Potins Bouquins \ Quelques suggestions livresques à glisser au pied du sapin !

Mes petits Bookinautes adorés ? Qui mieux que des lecteurs passionnés pour vous suggérer quelques bonnes idées de cadeaux livresques à glisser au pied du sapin ? Ils sont lecteurs, libraires, chroniqueurs, blogueurs, bookstagrammeurs, booktubeurs et autres habitués du monde littéraire, ils sont vingt à s’être prêtés à l’exercice et à avoir répondu à ma délicate question : Selon vous, quel est LE livre à offrir pour Noël cette année ? Belle découverte et bonne lecture ! 

L’idée cadeau de Sandrine, libraire à la FNAC de Grenoble :
L’hôtel des OiseauxJoyce Maynard (Editions Philippe Rey)

Résumé : 1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l’espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s’appellera désormais Amelia.
À l’âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d’Amérique centrale, entre les murs d’un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d’un volcan. Tandis qu’Amelia s’investit dans la rénovation de l’hôtel, elle croise la route d’hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les gouffres du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?

Le petit mot de Sandrine : Une merveille de beauté et de générosité ! « L’hôtel des Oiseaux » est absolument incontournable, ne passez pas à côté de cette histoire envoûtante, foisonnante de personnages et de
rebondissements, et surtout rempli de beauté et d’amour.
Comment une femme va rebondir et se reconstruire après avoir vécu de nombreux drames ? Joyce Maynard est une conteuse d’histoire fabuleuse. Ce roman est rempli d’énergie, de vie, et de sagesse aussi…

L’idée cadeau d’Aurore, gérante du blog «Des plumes et des livres»:
On se bouge les filles !Adeline Russier (Editions de l’Alchimiste)

Résumé : Comment ces femmes auraient pu imaginer qu’une salle de sport allait transformer leur existence ?
C’est au Club MA-forme, fondé par Alice Réal, la célèbre star du fitness, que leurs destins se croisent et se lient. Chacune y vient avec son histoire, ses défis. Laurence, mère au foyer débordée, désire affiner sa silhouette. Justine, une jeune institutrice au bord du burn-out, cherche à se défouler. Chloé, qui sort tout juste de l’adolescence, veut perdre du poids. Et pour Gisèle, la retraitée dynamique, c’est un moyen d’occuper ses journées.
Au fil des séances, ces femmes se découvrent et se révèlent. Car si le club sculpte les corps, il va surtout faire émerger ce que chacune porte en elle, au-delà des apparences. Le lien qui les unit va peu à peu changer leur vie. Oseront-elles enfin réaliser leurs rêves ?

Le petit mot d’Aurore : Quatre femmes et autant de personnalités… « On se bouge les filles ! » fera forcément écho en tous lecteurs. La plume d’Adeline Russier est fluide, agréable à lire et, une fois plongé dans ce roman feel-good, il est impossible de le lâcher. Des histoires touchantes, des secrets difficiles à porter, tout est fait pour captiver notre attention, rendre les protagonistes attachants. Totalement happée par sa lecture, je n’ai pu m’empêcher de vibrer, sourire, ou même m’attrister en même temps que les protagonistes. Un roman plein d’énergie qui vous donnera assurément la pêche.

L’idée cadeau d’Iris, bookstagrammeuse du compte «thereadingiris»:
La détresse des rosesJack Jakoli (Editions Hugo Thriller)

Résumé : Inspiré de l’histoire vraie du « Dépeceur de mons », l’un des pires serial killers que la Belgique ait connus.
Belgique. Il y a quelques années. Après avoir profité de sa victime deux jours durant, un homme s’installe dans le garage de ses parents pour démembrer le corps. Ce qui devait être une besogne l’enthousiasme et l’élève à un niveau qu’il ne soupçonnait pas. Il décide alors de joindre l’utile à l’agréable et de créer une œuvre qu’il compte bien exposer aux yeux de tous. Nord de la France. Quelques semaines plus tard. Une patrouille de la territoriale est avisée de la découverte du bassin d’une femme le long d’un fleuve. Rapidement, les recherches stagnent, aucun indice, aucune trace, impossible d’identifier la victime et par conséquent, l’assassin. La piste belge est évoquée mais ne mène nulle part. Jusqu’à ce que de l’autre côté de la frontière, le tronc d’une femme soit également découvert dans un cours d’eau. Le morceau de corps est dépecé et les aréoles sont absentes, découpées avec soin. Débute alors une enquête qui marquera les esprits de tous. Particulièrement celui de Mélanie Penning, en poste à la Criminelle depuis un an. Repartie de zéro après la fin brutale de son mariage, l’enquêtrice subit de plein fouet les images insoutenables inhérentes à sa nouvelle fonction. Seule femme aux homicides, elle a tout à prouver et ne compte pas laisser ce prédateur continuer à faire son marché dans le monde de la nuit. Là où sa jeune sœur a ses habitudes.

