. Étrange, car ce n’est pas une série d’homicides au sens propre du terme à laquelle il se trouve confronté : toutes les victimes sont encore en vie, mais elles ont été torturées et « enfermées » en elles-mêmes. Singulière, car pour comprendre, Franck Sommerset va devoir plonger dans l’univers des nouveaux maîtres du monde – les grands du numérique qui maîtrisent nos vies immatérielles. C’est au cœur de Paris, dans ces tréfonds et au-delà, que Franck va suivre la piste de ce qui ressemble à une vengeance frénétique, folle et pourtant méthodique, où s’affrontent deux mondes, un nouveau qui se persuade de sa toute puissance et un ancien qui ne veut pas mourir…
Pourquoi avoir choisi ce livre ? Lorsque j’ai fait ma liste des livres à acheter à la fin du confinement. Persona n’en faisait pas partie. Et puis la librairie où je vais a mis en ligne des petites recommandations de lecture pour la réouverture de la boutique. Si nombre d’entre elles étaient déjà lues, dans ma PAL ou prévues, le résumé de Persona de Maxime Girardeau m’a intriguée et à mon retour dans la librairie j’ai craqué!
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? J’ai beaucoup aimé l’intrigue générale de Persona et la plume pleine de potentielle de Maxime Girardeau. Néanmoins je suis restée sur ma fin. Le début, bien que nécessaire pour poser le contexte, m’a paru long et si par la suite l’histoire m’a captivée, j’ai trouvé d’autres longueurs et moments d’ennui. Cependant la plume de l’auteur et la bonne idée de départ font que je suivrai cet auteur pour voir son évolution.
Parce qu’une Aurore peut en cacher une autre, c’est avec plaisir que j’accueille également Aurore donc, charmante lectrice qui a choisi, elle aussi, de réitérer cette petite expérience littéraire en notre folle compagnie, cette fois-ci en se plongeant dans le recueil “Au-delà de l’horizon et autres nouvelles” de Franck Thilliez, paru en début d’année aux éditions Pocket…
4ème de couverture : Voilà quelques mois que Marc, un exobiologiste français, a intégré la mission Acheron II aux côtés de cinq autres scientifiques internationaux. Leur but ? Étudier la possibilité d’une vie en autosuffisance sur Mars. Ils ne peuvent compter que sur leur ingéniosité, leur bon sens et leur intelligence pour mener à bien leur mission. Mais très vite, ils se sentent observés et perdent peu à peu le fil de la raison…
Bienvenue dans l’univers de Franck Thilliez au pays des énigmes, du double, de l’anticipation, de la science et de la machination…
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Je comptais l’acheter aux Quais du polar cette année mais malheureusement l’actualité en a décidé autrement (dommage, j’aurais tellement aimé rencontrer cet auteur!). J’ai donc décidé de l’acheter moi-même et de découvrir ces nouvelles de l’auteur.
Qu’as tu pensé de cette lecture ? Des nouvelles variées et étonnantes. J’avoue que si je ne savais pas que Franck Thilliez en était l’auteur, je n’aurais pas reconnu son style. On a ici douze nouvelles dont certaines flirtent avec le fantastique. J’ai eu deux gros coup de cœur pour Charybde et Scylla et Origines. Deux nouvelles fantastiques très originales où l’auteur arrive à nous captiver du début à la fin. Une belle découverte d’une nouvelle facette de Franck Thilliez.
Toujours ravie d’accueillir de nouveaux membres au sein de notre petit Club de Lecture Virtuel, c’est avec une joie immense que je laisse à présent la parole à Céline, charmante lectrice qui a opéré un excellent choix pour sa première participation puisqu’elle a décidé de plonger dans “Surface” de mon auteur chouchou Olivier Norek, initialement paru aux éditions Michel Lafon et désormais disponible chez Pocket…
4ème de couverture :Ici, personne ne veut plus de cette Capitaine de Police. Là-bas, personne ne veut de son enquête.
