Si le soleil a malheureusement déserté, embarquant avec lui toutes les bonnes nouvelles que nous étions en droit d’espérer, sachez mes petits Bookinautes adorés que votre blogueuse déjantée est certes un peu usée et fatiguée mais toujours présente à vos côtés ! Parce que ce n’est clairement pas cette saloperie de virus qui m’empêchera de partager ma passion avec vous : Alors “Je mets mon masque avant, je tiens les gestes barrière, je n’oublie pas mes gants… Ainsi que ma bouteille de gel ! Je fais le boogie woogie, je fais le tour de moi-même… Et je reste à un mètre !” (Là… Tu as la référence musicale ? Je t’assure que je respecte le tempo… Même si ça ne rassure pas sur ma santé mentale.. Mazette, c’est quand même fou le nombre de conneries que je peux débiter en une journée… Comment ? Je suis en pleine rédaction d’un article ?! Ah… Oui… Hum… Reprenons…!)
Assez palabré : J’ai un petit Club de Lecture Virtuel à faire tourner ! Un Club qui a tout de même pu profiter d’une rentrée… Certes tourmentée mais tout de même déconfinée, les librairies et espaces culturels pouvaient alors nous accueillir à bras ouverts… Et si ce n’est plus le cas à l’heure actuelle, nous n’allons pas abandonner nos auteurs et nos libraires : Ce petit Club de Lecture vous offrira même une raison de plus d’user et abuser du Clic & Collect… Je compte sur vous !
“Pour la rentrée, je prends un prénom pour titre !” : Voici donc le défi que je vous lançais le 06 septembre dernier… Un défi que nous avons tous brillamment relevé puisque c’est à onze que nous l’avons commencé… Et c’est à onze que nous l’avons terminé : Un grand bravo à tous pour votre curiosité, votre enthousiasme, votre passion et votre ténacité ! A présent, allons voir ce que nous avons donc bouquiné pour l’occasion…
- Non je ne parle pas encore de moi-même à la troisième personne mais c’est bien à Aurélie, la charmante Aurélie qui chronique sur le blog “Les Miss Chocolatine bouquinent” et que j’ai eu la chance de rencontrer à Paris le 28 octobre dernier, que j’offre la parole en premier pour nous parler de “Marie Blanche“, un roman signé Jim Fergus, paru aux éditions du Cherche Midi en 2011 et désormais disponible chez Pocket…
4ème de couverture : Lake Forest, Illinois. À 96 ans, la vieille dame à laquelle Jim Fergus rend visite semble bien inoffensive… Renée de Fontarce McCormick, sa grand-mère, est pourtant une femme de tête, au caractère entier, qui a connu un destin hors du commun. De son aristocratique France natale aux rives du Nouveau Monde en passant par les sables d’Égypte, Jim Fergus retrace son parcours et voit petit à petit apparaître le visage de sa propre mère, Marie-Blanche. Pour essayer de comprendre. Pour, peut-être, renouer avec les femmes de sa vie.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? J’ai découvert Jim Fergus grâce à un cadeau de Noël de ma cousine, grande lectrice comme moi ! ^^ Elle m’avait offert, il y a quelques années, “Mille femmes blanches” et ce roman m’a vraiment beaucoup touchée. J’ai donc lu les deux autres romans de sa saga, que j’ai également beaucoup aimés. Il y a quelques mois, une amie m’a proposé de me prêter ce livre et je me suis dit que ce serait pas mal de lire l’auteur dans un autre genre d’histoire.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Encore une fois, je suis conquise par la plume de Jim Fergus. Quel merveilleux conteur ! J’ai été totalement happée par cette fresque familiale et par le destin de Renée et Marie-Blanche, deux femmes qui n’ont pas eu une vie facile. Marie-Blanche s’est forgée un caractère dans son enfance et son adolescence qui n’ont pas été de tout repos, et elle ne va pas se montrer une mère aimante pour Marie-Blanche, qui m’a beaucoup peinée. Malgré tout ce qu’elles ont vécu et ce qu’elles ont pu faire, je me suis attachée à elles et j’ai été triste de les laisser en refermant mon livre.