Le petit mot d’Iris : Vous cherchez LE livre à offrir pour Noël ? Et si vous faisiez confiance à un auteur belge ?
Jack Jakoli est enquêteur à la police criminelle et s’inspire de son quotidien et d’un sérial killer bien connu, le dépeceur de Mons, pour nous offrir un polar haletant et addictif. Plonger dans « La détresse des roses », c’est s’immerger dans un polar d’une intensité rare, porté par l’expérience de l’auteur et dont le réalisme amplifie le caractère effrayant. La psychologie des personnages est travaillée avec minutie, tout en évitant les clichés. Le personnage du « boucher » est glaçant, doté d’une profondeur et d’une originalité qui le rendent d’autant plus redoutable.
Une construction ingénieuse, une approche réaliste, mais surtout un rythme soutenu font que vous n’allez pas vous ennuyer une seconde. L’auteur maintient une tension constante qui vous entrainera dans une spirale addictive. Croyez-moi, il vous sera impossible de lâcher ce livre avant de l’avoir terminé (bonjour les insomnies !), car il est absolument addictif ! Un énorme coup de cœur !

L’idée cadeau de Nathalie, gérante du blog « Mes lectures du dimanche » :
Les enfants du serpentClarence Pitz (Editions IFS / Collection Phénix Noir)

Résumé : Tout le monde est capable d’aimer. Même les pires ordures.
2012. La brutalité des hommes s’abat sur le village de Bumia, à l’est de la République Démocratique du Congo. Un groupe armé surnommé ” les arracheurs ” y commet les pires atrocités. Parmi les victimes, Gloria et sa fille Phionah. Seules survivantes, elles parviennent à prendre la fuite, l’âme blessée et le corps ravagé…
2017. Au cœur de Bruxelles, dans le quartier populaire de Matongé, un homme défiguré et énucléé est retrouvé dans un caniveau.
L’inspecteur Karel Jacobs reconnaît la signature des « arracheurs ». A l’approche du procès d’un des miliciens, il craint que les témoins du massacre de Bumia ne soient à nouveau en danger. Engagé dans une course contre la montre, il va devoir se plonger dans ses souvenirs pour sauver la vie des deux rescapées. Mais aussi de ses proches…

Le petit mot de Nathalie : Cette année, j’ai eu un véritable coup de cœur pour ce livre, qui est rentré dans la liste assez courte des livres qui ont durablement marqué ma vie de lectrice. Même si je reconnais sans honte que je suis amatrice de polars sombres et violents, j’aime quand même préciser que les romans qui me touchent le plus sont ceux qui, sous couvert de fiction, dénoncent des faits de société. Ce livre nous emmène d’abord sur les traces de Gloria et Phionah (9 ans), mère et fille survivantes du massacre de leur village en Afrique, pendant lequel les femmes ont subi un sort atroce, elles comprises. Dans un deuxième temps, une autre intrigue se déroule dans le quartier africain de Bruxelles où un homme a été sauvagement agressé. Derrière une histoire dynamique et haletante, « Les Enfants du Serpent » raconte l’horreur : les massacres perpétrés par des milices en Afrique, les corps dévastés des femmes, violées, torturées, et ensuite rejetées… C’est le quotidien de milliers de femmes, de nos jours encore. Et ces enfants orphelins trop vite, ces autres engendrés dans la violence, tous ceux-là courent vers un destin tragique, écrit depuis leur naissance. S’ils sont de papiers, les personnages de Clarence Pitz ne sont pourtant que l’illustration de ceux que ce monde a engendrés et elle nous le livre avec toute l’émotion et la puissance qu’on lui connait. Portée par des personnages profondément attachants, cette intrigue se déroule à mille à l’heure et, pourtant, prend le temps de développer une humanité bouleversante. Et nous voilà spectateurs du sort de cette poignée d’hommes et de femmes, des cœurs les plus purs aux monstres les plus redoutables, obligés de choisir dans quelle case il faut ranger lesquels. Et si vous croyez que rien n’est plus simple, attendez d’avoir lu…