Prix Maison de la presse ; Prix Relay ; Prix Babelio-Polar ; Prix de l’Embouchure ; Prix Sang d’Encre des lycéens
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Parce que je te suis depuis peu et que je n’avais pas encore pris le temps de lire le chouchou, moi qui suis pourtant une fervente lectrice de polar. J’ai lu le résumé de ses titres et c’est celui que j’ai trouvé le plus mystérieux et intrigant. Sur ton blog, c’est aussi à cette chronique que j’ai le plus accroché. Je devais d’ailleurs me le procurer bien avant, mais le confinement en a décidé autrement… Je me suis donc rattrapée !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? C’est le premier titre que je lis de cet auteur, mais sûrement pas le dernier et je comprends maintenant pourquoi il est ton auteur chouchou ! J’ai tout aimé : l’intrigue qui nous tient en haleine de bout en bout, les personnages auxquels on s’attache forcément, avec une mention spéciale pour No, l’écriture que j’ai trouvée très visuelle et scénaristique, donc très prenante… C’était une chouette expérience ! Je pense enchaîner avec “Entre deux mondes” !
Parce que je peux toujours compter sur les formidables membres de ma DreamBookTeam, c’est avec plaisir que j’offre maintenant à la parole à mon compagnon Franck, lequel a décidé de se plonger dans “Incognita Incognita ou le plaisir de trouver ce qu’on ne cherchait pas” de Mark Forsyth, petit bouquin paru aux éditions du Sonneur…
4ème de couverture : ” Les meilleures choses sont celles que vous n’auriez jamais su vouloir jusqu’à ce que vous les ayez. Internet prend vos désirs et vous les recrache […] Mais c’est tout. C’est ailleurs qu’il faut chercher ce qu’on ne sait pas ne pas savoir. “
” Les meilleures choses sont celles que vous n’auriez jamais su vouloir jusqu’à ce que vous les ayez. Internet prend vos désirs et vous les recrache, consommés. Vous lancez une recherche, vous entrez les mots que vous connaissez, les choses que vous avez déjà à l’esprit, et Internet vous crache un livre, une image ou une notice Wikipédia. Mais c’est tout. C’est ailleurs qu’il faut chercher ce qu’on ne sait pas ne pas savoir. “
Que se passerait-il si nous éliminions de notre vie toute irruption du hasard, de la chance et de l’inconnu ? Il y a fort à parier que nous sombrerions dans l’ennui le plus épais. Nous croyons maîtriser la réalité via internet, les librairies en ligne et les sites de rencontre – mais sans le hasard, la chance et l’inconnu, pas de Juliette pour Roméo, pas de livres bouleversants dont nous ignorions l’existence !
Pourquoi avoir choisi ce titre ? J’ai lu quelque chose de très positif à son sujet dans la presse culturelle. Le sujet m’attirait alors même que je ne connaissais pas l’auteur ni même sa maison d’édition. C’était l’occasion de faire une découverte.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? “Il y a des choses que nous savons savoir. D’autres que nous savons ne pas savoir. C’est-à-dire que nous savons ne pas savoir pour le moment. Mais il y a aussi des choses que nous ne savons pas ne pas savoir. Des choses que nous ne savons pas que nous ne savons pas.” Donald Rumsfeld, ancien secrétaire à la Défense américain.
Cette phrase peut dérouter, laisser perplexe. Mark Forsyth, lui, y voit une maxime de vie : Ne pas se laisser enfermer par nos désirs qui nous poussent à vouloir des choses que l’on connaît déjà. Il faut se laisser porter par le hasard, la chance, l’inconnu. Ce principe, il l’applique à nos choix littéraires. C’est parfois où l’on ne cherche pas qu’on trouve un livre qui nous pousse à réinventer notre vie.
Il s’agit là d’un bref essai roboratif et stimulant, porté par une écriture non dénuée d’humour et souligné de nombreux clins d’œil littéraires. Mais surtout un plaidoyer pour la nécessité des (bonnes) librairies.
Autre membre de ma DreamBookTeam a se joindre à notre folle aventure, c’est ma meilleure amie Laura, laquelle n’a pas manqué d’apporter son soutien aux librairies en se plongeant cette fois-ci dans “Un couple, une ville” petit recueil regroupant neuf nouvelles inédites, paru aux éditions Charleston…
4ème de couverture : Ils s’appellent Béa et Enzo, John et Louise, Diane et Sean… Ils ont 20 ans, 30 ans, parfois plus. Ils s’aiment, se déchirent, se quittent, se retrouvent… Dans neuf villes différentes, de Rome à Jérusalem, de Boston à Édimbourg… Nous nous laissons porter par ces histoires d’amants, pas à pas. Rachel et Paul, verront-ils le soleil se lever sur New-York ? Quel avenir pour la folle passion parisienne de Sam et François ? John et Louise, parviendront-ils à se rapprocher devant la fontaine de Trevi ?