- Ravie de l’accueillir par ici pour sa première participation à mon petit Club de Lecture Virtuel, je souhaite la bienvenue à ma très chère Margaux, talentueuse photographe et lectrice assidue que je l’ai la chance de côtoyer sur les réseaux sociaux… En attendant de pouvoir ENFIN la rencontrer IRL quand la situation s’améliorera ! Pour cette session, elle a choisi de nous parler de “Moi, Tituba sorcière“, un roman de Maryse Condé initialement paru chez Mercure de France et désormais disponible aux éditions Folio…
4ème de couverture : Fille de l’esclave Abena violée par un marin anglais à bord d’un vaisseau négrier, Tituba, née à la Barbade, est initiée aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya, guérisseuse et faiseuse de sorts. Son mariage avec John Indien l’entraîne à Boston, puis au village de Salem au service du pasteur Parris. C’est dans l’atmosphère hystérique de cette petite communauté puritaine qu’a lieu le célèbre procès des sorcières de Salim en 1692. Tituba est arrêtée, oubliée dans sa prison jusqu’à l’amnistie générale qui survient deux ans plus tard. Là s’arrête l’histoire. Maryse Condé la réhabilite, l’arrache à cet oubli auquel elle avait été condamnée, et, pour finir, la ramène à son pays natal, la Barbade au temps des Nègres marrons et des premières révoltes d’esclaves.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? J’ai choisi ce titre parce que c’est une des lectures qui m’a le plus marquée ces dernières années… Le roman est sorti à la fin des années 1980 mais je trouve que les thématiques abordées sont tellement actuelles!
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? C’est une lecture nécessaire car elle met en lumière une femme remarquable qui fait malheureusement partie des grandes oubliées de l’Histoire. Le personnage principal, Tituba, fait partie de ces figures de femmes dont on envie la force de caractère.
La plume de Maryse Condé nous plonge facilement dans ce récit qui apporte un autre regard sur la figure de la sorcière.
C’est un roman à la fois moderne et intemporel … Une pépite.
- Mon Club de Lecture Virtuel adore accueillir de nouveaux lecteurs mais peut aussi s’enorgueillir de retrouver de grands habitués, au premier rang desquels la charmante et discrète Hamida, que je retrouve toujours avec autant de plaisir au fil des sessions ! Cette fois-ci elle a choisi de se plonger dans un des grands titres de la rentrée littéraire, j’ai bien sûr nommé “Betty” de Tiffany McDaniel, paru en août dernier aux éditions Gallmeister et lauréat du Prix du Roman Fnac 2020…
4ème de couverture : “Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne.” La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler. Betty raconte les mystères de l’enfance et la perte de l’innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Parce qu’il me faisait de l’œil depuis sa sortie. Les éditions Gallmeister sont déjà une valeur sûre à mes yeux mais les nombreux avis que j’ai pu lire au sujet de ce livre étaient tous plus élogieux les uns que les autres… Quand j’ai vu cette nouvelle thématique, c’était le petit signe qu’il me fallait pour succomber à la tentation !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Quel livre, mais quel livre ! Un roman puissant, poignant, bouleversant… Qui m’accompagne encore au moment où j’écris ces lignes alors que je l’ai terminé il y a déjà un moment ! L’histoire a de quoi nous remuer les tripes et nous retourner l’âme, l’héroïne est tout simplement inoubliable, la plume est sublime… S’il vous faut acheter un livre en cette période difficile, c’est celui-ci !