L’idée cadeau de Nelly, bookstagrammeuse du compte «idee.lecture»:
La RevancheArttu Tuominen (Editions de la Martinière)

Résumé : Quand une boîte de nuit fréquentée par la communauté LGBTQIA+ est touchée par une explosion dans la petite ville finlandaise de Pori, l’inspecteur Henrik Oksman, de la brigade criminelle, est chargé de l’enquête. Mais il ne s’agit pas d’une affaire comme les autres pour Oksman. Présent dans le club ce soir-là, il a quitté les lieux en compagnie d’un autre homme quelques instants avant l’attentat. A mesure que l’enquête avance, Oksman se retrouve déchiré entre sa vie intime, qu’il a toujours su préserver, et son sens du devoir.
Auscultant la part d’ombre que chaque individu porte en lui, La Revanche interroge la diversité, la tolérance, la colère, les cicatrices de l’enfance, la honte et l’acceptation de soi.

Le petit mot de Nelly : Un attentat à la grenade a lieu dans une boite de nuit fréquentée par la communauté LGBT. Un jeune homme va rapidement revendiquer la tuerie via une vidéo où il appelle la population à se révolter contre la décadence de la société.
Ce livre fera un beau cadeau pour les amateurs de polar : le rythme est soutenu et l’intrigue bien ficelée. La profondeur des personnages, leurs sentiments et leurs failles, la qualité d’écriture des dialogues font de ce roman une de mes meilleures lectures de l’année. On s’attache beaucoup au personnage principal, Henrik, qui est tiraillé entre son sens du devoir, son manque d’estime de soi, et le poids de son éducation.
Entre policier et roman noir, Arttu Tuominen signe un récit glaçant dénonçant l’homophobie ordinaire et les discours manipulateurs. Il s’attache à nous montrer les violences qui n’épargnent pas la société Finlandaise.

L’idée cadeau d’Ingrid, lectrice passionnée :
Une exécutionDanya Kukafka (Editions Buchet Chastel)

Résumé : Dans la tête d’un tueur en série.
Dans le cœur de ses victimes Ansel Packer attend la mort, après avoir lui-même tué. Dans douze heures, il sera exécuté dans une prison américaine. Ansel ne veut pas mourir. Il veut être écouté, admiré, compris. A son monologue obsessionnel depuis sa cellule se superposent les récits de trois femmes : Lavender, sa mère, Hazel, la sœur jumelle de son épouse, et Saffy, l’enquêtrice, qu’il avait croisée plus jeune en foyer d’accueil. Alors que l’heure de l’exécution se rapproche, les destins des trois femmes se nouent à la manière d’une tragédie, laissant place à des questions d’une cruelle actualité. Qu’est-ce que cette fascination du tueur en série dit d’une société qui oublie ses victimes ? Mélange étonnant de suspense et d’enquête socio-psychologique, Une exécution accomplit la prouesse de maintenir une tension constante alors que le coupable est désigné dès l’ouverture. Danya Kukafka excelle aussi bien dans la construction d’une intrigue impitoyable que dans le portrait de ses personnages. Chacun à leur manière, ils percent la page, nous étreignent et nous interrogent, nous émeuvent et nous dérangent tout à la fois.

Le petit mot d’Ingrid : Voilà ma révélation de l’année aux Quais du Polar ! Une claque !
Ce n’est ni un polar ni un thriller. L’histoire se déroule aux Etats Unis et on navigue entre quatre récits : le condamné à mort à qui il reste douze heures à vivre, la sœur de son épouse, sa mère et l’enquêtrice. C’est un vrai livre à suspense, très intelligent et plein de psychologie. On est sous tension au fur et à mesure que l’heure de la sentence arrive.
C’est émouvant, captivant et un sentiment d’ambivalence se développe : à la fois la justice doit être faite mais on s’attache au condamné et à son histoire. Il n’est ni un monstre ni une victime.
On en ressort bouleversé. Je n’ai pas assez de mot pour qualifier ce roman…
Mon conseil : à lire de toute urgence !!!

L’idée cadeau de Callie, gérante du blog « Les lectures de Callie » :
Absinthe, l’affaire GoufféYann Botrel (Editions du Gros Caillou)

Résumé : Le récit romancé de l’affaire Gouffé, une histoire rocambolesque, faite de multiples rebondissements, où se mêlent un huissier à la réputation sulfureuse, une intrigante hallucinée, son amant et les premiers pas de la police scientifique à Lyon à la fin du XIXe siècle.
Préface de Christophe Hondelatte.

