Il était un Indé… Et c’est Nathalie Michau !

Doux et double privilège que m’offre chaque numéro de la DreamBookGazette : Celui de partir à la rencontre d’auteurs à travers une petite interview, ceci afin de vous les faire découvrir à mon tout, mais aussi mettre en lumière l’autoédition et ses nouvelles étoiles qui n’ont pas souvent le privilège de prendre leurs quartiers en librairie ou en bibliothèque. Une fois encore je fais d’une pierre deux coups – ou d’une plume deux chapitres ! – et je ne résiste plus au plaisir de vous présenter Nathalie Michau, charmante autrice indé et “maman littéraire” d’Emma Latour ! Ne me reste plus qu’à vous souhaiter une belle rencontre et une excellente lecture !

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Nathalie Michau, romancière. J’écris des romans à suspense mais également des albums pour enfants et des nouvelles historiques.

D’où vous est venue l’envie d’écrire ? Quelles sont vos sources d’inspiration ?
J’ai toujours eu envie d’écrire. Je m’inspire de mes lectures, de mes rencontres, de ce qui se passe autour de moi. Une auteure dont je suis particulièrement fan est Agatha Christie. Je lis aussi beaucoup la presse locale du lieu où se déroule mon intrigue. Mon imagination fait le reste.

Que diriez-vous pour décrire votre bibliographie ? Pourriez-vous nous parler de vos romans ?
J’ai écrit dix livres. Mais les plus importants sont mes romans à suspense avec la série des enquêtes d’Emma Latour. Il s’agit de cosy mystery avec une héroïne récurrente qui est une archéologue spécialisée dans le haut moyen-âge. Elle pratique l’archéologie funéraire. Elle se retrouve mêlée à des intrigues régulièrement.

Qui d’Emma Latour ou de ses enquêtes s’est invité en premier dans votre imaginaire ? Aviez-vous déjà l’idée d’une série au moment de prendre la plume ?
J’ai écrit « Meurtre à Dancé », le premier tome des enquêtes d’Emma Latour, sans savoir que je ferai ensuite d’Emma une héroïne pour mes livres à venir. J’ai acquis petit à petit la conviction qu’une série plairait plus à mes lecteurs que des livres sans lien les uns avec les autres. Instantanément, j’ai pensé à Emma. Je m’étais attachée à ce personnage, même s’il n’était que secondaire dans ce roman. J’ai eu envie de lui faire vivre de nouvelles aventures, de lui faire rencontrer Éric, de la mettre dans des situations incroyables, de lui donner de nouveaux challenges.

Déjà trois romans pour une héroïne : Pourriez-vous donc nous présenter Emma Latour ?
Il y en aura d’autres. Je suis déjà sur le quatrième. Emma Latour est donc une archéologue, têtue, bavarde, féministe, pleine d’humour, toujours prête à aider les autres et éprise de justice. L’amitié et la famille sont des choses très importantes pour elle. Elle est également curieuse et veut résoudre les énigmes qui se présentent à elle. Elle essaie également, depuis « Intrigues sur la Côte d’Azur » (le tome 3), d’écrire des romans historiques.

Comment expliquez-vous avoir basculé du côté obscur de la littérature ?
J’ai toujours eu envie de connaître la fin des histoires avant d’avoir tout lu et, souvent, elles ne me plaisaient pas et j’avais envie de les réécrire. Je suis passée par toutes les phases : journal intime, poésie, nouvelles et romans. L’écriture a toujours été une passion et je ne compte pas m’arrêter.

Pourquoi vous être lancée dans l’autoédition ?
J’ai eu une mauvaise expérience avec une maison d’édition. A la suite de cela, j’ai eu envie d’autonomie. De gérer mon livre de la création à la publication.

Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que diriez-vous pour les convaincre de vous lire ?
Un livre est écrit de la même façon, avec la même conviction, qu’il soit pour une maison d’édition ou de l’autoédition. Très souvent, l’auteur ne sait pas de quelle manière son livre va être publié. Il y a des mauvais et des bons livres dans les deux cas.

Avez-vous d’autres projets littéraires en tête ?
Je suis en train d’écrire le quatrième tome des enquêtes d’Emma Latour, d’autres suivront.

Un petit mot pour la fin ?
Un grand merci pour cette interview. C’est adorable de mettre la lumière sur les auteurs autoédités qui ont moins de possibilités de se faire connaître.

C’est moi qui remercie vivement Nathalie Michau d’avoir pris le temps de répondre à mes petites questions indiscrètes, me permettant ainsi de vous la présenter avant de vous laisser découvrir les enquêtes d’Emma Latour !

Laisser un commentaire