- Parce que les membres de ma DreamBookTeam me font aussi le plaisir de participer à ce petit Club de Lecture Virtuel, j’ai le plaisir aujourd’hui de laisser la parole à ma meilleure amie Laura, laquelle s’est plongée dans “Lola, sérieux !” de Luce Michel, paru en 2018 aux éditions Pygmalion…
4ème de couverture : Lola, 39 ans, Parisienne, célibataire, sage (parfois), gribouille pour gagner sa vie et… est fan de romances. Une addiction qu’elle dissimule à tous, sauf à son journal.
Comme toute femme, elle espère rencontrer le prince charmant, bien qu’il soit surévalué. Elle préférerait un partenaire toujours disponible plutôt qu’un gars avec un cheval. Sérieusement, avez-vous déjà essayé de garer un cheval dans Paris?
Mais ses lectures, elles, sont des contes de fées.
Lola parviendra-t-elle à réconcilier ses deux réalités ?
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Découvert en salon par hasard, j’avais été attirée par la couverture et le titre mais je ne l’avais pas lu de suite… Alors quand j’ai vu le thème de ce mois-ci j’ai pensé à ce livre direct !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Et bien je n’ai pas regretté ! Roman plein d’autodérision avec un personnage qui nous ressemble : oui elle n’est pas parfaite, se dit qu’elle doit bosser et se retrouve cinq minutes après en train de boire un verre avec ses amies…! Une lecture agréable avec un personnage auquel on s’identifie complètement… Et il existe au moins un deuxième roman ou on retrouve un des personnages : Zoé fantastique !
- Autre grande habituée de mon petit Club de Lecture Virtuel, c’est ma très chère Valérie, gérante du blog “Jeux lit avec Sally” et que je n’ai pas revu depuis… Bien trop longtemps déjà ! Pour la session qui nous occupe aujourd’hui, Valérie a choisi de rencontrer “Bakhita“, un roman signé Véronique Olmi, initialement paru aux éditions Albin Michel et désormais disponible chez Livre de Poche, lauréat du Prix du Roman Fnac 2017…
4ème de couverture : Enlevée à sept ans dans son village du Darfour, Bakhita a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion. Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres. Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit razziée.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Dans ma PAL depuis (trop) longtemps, ce roman a bénéficié de très bonnes critiques à sa parution. Le traitement du sujet de l’esclavage semblait nouveau. Ma curiosité était piquée.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Soudan, fin du XIXème siècle. Une petite fille est enlevée aux portes de son village.
Elle sera traînée sur des centaines de kilomètres apprenant dans la terreur, la douleur et l’humiliation son nouveau statut d’esclave.
De maître en maître, elle connaîtra les pires tortures, les chagrins les plus forts.
Un jour, la chance lui sourit : elle est achetée par un consul italien qui à défaut de la rendre libre, lui reconnaît sa condition d’être humain. Il l’emmènera en Italie où elle trouvera la foi et où elle deviendra religieuse.
Des années plus tard, Jean-Paul II la béatifiera.
Ça ressemble à un conte de fées mais c’est bien loin d’en être un.
L’autrice fait preuve d’un talent fou. Son style est doux, bienveillant, porte en lui la compassion que chaque lecteur ne peut manquer de ressentir. L’autrice fait preuve d’un grand respect envers cette femme qui a tant souffert des hommes et des femmes, qui, après les coups, a vécu la violence des paroles, du racisme.
Mais pour autant, le sentiment qui domine à la fin de cette lecture est celui de l’admiration. L’admiration pour le courage, pour l’amour donné, pour la bonté incarnée.
C’est un très beau roman.