Le petit mot de Callie : C’est le livre à offrir aux férus d’histoire. Le livre repose sur un fait divers sanglant à la fin du XIXème siècle entre Lyon et Paris.
Tout commence à l’été 1889 quand un corps en décomposition est retrouvé dans un sac en toile à Millery, près de Lyon, et une malle dégageant une puanteur atroce à Saint-Genis-Laval.
Jalousie, cupidité, machiavélisme, mensonges, folie et absinthe… Une enquête haletante, pleine de rebondissements. Les enquêteurs partent outre-Manche sur la piste des preuves, et ensuite outre-Atlantique à la poursuite des meurtriers.
Le fait divers est déjà saisissant, l’auteur s’empare de notre attention avec des précisions captivantes, il est question de l’émergence des nouveaux outils de la médecine légale : psychanalyse, biométrie…
Je conseille vivement ce roman sous la sapin, un excellent moment de lecture, une aventure historique à perdre haleine.

L’idée cadeau de Margaux, lectrice passionnée :
BrouillardsVictor Guilbert (Editions Hugo Thriller)

Résumé : Marcel Marchand, excentrique espion des services secrets français, est assassiné par des agents de la CIA dans l’immense réserve d’accessoires d’un célèbre théâtre de New York : le Edmond Theater. Avant de mourir, il a eu le temps de dissimuler, dans le fatras de décors et accessoires de scène, un mystérieux objet que la CIA comme la DGSE veulent récupérer.
Suspectant que l’identité de nombre de leurs agents est tombée entre les mains des renseignements américains à cause de cet espion décédé soupçonné de trahison, les services secrets français veulent envoyer un inconnu hors du circuit pour récupérer l’objet caché. Or, Marchand a eu le temps de griffonner un nom avant de pousser son dernier soupir : « Boloren ». Comme le nom de cet ancien flic, Hugo Boloren, qui s’ennuie dans sa formation de zythologue (« c’est comme œnologue mais pour la bière ») dans un petit village de montagne.
Le colonel Grosset, haut gradé de la DGSE et cousin de l’ancien commissaire d’Hugo Boloren, va donc le convaincre de partir à New York, de s’infiltrer dans le Edmond Theater, d’identifier et de récupérer l’objet caché. Et même si le colonel Grosset lui rappelle que sa mission se limite à retrouver l’objet caché et le rapporter en France, la petite bille qu’Hugo a dans la tête lui souffle de regarder plus loin. Alors qu’au milieu de ces brouillards, la tragédie rôde, prête à frapper Hugo Boloren de plein fouet.

Le petit mot de Margaux : Troisième tome de la trilogie mettant en scène l’enquêteur Hugo Boloren, il peut se lire indépendamment des autres. L’univers de l’auteur est un bon mélange entre les films de Wes Anderson et les romans d’Agatha Christie. Les personnages sont aussi atypiques qu’attachants. Le personnage principal est doté d’une mélancolie poétique qui lui donne un air intemporel. Entre huis clos au sein d’un théâtre et déambulation dans la ville titanesque de New York, l’intrigue ne manque pas de rythme et on saluera le dénouement aussi original qu’ingénieux. Bref, c’est LE livre à offrir à Noël !

L’idée cadeau de Karine, bookstagrammeuse du compte «livrement_ka»:
Les enfants du blizzardMelanie Benjamin (Editions Albin Michel)

Résumé : Au matin du 12 janvier 1888, un redoux inattendu s’installe dans les plaines hostiles du Dakota. Les fermiers sortent enfin de chez eux et les enfants regagnent l’école sans leurs lourds manteaux d’hiver. Mais à l’heure de la sortie des classes, un blizzard aussi fulgurant que terrifiant s’abat sur la région. Raina et Gerda Olsen, deux sœurs institutrices de 16 et 17 ans, sont alors confrontées à un dilemme : garder leurs élèves au risque qu’ils meurent de froid, une fois le bois de chauffe épuisé, ou les renvoyer chez eux en priant pour qu’ils survivent. Tandis que les éléments se déchaînent, les deux jeunes filles, seules et livrées à elles-mêmes, se retrouvent au cœur d’un véritable cauchemar. Parviendront-elles à sauver les enfants ?
Dévoilant un épisode méconnu de l’histoire américaine, Melanie Benjamin nous entraîne dans un suspense déchirant, une magnifique histoire de courage et d’abnégation.

