Si je n’ai finalement pas pu la recevoir à l’occasion du BiblioLive que j’ai eu le plaisir d’animer en novembre dernier, il me fallait absolument vous présenter la talentueuse Magali Collet, d’une manière ou d’une autre… Et c’est finalement dans le cadre de la DreamBookGazette que j’ai eu la chance et le bonheur de pouvoir lui poser quelques petites questions… Vous êtes prêts ? Bonne lecture et belle rencontre !
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Magali Collet, je suis une enseignante qui écrit ou une auteure qui enseigne. Un peu des deux à la fois, je pense. J’enseigne l’éducation musicale en collège et le piano en école de musique. J’écris de la poésie et des thrillers.
Petite ou grande lectrice : Quelle place tient la lecture dans ta vie ?
Je lis par période, de façon boulimique. Même si j’aime lire depuis l’enfance, cela se passe par phases : Je peux aussi bien dévorer cinq ou six livres en une semaine que ne plus rien lire durant des mois.
Quel a été ton premier coup de cœur littéraire ? Et le dernier ?
Mon tout premier coup de cœur littéraire a été « Le Comte de Monte-Cristo » d’Alexandre Dumas. Un livre phénoménal qui a contribué à mon amour pour la lecture et les grands romans épiques.
Dernièrement j’ai eu deux coups de cœur littéraires dans des styles complètement différents. Il y a eu tout d’abord la trilogie littéraire de Gaëlle Perrin Guillet : « Soul of London », « Les fantômes du passé » et « Dans leur ombre ». J’en ai aimé l’atmosphère, l’intrigue et, par-dessus tout, les personnages et leur psychologie qui prend de l’épaisseur au fil des tomes.
Mon second coup de cœur n’a rien à voir avec le monde de la littérature noire puisqu’il s’agit d’un recueil de poésie : « Les Saisons assouvies » d’Audrey Deroze. Il s’agit d’un récit en vers : cela signifie qu’il y a une intrigue, une temporalité, un dénouement, mais que le tout est versifié. Je l’ai trouvé à la fois étonnant et passionnant.
Y a-t-il un livre/auteur qui t’a poussée à prendre la plume ? Quel a été ton déclic ?
Je suis arrivée dans le monde du thriller un peu par hasard, en venant de la poésie. J’ai commencé par écrire une nouvelle et elle a pris son envol sans que je ne puisse rien y faire. C’était « La cave aux poupées ». Je n’ai pas eu à véritablement parler de livre déclencheur, ça s’est fait un peu par hasard.
Tu fais ton grand retour en librairie avec « Comme une image », un roman d’une grande noirceur dans lequel nous allons rencontrer la jeune (Eu)Lalie. Peux-tu nous en parler ? Nous la présenter ? Comment t’est venue cette idée ?
Lalie est une fillette qui semble être l’enfant idéale : jolie, serviable, agréable, bonne élève… Cependant, elle cache en son sein une noirceur extrême. Elle la dissimule tout comme elle dissimule le fait de n’éprouver aucune émotion hormis la colère.
Le point de départ a été un constat. En France, on ne parle de sociopathie qu’à partir de 18 ans. Est-ce à dire que l’on devient sociopathe en une nuit ? Je me suis donc documentée sur ces enfants qui n’éprouvent pas d’émotions, en contactant des familles, en recueillant des témoignages… Lalie n’existe pas. Elle est le fruit de mon imagination. Des enfants ayant les mêmes troubles existent… Sans forcément qu’ils ne passent à l’acte, fort heureusement.
Déjà trois romans à ton actif : Tous différents les uns des autres… Tous plus noirs les uns que les autres ! Comment l’expliques-tu ?
J’ai besoin d’écrire sur des thématiques éloignées de mon quotidien. Je mets beaucoup de moi, de ma psychologie, dans tout ce que j’écris, mais pour les intrigues, je laisse voguer mon imagination débordante.
Ton roman vient juste de paraître, mais as-tu déjà une idée pour ton prochain livre ? Quels sont tes projets littéraires à venir ?
J’ai écrit un roman à quatre mains avec Isabelle Vilain, qui s’appelle « In Vino Veritas ». Il sortira au mois de mai 2023. Au niveau de mes projets littéraires, j’ai toujours mille idées en tête, j’attends maintenant que l’une d’elles prenne le dessus.
Question pêle-mêle : Quel est…
• Ton livre de chevet ? « Le Comte de Monte-Cristo » d’Alexandre Dumas.
• Le livre qui cale ta bibliothèque ? « Mon nom est rouge » d’Orhan Pamuk.
• Le livre que tu aurais rêvé d’écrire ? « La couleur pourpre » d’Alice Walker.
• Ta lecture en cours ? Je viens de terminer « Code SM » de Joachim Turin. Maintenant je vais entamer la relecture de mon prochain roman !
Si tu devais comparer ta vie à un roman, lequel serait-ce ?
« L’anomalie » d’Hervé Le Tellier.
Un petit mot pour la fin ?
Il n’y aurait pas d’auteurs sans lecteurs. Merci à vous de prendre le temps de me lire ou de me découvrir !
Un immense merci à Magali Collet de s’être si gentiment prêtée au jeu de mes petites questions indiscrètes en dépit d’un emploi du temps chargé ! A présent c’est à vous de découvrir sa plume si ce n’est pas encore fait !