- Autre adorable lectrice qui m’encourage et me soutient mais aussi participe à bon nombre de mes folles tribulations blogulaires, c’est bien sûr Corinne, ma très chère Corinne que j’ai eu le plaisir de rencontrer à Nantes en octobre dernier… D’ailleurs le titre que j’ai choisi pour ce Club va sans aucun doute lui parler… Mais pour l’heure, c’est à elle que je laisse la parole pour nous parler de “Vanda“, un roman de Marion Brunet paru en début d’année aux éditions Albin Michel…
4ème de couverture : Personne ne connaît vraiment Vanda, cette fille un peu paumée qui vit seule avec son fils Noé dans un cabanon au bord de l’eau, en marge de la ville. Une dizaine d’année plus tôt elle se rêvait artiste, mais elle est devenue femme de ménage en hôpital psychiatrique. Entre Vanda et son gamin de six ans, qu’elle protège comme une louve, couve un amour fou qui exclut tout compromis. Alors quand Simon, le père de l’enfant, fait soudain irruption dans leur vie après sept ans d’absence, l’univers instable que Vanda s’est construit vacille. Et la rage qu’elle retient menace d’exploser. Grand Prix de Littérature policière pour L’été circulaire, Marion Brunet déploie tout son talent dans cette magnifique tragédie contemporaine qui mêle la violence sociale à la grâce d’une écriture sensible et poétique. Un poignant portrait de femme et de mère où l’intime rencontre la brutalité de notre société.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? J’ai reçu ce roman dans le cadre des explorateurs du polar, opération organisée par le site lecteurs.com. C’est avant tout la couverture qui m’avait attirée. C’est un roman qui dépeint un drame social et qui ne peut pas vous laisser indifférent, que vous aimiez le style ou pas.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Ce roman fait partie de mes belles découvertes de l’année. Si Marion Brunet nous dépeint un décor sombre, limite glauque, elle ne sombre jamais dans le misérabilisme.
On parle d’amour, de cet amour exclusif d’une mère envers son enfant, que va venir perturber l’arrivée impromptue de ce père. Bref, ce roman parle de misère sociale, de combat pour ne pas perdre son emploi, de survie mais surtout d’amour. L’auteure alterne entre la parole de Vanda, la mère et celle de Simon, le père. Il y a bien quelques longueurs mais cela n’a pas été suffisant pour me décourager.
- Parce qu’un lecteur heureux est un lecteur qui revient, c’est toujours un immense plaisir de voir les participants réitérer l’expérience littéraire au gré des sessions, voilà qui me touche toujours énormément ! C’est ainsi le cas pour l’adorable Marie qui reprend du bouquin pour nous en parler aujourd’hui… Et pour cette session elle a jeté son dévolu sur… “Pétronille” d’Amélie Nothomb, un roman initialement paru aux éditions Albin Michel et désormais disponible chez Livre de Poche…
4ème de couverture : « Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans. »
Comment l’écrivain à succès rencontre une fan, devenue romancière à son tour, bientôt complice pour partager son grand plaisir revendiqué : le champagne. Une histoire d’amitié enivrante.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? A vrai dire… Je ne sais pas trop ! Le thème ne m’inspirait guère et en parallèle le nom d’Amélie Nothomb et le souhait de la retrouver à travers une lecture s’imposait peu à peu à moi… Mélangez tout cela dans la tête d’une lectrice et c’est ainsi que je me retrouve à lire “Pétronille” !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Qui aime cette écrivaine aimera forcément ce livre, dans laquelle on la retrouve pour un récit que l’on peut qualifier d’autobiographique sublimé par une plume toujours aussi authentique, belle et unique ! C’est un pur délice aussi fin et pétillant qu’une coupe de champagne qu’on sirote vite… Toujours trop vite !
- Parce que ma DreamBookTeam participe toujours en masse à mon petit Club de Lecture Virtuel, j’ai aussi la chance et le plaisir de retrouver ma chère Maman Roseline pour cette nouvelle session, pour laquelle elle a choisi de se plonger dans le célèbre “Rebecca” de Daphné du Maurier, notamment disponible aux éditions Livre de Poche…
4ème de couverture : Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ?
Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d’œuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd’hui l’objet d’une traduction inédite qui a su restituer toute la puissance d’évocation du texte originel et en révéler la noirceur.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? J’ai choisi ce livre parce que je recherchais un titre dont le prénom commence par un “R” comme le mien… Autant multiplier les challenges !
