Dans le cadre de la DreamBookGazette, j’ai eu la chance de croiser la route virtuelle de Laure Enza… Il me fallait donc vous la présenter à mon tour et c’est avec joie que j’ai vu cette charmante autrice indépendante m’accorder cette petite interview : Bonne lecture et belle découverte !
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Laure Enza est mon nom de plume, car j’ai plusieurs autres vies. Je suis actuellement auteur indépendant après avoir été hybride. J’ai exercé plusieurs métiers, mais j’ai toujours été attirée par celui de romancière, que j’exerce à temps plein désormais.
D’où vous est venue l’envie d’écrire ? Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre la plume ?
L’envie d’écrire m’est venue de la lecture, même avant de savoir lire, car ma mère me lisait des histoires et j’ai toujours été charmée par la musicalité des textes. Dès que j’ai su déchiffrer, j’ai dévoré toutes sortes de livres et tenté très tôt de reproduire ce plaisir des mots en les couchant également sur le papier.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
C’est le monde qui m’entoure. Dans mes romans contemporains, je m’inspire d’anecdotes, de scènes vécues ou aperçues, de l’actualité, de conversations, de personnes rencontrées au hasard que je mélange ensuite avec de l’imagination et le message que j’ai envie de faire passer. Mais aussi dans mes romans de science-fiction, je parle d’écologie, de solidarité, de faits de société actuels, de liberté, de valeurs qui me sont chères et que je transpose dans un monde imaginaire pour les évoquer avec une grande liberté.
Pourriez-vous nous présenter vos romans ?
J’écris des romans qu’on peut classer dans la catégorie émergente « feelgood » (c’est mon ex éditeur qui les classait ainsi) : ce sont des comédies contemporaines qui abordent des sujets du quotidien (amitié, famille, amours, travail) du point de vue de personnages arrivés à un tournant de leur vie. Les sujets abordés peuvent être légers mais aussi dramatiques, cependant la conclusion est toujours positive. J’écris aussi de la science-fiction, des romans d’aventures et de voyages, dans un univers dystopique où mes personnages doivent s’allier pour rétablir la paix. On y retrouve mon côté optimiste. Enfin, j’écris des romans pour jeunes lecteurs (à partir de 7 ans), qui abordent des sujets qui peuvent toucher les enfants (timidité, déménagement, école, identité) mais dans un univers magique et humoristique. Il y a dans mon écriture des points communs à tous ces sujets : j’aime détourner les idées reçues, pratiquer l’autodérision et je suis résolument optimiste.
Vous vous décrivez comme une « romancière plurielle », ce que démontre incontestablement votre bibliographie : Comment expliquez-vous une telle diversité ?
Je pense que cela correspond à la lectrice que je suis en premier lieu : j’aime lire de nombreux styles, je ne me cantonne pas à un genre. Pour ce qui est de l’écriture, je ressens ce même besoin d’expérimenter différents styles. Mes écrits ne se cantonnent pas aux romans cités plus haut. J’écris également (sous d’autres noms) des articles de journaux, des nouvelles, des poèmes, des textes pédagogiques.
Pourquoi vous être lancée dans l’autoédition ?
Parce que j’ai découvert que c’était possible. Au départ, je ne connaissais pas ce métier. Je lisais même des auto-édités sans le savoir. Comme tout le monde, je croyais que l’édition était réservée aux éditeurs et j’ai fait les démarches nécessaires pour être éditée. Puis, j’ai découvert les plateformes d’autoédition en 2018, je me suis lancée et j’ai apprécié le concept pour sa grande liberté. J’ai racheté mes droits pour mes romans édités car je préfère maîtriser toutes les étapes de la publication du livre, et aussi tous les bénéfices. J’ai le statut d’artiste auteur déclaré et cela me convient : je suis auteur, mais aussi mon propre éditeur et distributeur auprès des libraires. Je gère également la communication, ma présence en salons ou dédicaces et j’aime bien ce côté du métier qui me fait aller vers les gens. Je m’entoure de professionnels confirmés (illustrateur, graphiste, correctrice, imprimeur) pour produire des ouvrages de qualité. Pour ce qui est du contenu, les lecteurs sont seuls juges.
Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que diriez-vous pour les convaincre de vous lire ?
J’ai du mal à comprendre les « réfractaires par principe » qui mettent tout le monde dans le même panier (que ce soit en littérature ou dans tout autre domaine). Je trouve l’opposition édité/auto-édité plutôt vaine (puisqu’il existe des auteurs hybrides : leurs qualités sont les mêmes, qu’ils soient édités ou non). Il y a du bon et du mauvais chez les édités ou les indés. La seule chose que je pourrais dire aux « réfractaires », c’est : dépassez les idées reçues et faites votre propre opinion en lisant sans frontières (ou sans œillères ?)
Quels sont vos projets littéraires à venir ?
Je suis en train d’écrire de l’Urban fantasy, et j’ai un feel-good ainsi qu’un S-F sous le coude pour 2023.
Un petit mot pour la fin ?
Je vous remercie pour cette interview et votre initiative pour mettre en lumière les auteurs. C’est un vrai plaisir.
Un immense merci à la charmante Laure Enza de s’être si volontiers prêtée au jeu de mes petites questions indiscrètes ! A présent : Avec quel titre comptez-vous découvrir sa plume ?
Merci pour cette interview et les partages sur les indés, c’est très gratifiant.
Merci pour cette interview. Ca me donne envie d’aller voir ce qu’écrit Laure ENZA.