Le petit mot de Karine : Ce roman mélange :
– émotion et suspense offrant une lecture passionnante idéale pour se plonger dans une histoire intense ;
– courage et sacrifice qui seront inspirants et réconfortants pendant la période de Noël, propice à la réflexion sur les valeurs humaines.
Offrir ce livre, c’est donner la chance à celui qui le reçoit de découvrir un aspect peu connu de l’histoire américaine.
De même, étant donné que l’histoire met en scène des jeunes filles, elle pourrait convenir à un large éventail de lecteurs, des adolescents aux adultes, favorisant ainsi le partage et les discussions familiales autour du livre.

L’idée cadeau de Delphine, libraire à « La Touquettoise » :
Germaine Cellier – L’audace d’une parfumeuseBéatrice Egémar (auteur) et Sandrine Revel (dessins) (Editions Nathan)

Résumé : Le destin exceptionnel de Germaine Cellier, la première femme “nez” de France. Un somptueux roman graphique, qui retrace la vie de Germaine Cellier et redonne tout son éclat à son travail et à son talent.
Depuis son plus jeune âge, la petite Germaine tient ses sens en alerte et découvre le monde à travers son odorat. À douze ans, lors d’une promenade, elle découvre les « œillets des sables » et s’écrie « J’adore ! C’est… piquant ! poivré ! ». À quinze, elle annonce, déterminée, à ses parents « Ce qui me plairait, c’est de créer des parfums ! ». Elle s’inscrit ainsi à l’école Scientia, à Auteuil, pour obtenir un diplôme d’aide-chimiste. Intuitive, visionnaire et audacieuse, elle ne tarde pas à créer ses propres fragrances, qui seront une petite révolution dans l’univers de la parfumerie française.
La première biographie illustrée consacrée à Germaine Cellier et qui lève en partie le voile sur le métier méconnu de créateur de parfum.

Le petit mot de Delphine : Cette BD est absolument à glisser au pied du sapin si vous avez dans votre entourage une personne qui aime l’élégance, la mode, le monde du parfum et qui aime les parcours de femmes pionnières.
Ce roman graphique met en lumière Germaine Cellier qui fut la première femme « nez » en France ! Il redonne tout son éclat au travail et au talent de créatrice de celle qui a composé les plus belles fragrances pour les plus grandes marques de luxe. Germaine Cellier était une femme libre, moderne et audacieuse dont le parcours mérite d’être souligné.
Les dessins sont tout simplement superbes, le côté historique est tout simplement passionnant. C’est un magnifique livre-objet élégant qui fera à coup sûr sensation !

L’idée cadeau de Magdalena, bookstagrammeuse du compte «triple_l_de_mag»:
ReykjavikKatrín Jakobsdóttir et Ragnar Jónasson (Editions de la Martinière)

Résumé : Reykjavík,1956. Une jeune fille disparaît sans laisser de trace. Trente ans plus tard, le mystère est toujours la plus grande affaire non résolue d’Islande.

Le petit mot de Magdalena : « Reykjavik » est une sortie que j’attendais avec impatience après avoir suivi, via Instagram, sa sortie en Islande ! Un livre écrit par Ragnar Jonasson, l’un de mes auteurs préférés, et Katrin Jakobsdottir, première ministre islandaise : j’en attendais beaucoup ! Je l’ai dévoré en moins de 24h et il est excellent !
La construction est originale : nous sommes sur une cold case que nous allons suivre tous les 10 ans avant qu’un journaliste ne fouille davantage l’affaire 30 ans après, en 1986. Et à cette période, pas de téléphone portable, les numéros de fixe se trouvent dans l’annuaire. C’est aussi une période importante pour Reykjavik et l’Islande.
Retournement de situation et dénouement de folie : vous n’êtes pas au bout de vos surprises ! Un mélange de polar nordique et d’Agatha Christie. C’est un coup de cœur !

L’idée cadeau d’Amandine, gérante du blog « Les lectures d’Amandine » :
EnigmaArmelle Carbonel (Editions Fayard)

Résumé : Domaine de la Haute-Barde. Un énigmatique orphelinat, théâtre de terribles événements. Par une nuit d’orage, soixante-neuf ans plus tôt, des enfants ont mystérieusement disparu. 6
Spécialiste des édifices à l’abandon, la journaliste et cinéaste Barbara Blair va tenter de comprendre ce qui leur est arrivé. Mais les habitants du petit village n’apprécient guère cette étrangère qui vient remuer ce passé trouble, d’autant qu’un nouveau drame ne tarde pas à les frapper.
Entre légende et réalité, Barbara est confrontée à une énigme qui menace de réveiller les démons d’autrefois mais aussi ses plus douloureux souvenirs.
Certains secrets doivent être tus à tout jamais, au risque de vous hanter jusqu’à votre dernier souffle.