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Ce livre est fascinant, envoûtant… On le dévore autant qu’il nous dévore jusqu’à la dernière page. C’est l’histoire d’un couple impensable. Lui, veuf et riche – Elle, demoiselle de compagnie. Mais Rebecca la défunte noyée est toujours dans la demeure. J’ai adoré ce livre, une perfection autant dans l’intrigue que dans l’écriture. A découvrir absolument !
- Il est toujours précieux pour une blogueuse comme moi que de pouvoir compter sur une communauté solide et soutenante constituée de lectrices et lecteurs enthousiastes, attentifs et assidus, et Aurore fait incontestablement partie de ceux-ci ! Outre sur les réseaux, c’est également un plaisir pour moi que de la retrouver régulièrement par ici, et pour cette fois-ci elle a choisi de nous faire découvrir “Cendrine“, un roman signé Paul Blanchot et paru cet été chez M+ Editions…
4ème de couverture : Roman qui flirte avec l’épouvante, « Cendrine » vous entraîne dans un drame familial entre une mère et ses deux filles. Chacune de ces trois héroïnes cache de lourds secrets, et poursuit une quête qui vous glacera les sangs. Vous allez aimer les détester !
Dixième roman de Paul Blanchot, « Cendrine » met l’accent sur les personnages féminins. Les dialogues sont incisifs, les situations réalistes et les affrontements dantesques.
À découvrir absolument…
Pourquoi avoir choisi ce livre ? J’avais lu quelques retours qui m’avaient intriguée et donné envie de découvrir ce livre. À la fois mystérieux et sombre, j’avais hâte de me plonger dedans.
Qu’as-tu pensé de ta lecture ? Un livre sombre, pas toujours évident à suivre. On va découvrir des personnages qui se révèlent dans leur folie, leur machiavélisme. Qui croire? Qui aimer dans cette famille qui porte de noirs secrets.
Un livre qui se lit non sans un certain malaise. On est spectateur de ces actes de plus en plus odieux et on cherche les responsabilités : les séquelles de l’éducation d’une mère folle persuadée que ses filles sont le fruit du diable, la folie et la perversité d’une enfant devenue femme sublime et manipulatrice…
On est pris par cette lecture, hésitant sans cesse sur ce que nous pensons de ces personnages et de leurs actions.
Ici pas de grand serial thriller mais un personnage implacable et destructeur. Une être détestable et abominable pour nous lecteurs qui savons, mais qui se fond dans la vie et manipule à sa guise. Un personnage éclectique dans sa noirceur: manipulation, meurtre, pédophilie, prostitution, arnaque sur internet, tout y passe. Le diable est partout !
- Autre membre de ma très chère DreamBookTeam qui me fait le plaisir de participer pour cette session… Même s’il a changé de titre au moins trois fois depuis son lancement ! ^^ C’est mon compagnon Franck, lequel a choisi de se plonger dans…
4ème de couverture : Il est illettré, alcoolique, père de trois enfants, sans travail ni avenir. Il survit près d’une décharge publique, quelque part dans le sud-ouest des États-Unis. Mais l’Amérique ne l’a pas tout à fait oublié. Un inconnu, producteur de snuff films, lui propose un marché : sa vie contre trente mille dollars. Il s’appelle Rafael, et il n’a plus que trois jours à vivre… Avec ce roman, Gregory Mcdonald n’a pas seulement sondé le cœur de la misère humaine, il lui a aussi donné un visage et une dignité.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Parce qu’il s’agit d’un titre intrigant, pour sa quatrième de couverture et parce qu’il a reçu le Prix Trophée 813 du meilleur roman étranger en 1997. En outre il a été adapté au cinéma la même année par Johnny Depp sous son titre original “The Brave”.