Pourquoi avoir choisi ce titre ? En allant en librairie je cherchais quelque chose de léger et je suis tombée sur ce titre alors malgré la fin du confinement j’étais encore en zone rouge je me suis dit c’est parfait pour voyager !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Et bien ça dépend des nouvelles… Je retiens :
– Vue sur le château (à Édimbourg) qui a parlé à la fan de Harry Potter que je suis, outre le fait que je me suis revue dans la ville que j’ai visitée il y a quelques années avec des personnages simples et touchants.
– Cours Julien (à Marseille) qui est une jolie histoire rappelant que tout est possible.
– Infidèles (a Paris) qui est une histoire tendre aux personnages attachants dans leurs imperfections.
Autre membre de ma DreamBookTeam, d’ailleurs sur le point d’être renommée la DreamBookFamily pour des raisons que je vous expliquerai plus tard, j’ai également eu la chance de pouvoir compter une nouvelle fois sur ma Maman Roseline pour se joindre à l’aventure ! Elle a choisi pour l’occasion de se plonger dans “Tombent les anges” de Marlène Charine, paru aux éditions Calmann-Lévy, que je suis fière de lui avoir offert pour son anniversaire avant de le voir récompensé du Prix du Polar Romand 2020…
4ème de couverture : Un roman qui commence comme un polar et finit comme le plus terrible des thrillers…
Lors d’une intervention de routine à Paris, Cécile Rivère, une jeune gardienne de la paix un brin désabusée, entend une femme appeler au secours dans un appartement pourtant vide.
Le lendemain, on apprend que la locataire a été assassinée à des centaines de kilomètres de là. Cécile n’a pas pu l’entendre.
Sauf si…
Mais quand on est flic, on croit au Mal, pas aux fantômes.
Moquée et mise au ban de sa brigade, Cécile est recrutée par le capitaine Kermarec, le seul à ne pas la prendre pour une folle, le seul prêt à lui donner une nouvelle chance.
Ensemble, ils vont enquêter sur la mort d’une infirmière de vingt-cinq ans, décrite comme un modèle de gentillesse par ses proches. Mais qui cachait de bien sombres secrets…
Pourquoi avoir choisi ce titre ? J’ai choisi ce livre car je ne pouvais pas me déplacer moi-même en librairie et c’est le premier que j’ai reçu pour mon anniversaire, soit onze jours après le déconfinement. De plus il s’agit d’un premier roman dont le résumé m’intriguer, je me suis dit que c’était le livre idéal pour ce Club.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Ce livre est une très belle découverte. L’auteure nous entraîne dans une enquête rondement menée par un duo de choc, Cécile et le Capitaine Kermarec. Tous deux vont nous entraîner au fil des pages dans une intrigue fantastique, une histoire d’amour peu banal, mais aussi dans la violence, la manipulation et l’horreur, autant de thématiques qui nous font tourner les pages et terminer le livre sans pouvoir le lâcher. Ce roman est captivant mais aussi bien écrit. Je le recommande vivement !
Et parce que DreamBookTeam a cette fois-ci participé au complet, j’ai à présent le plaisir de laisser la parole à ma chère collègue Françoise, laquelle a décidé de prendre part à l’aventure en compagnie d’un auteur dont elle nous avait déjà dit le plus grand bien par le passé : Jorn Lier Horst et son roman “Le disparu de Larvik” tout juste paru aux éditions Gallimard…
4ème de couverture :À Larvik, l’été est là. Six mois se sont écoulés depuis la disparition de Jens Hummel et son taxi sans qu’aucun indice n’ait permis de faire avancer l’enquête de Wisting. Sa fille, Line, est revenue s’installer dans cette jolie ville côtière, à deux pas de chez lui, et elle profite de son congé maternité pour retaper la maison qu’elle vient d’acheter. Coup sur coup, deux événements surviennent qui offrent à Wisting une nouvelle piste à suivre. Mais les fils que son équipe et lui tirent viennent fragiliser une autre affaire dont le procès doit commencer sous peu. Affrontant les réticences de sa hiérarchie, et malgré l’imminence de l’accouchement de Line, Wisting suit jusqu’au bout son instinct de flic.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Parce que c’est le premier livre que je me suis procuré quand j’ai enfin pu retourner en librairie. C’est un auteur que j’ai déjà lu et beaucoup apprécié.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Ce récit d’une traque est intéressant car sa résolution fait une belle part à la psychologie de tous les témoins, des victimes et des auteurs… Il laisse aussi entrevoir une part sombre des êtres évoqués… Qui tamise le récit… D’un froid glacial : En parfaite corrélation avec les lieux décrits… L’auteur que j’avais beaucoup apprécié dans un précédent opus (“Les chiens de chasse”) nous livre une nouvelle facette de son talent envoutant… Le récit d’un travail d’enquête patient à multiples rebondissements dont on ne devine pas la fin tellement l’écheveau est emmêlé… C’est “addictif” !