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Un grand roman noir sidérant qui se lit d’une traite, écriture au scalpel, dialogues ciselés, une lecture parfois éprouvante pour tout ce qu’elle exprime de la cruauté et de la misère humaine. L’auteur parvient néanmoins à nous bouleverser lorsqu’il décrit la vie de ces personnes en marge de la société américaine, méprisées et exploitées. Magnifique et effroyablement humain, à lire d’urgence pour les amateurs de littérature noire. Et vous, que pourriez-vous sacrifier pour offrir une vie meilleure à ceux que vous aimez ?
- Last but not least, c’est à moi que revient la lourde charge de clôturer cette session ! Pour cette thématique, j’ai finalement choisi de me plonger dans “Liv Maria” de Julia Kerninon, un roman paru en août dernier aux éditions L’Iconoclaste…
4ème de couverture : Son nom est Liv Maria Christensen.
Elle fut l’enfant solitaire, la jeune fille fiévreuse, l’amoureuse du professeur d’été, l’orpheline et l’héritière, l’aventurière aux poignets d’or. Maintenant la voici mère et madone, installée dans une vie d’épouse. Mais comment se tenir là, avec le souvenir de toutes ces vies d’avant ? Faut-il mentir pour rester libre ?
Julia Kerninon brosse le portrait éblouissant d’une femme marquée à vif par un secret inavouable. Et explore avec une grande justesse les détours de l’intime, les jeux de l’apparence et de la vérité.
Pourquoi avoir choisi ce titre ? Je dois d’abord vous avouer avoir un peu séché quant au choix du titre dans lequel j’allais plonger pour cette session… Comme quoi je me place vraiment dans la même situation que vous ! Et puis finalement ce choix s’est imposé tel une évidence à la suite d’une rencontre organisée à la librairie Coiffard de Nantes à laquelle je me suis rendue en compagnie de mes très chers Cédrik Charly et Corinne alors que j’étais en formation…
Qu’as-tu pensé de cette lecture ? Une lecture à l’image de la rencontre à laquelle j’ai eu la chance d’assister : Etonnante, éblouissante, passionnante. En effet je me suis laissée emportée corps et âme par cette lecture pour y découvrir le destin d’une femme dans toute son extraordinaire authenticité… J’aurais même aimé la suivre plus longtemps encore, et c’est à grand regret que je l’ai quittée une fois la dernière page tournée. La plume est superbe, le style enivrant… Autant d’éléments qui ne font qu’ajouter à la beauté de ce roman émouvant que je conseille ardemment !
Et c’est ainsi que s’achève cette session du Club de Lecture Virtuel qui a fait carton plein, ce dont je ne saurais jamais assez vous remercier : Vous n’imaginez pas le plaisir qui est le mien de vous voir si nombreux et toujours présents au gré des sessions et des articles ! Un plaisir que j’essaie de partager en offrant à l’un d’entre vous le titre de son choix parmi ce bilan : Je félicite l’heureux élu tout juste tiré au sort avant de l’inviter à me contacter en MP ! Et à tous je dis un immense bravo pour vos choix enrichissants et vos retours captivants !
Et si le Club de lecture de la rentrée est à présent terminé… Le Club de lecture de fin d’année peut à présent commencer ! Voici donc venir une nouvelle session… Avec un nouveau thème pour l’occasion :
Make America read again !
Vous connaissez le thème… A présent prenons connaissance des petites règles à respecter :
– On bouquine
– On répond aux deux petites questions…
* Pourquoi avoir choisi ce titre ?
* Qu’as-tu pensé de cette lecture ?
Le tout en un maximum de dix lignes transmises par mail à la même adresse au plus tard le 31 décembre 2020 !
– On se retrouve le dimanche 03 janvier 2021 pour un nouveau bilan… Et un nouveau thème pour la session suivante !
J’attends maintenant vos mails et les idées lecture que ce thème en lien avec l’actualité vous a inspiré, en espérant vous compter nombreux mais aussi plus motivés et enthousiastes que jamais ! Dans l’attente je vous souhaite une belle soirée et de bonnes lectures mes Bookinautes adorés !