Parce que mon petit Club de Lecture Virtuel est aussi fier de retrouver ses sympathiques habitués, c’est avec joie et bonheur que j’ai reçu le mail de mon adorable Hamida pour participer une nouvelle fois à cette folle aventure ! Elle a décidé pour l’occasion de découvrir “L’énigme de la chambre 622” de Joël Dicker, paru aux éditions De Fallois…
4ème de couverture : Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais.
Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.
Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier?
Avec la précision d’un maître horloger suisse, Joël Dicker nous emmène enfin au cœur de sa ville natale au fil de ce roman diabolique et époustouflant, sur fond de triangle amoureux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousies, dans une Suisse pas si tranquille que ça.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? J’adore cet auteur dont j’ai lu et adoré tous les bouquins. Déjà frustrée d’avoir vu sa date de sortie reculée du fait de la crise sanitaire, je savais que j’allais me ruer dessus dès sa sortie en librairie, tant je ne pouvais me résoudre de patienter plus longtemps pour me plonger dedans… C’était le livre que j’attendais le plus alors j’ai fait d’une pierre deux coups avec ton Club de lecture !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Si ce n’est pas mon préféré de cet auteur… Et si je ne pense pas non plus que ce soit là son meilleur bouquin, j’ai encore passé de délicieuses heures de lecture entre ses pages ! L’intrigue est tout à fait différente et on croit d’ailleurs y déceler par moment quelques bribes de vie de notre auteur au travers de son personnage principal, outre un bel hommage à son éditeur disparu. J’ai beaucoup aimé cette lecture et j’attends déjà sa prochaine parution avec impatience !
Autre charmante habituée que je prends toujours beaucoup de plaisir à retrouver de session en session, c’est mon adorable Valérie, lectrice passionnée aux multiples casquettes puisqu’elle gère à la fois un blog littéraire de main de maître sous le nom de Sally et gère également un Club de Lecture… Bien réel celui-ci ! Ravie de la retrouver pour cette nouvelle aventure, Valérie a choisi de découvrir “L’insouciance” de Karine Tuil, un roman initialement paru aux éditions Gallimard et désormais disponible chez Folio – dont elle conseille l’édition s’agissant de la quatrième de couverture…
4ème de couverture : « L’amour n’est rien d’autre qu’une des compensations que la vie offre parfois en dédommagement de sa brutalité. »
De retour d’Afghanistan où il a perdu plusieurs hommes, le lieutenant Romain Roller est dévasté. Au cours d’un séjour de décompression à Chypre, il tombe sous le charme de Marion Decker, mais découvre dès le lendemain que cette jeune journaliste est mariée à François Vély, un entrepreneur franco-américain très influent. Au même moment, Romain renoue avec son ami d’enfance Osman Diboula, fils d’immigrés ivoiriens devenu une personnalité politique montante.
Tentant désespérément de reprendre le contrôle de leur vie, tous ces protagonistes sont entraînés dans un engrenage qui révèle la violence du monde.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Bien que ma PAL soit immense, je ne pouvais m’empêcher de regretter mes balades en librairies. Le confinement a généré une frustration que je me suis empressée de combler dès fin avril avec le click & collect. Je suis allée spontanément vers une autrice que j’ai découvert il y a moins d’un an et dont tant les thèmes que la construction narrative m’enflamment.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Le moins que l’on puisse dire est que je n’ai pas été déçue. J’ai retrouvé avec bonheur l’univers qui m’avait charmée dans mes précédentes lectures.
Quatre personnages, 3 hommes et 1 femme, 3 blancs et 1 noir, un homme de pouvoir, un PDG, un miliaire, une journaliste. En toile de fonds, la guerre en Afghanistan puis en Irak dans le contexte du post 11 septembre.
L’autrice est au cœur de ses thèmes de prédilection : les origines, qu’elles soient sociales, ethniques ou religieuses, nous mènent, nous rattrapent, contribuent à notre destinée quels que soient les efforts que l’on fasse pour les gommer.
L’amour n’échappe pas à cette politique de caste.
Un beau roman sur les préjugés, le déterminisme, l’humanité qui reste la valeur essentielle.
J’adore.
Une autre nouvelle recrue que je ne suis pas peu fière d’accueillir parmi nous, c’est la charmante Nadège, lectrice assidue mais aussi chroniqueuse passionnée sur le blog “You Can Read” ! Pour sa première session du Club de Lecture Virtuel, Nadège a choisi de plonger dans “Tout ce qui est sur Terre doit périr – La dernière licorne” de Michel Bussi, désormais disponible aux Presses de la Cité et chez Pocket…
4ème de couverture : Une masse sombre, inexpliquée, prise dans les glaces millénaires du Mont Ararat…
Un livre interdit, gardé sous clé dans l’enfer du Vatican…
Un animal de bois, énigmatique, portant au front une corne unique…
Les indices sont là, éparpillés. Un gigantesque puzzle à reconstituer pour remonter à l’origine de toutes les religions du monde. De Bordeaux à Hong-Kong, en passant par l’Arménie, Zak Ikabi n’a qu’une obsession : en réunir toutes les pièces. Et trouver enfin l’arche de Noé. Embarquée malgré elle dans sa quête, la glaciologue Cécile Serval, aussi érudite que volcanique, se voit bientôt confrontée à un véritable déluge de questions. Et de balles de kalachnikov… Car pour garder ce secret, certains sont prêts à tous les sacrifices…
Pourquoi avoir choisi ce titre ? J’ai choisi la Dernière licorne pour deux raisons :
•l’auteur (Michel Bussi, qu’il n’est plus nécessaire de présenter) car je venais de lire Le temps est assassin et que j’avais adoré sa plume et son sens du suspense
•le sujet, une quête un peu mystérieuse, autour du mythe de l’Arche de Noé.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Je peux résumer ce thriller en un seul mot (malgré ses 700 pages) : ADDICTIF!
Le rythme est très soutenu, surement accentué par des chapitres relativement courts (plus de 110 chapitres en tout).
Le roman est partagé en 9 courses, comprenant elles-mêmes plusieurs étapes, qui nous font voyager dans le monde entier.
J’aime les thrillers qui mêlent Histoire (plus ou moins romancée), suspense, religions… Avec ce roman, je suis ravie, l’histoire est passionnante. L’auteur y explique les nombreuses recherches et le passé de la quête des chercheurs de l’Arche. C’est très instructif et parfaitement documenté.
J’ai eu un mal fou à le quitter, à chaque chapitre, je me disais “encore un”… et cet aspect est génial, j’aime les livres qui captivent à ce point et qui vous tiennent en haleine jusqu’au bout!!!
Une autre lectrice dont j’ai plaisir à croiser régulièrement la plume pour ce Club de Lecture Virtuel, c’est ma très chère June ! Pour sa nouvelle participation au Club de Lecture avec sa binôme Pascale, June a choisi de rencontrer “L’ensorceleuse“, troisième tome de la saga “L’anti-magicien” de Sébastien de Castell, paru aux éditions Gallimard Jeunesse…
4ème de couverture :En Gitabrie, l’invention d’un petit oiseau mécanique a attiré les espions de tous les territoires. Chacun est prêt à tuer pour mettre la main sur ce prodige animé par une magie puissante et dangereuse. Et c’est justement là que se dirigent Kelen, Rakis et Furia, les vagabonds les plus recherchés du continent.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Avec Pascale, on lit ensemble la saga de L’anti-magicien, on aime beaucoup. Quand on a vu le thème de ce mois-ci, ça correspondait exactement à ce qu’on comptait faire : trouver au plus vite de tome 3 et le dévorer !
Le choix a donc été rapide. On a ensuite commencé et dévoré cette lecture.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Il est compliqué de parler d’un tome 3 sans spoiler le reste, je vais donc rester très vague.
Cette saga est totalement ouf. Je trouve qu’elle s’améliore de tomes en tomes. J’aime de plus en plus. Les thèmes abordés sont toujours aussi sérieux. On s’attache aux personnages et on a hâte de continuer à vivre leurs aventures.
Pour la première fois, j’ai pleuré sur un tome de cette sage. L’écriture fait vraiment passer des émotions, c’est impressionnant. Je me suis vraiment attachée à cette histoire.
Malgré le nombre de pages, j’ai dévoré ce livre. J’aime en savoir plus sur cet univers et j’ai hâte d’en découvrir encore plus.
Last but not least… Puisque c’est moi qui ai eu le privilège d’ouvrir le bal, c’est à une autre Aurélie que j’offre la possibilité de clôture cette délicieuse session ! Pour cette charmante lectrice qui n’en est pas non plus à son coup d’essai, le choix s’est porté sur “Ghost in love” de Marc Levy, initialement paru aux éditions Robert Laffont et désormais disponible aux éditions Pocket…
4ème de couverture : Ils ont trois jours à San Francisco. Trois jours pour écrire leur histoire.
Que feriez-vous si un fantôme débarquait dans votre vie et vous demandait de l’aider à réaliser son vœu le plus cher ?
Seriez-vous prêt à partir avec lui en avion à l’autre bout du monde ? Au risque de passer pour un fou ?
Et si ce fantôme était celui de votre père ?
Thomas, pianiste virtuose, est entraîné dans une aventure fabuleuse : une promesse, un voyage pour rattraper le temps perdu, et une rencontre inattendue…
Digne des plus belles histoires de Capra et de Billy Wilder, Ghost in love donne envie de croire au merveilleux.
Pourquoi avoir choisi ce livre ? Il y a presque vingt ans, j’étais en recherche de lecture “adulte”. Une libraire m’a alors conseillé “Où es-tu?” de Marc Levy, en me disant bien que ce roman était un peu spécial. Et spécial, il l’a été puisque pendant un temps, Marc Lévy est devenu mon auteur “chouchou”, mon incontournable. Pourtant, au fil des années, je me suis lassée, j’ai trouvé ses romans irréguliers… du coup, j’achète toujours ses romans mais avec moins d’assiduité…; Au moment du déconfinement, je me suis rendue chez ma libraire et je me suis dit “tiens, voilà longtemps que je n’ai pas lu Marc Lévy. C’est le moment de se retrouver”…..
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Au moment de refermer ce livre, je suis très mitigée. En effet, comme toujours, j’ai lu ce roman très rapidement car l’auteur a ce talent de vous attraper pour ne plus vous lâcher. Ainsi, les pages se tournent et on a envie de savoir comment tout cela va se terminer. Néanmoins, je dois avouer que je n’ai absolument pas vibrer pendant ma lecture. Cette histoire, qui s’annonce fabuleuse, émouvante, m’a laissée de marbre. De plus, j’ai eu un sentiment de déjà-vu, avec le retour du fantôme, déjà exploité dans son premier roman “Et si c’était vrai….” et “vous revoir”. Ainsi, une nouvelle fois, je suis un peu déçue par cet auteur qui m’a tant fait rêver et cela me rend d’autant plus triste que je ne peux me résoudre à le laisser tomber…..
Voilà ! Tu l’auras compris, c’est une lecture en demi-teinte pour moi car je n’ai pas réussi à entrer pleinement dans l’histoire et m’attacher aux personnages. C’est dommage mais c’est le jeu !
C’est ainsi s’achève la présente session du Club de Lecture Virtuel… Encore une fois je tiens à vous remercier, non seulement pour votre assiduité, votre enthousiasme et votre curiosité, mais aussi pour la diversité et la qualité de vos avis, j’en suis à la fois touchée et ravie, et même si je me répète, je le ferai sans honte aucune parce que c’est la stricte vérité : C’est un réel plaisir que d’animer ce petit Club de Lecture Virtuel en votre douce compagnie ! Raison pour laquelle je ne cesserai jamais de vous gâter : Aussi ai-je respecté ma petite tradition de tirer l’un de vous au sort pour lu offrir le titre de son choix parmi ce bilan ! Toutes mes félicitations à l’heureux élu du jour, dont le nom s’affiche ci-dessous !
Si le Club du déconfinement est à présent terminé… Place au Club de l’été ! Une nouvelle session commence dès à présent, dont je vous dévoile le thème sans délai :
Cet été… Je découvre un primo-romancier !
Vous connaissez le thème… A présent prenons connaissance des petites règles à respecter :
Le tout en un maximum de dix lignes transmises par mail à la même adresse au plus tard le 1er septembre 2020 !
– On se retrouve le samedi 05 septembre 2020 pour un nouveau bilan… Et un nouveau thème pour la session suivante !
J’attends désormais vos mails et vos idées avec une vive impatience ! Sur ce, mes petits Bookinautes adorés, je vous souhaite une bonne soirée, un bel été… Et d’excellentes lectures à n’en point douter !