Le petit mot d’Amandine : Quand Armelle Carbonel sort un nouveau livre, je me précipite dessus sans chercher à savoir de quoi il retourne. Elle fait partie de ces rares auteurs à savoir écrire. Elle a un univers qui lui est propre.
Ce nouveau livre est, sans en être vraiment une, une suite de « Sinestra ». On va retrouver des personnages de ce livre et savoir ce qu’ils sont devenus. On plonge très vite dans l’histoire et dans cette ambiance très particulière. Le lieu est aussi, comme à chaque fois, un personnage à part entière. Ce livre est un page turner. L’auteure arrive encore à nous surprendre jusque dans les dernières pages.

L’idée cadeau de Julien, libraire au Cultura de Toulouse :
La porte du ventJean-Marc Souvira (Editions Fleuve Noir)

Résumé : Il ne faut pas sous-estimer le poids des traditions…
Pourquoi ces deux vieillards, venus l’un de Chine et l’autre d’Israël, ont-ils décidé de se recueillir ensemble sur cette mystérieuse tombe chinoise d’un cimetière militaire picard de la Première Guerre mondiale ? Pour le commandant Dalmate, la présence de ces personnages sur le territoire national n’augure rien de bon. En effet, ils sont, chacun dans leur pays, à la tête d’organisations criminelles dont les ramifications s’étendent jusqu’en France.
Or, depuis peu, les règlements de comptes entre ces communautés s’intensifient ; une escalade de violence qui semble échapper au contrôle des forces de l’ordre. Mais le monde ne date pas d’aujourd’hui, et c’est peut-être dans le passé que se trouvent les réponses capables d’apaiser les esprits. Dans des amitiés nées il y a bien longtemps, au cœur des tranchées…

Le petit mot de Julien : Il y a bientôt un an, je me lançais dans « La porte du vent »… Très longue attente pour un des plus talentueux auteurs de polars, un de mes préférés !! C’est long, huit ans, depuis « Les Sirènes noires » (excellent par ailleurs), toujours à espérer un nouveau Souvira… Et puis voilà que le service de presse arrive en décembre 2022 : Noël avant l’heure ? GO !
Et bien Mesdames et Messieurs, cela valait le coup d’attendre : Majestueux, passionnant, vous ne pourrez pas décrocher de cet opus de presque 600 pages !
Des règlements de compte entre les mafias chinoise et juive, aujourd’hui, embrasent la capitale… Le commandant Dalmate s’interroge sur la présence en Picardie, dans un cimetière militaire de la Première guerre mondiale, de deux chefs d’organisation criminelle, l’un venant de Chine et l’autre d’Israël… Je ne vous en dis pas plus et vous laisse à la lecture de ce fabuleux roman aux personnages hauts en couleurs ! Il vous tardera de rentrer chez vous le soir pour les retrouver…
Vous allez vous cultiver avec ce polar à la fois historique et terriblement passionnant ! Vous avez vraiment de la chance de ne pas encore avoir lu ce « Souvira » : bonne lecture et joyeux Noël ! Quant à ma lettre au Père Noël : c’est que le prochain « Souvira » arrive bientôt !

L’idée cadeau de Louise, bookstagrammeuse du compte «livresse_delire_delivre»:
Aux heures sombres de la tyrannieRose Castelet (Editions Hurlevent)

Résumé : « La royauté est anéantie, la noblesse et le clergé ont disparu, le règne de l’égalité commence. » Maximilien de Robespierre, 30 septembre 1792 1793, Paris. Une jeune femme pieuse. Un homme d’Église tourmenté. Un comte déterminé. Une courtisane effrontée. Un républicain vindicatif. Tous se retrouvent liés et emportés dans le tumulte de la Révolution française. Peu à peu, le sol français s’abreuve du sang de ses citoyens, les aspirations personnelles se dévoilent et les complots se fomentent. Qui croire dans cette impitoyable course au pouvoir ?

Le petit mot de Louise : Voici le roman historique à offrir à Noël !
Un roman historique prodigieux qui nous plonge au 18ème siècle, et plus précisément pendant la Révolution française en 1789. Un travail incroyable de recherche historique a été fait par l’autrice.
Un roman choral où les personnages sont autant magnifiques que cruels. La psychologie des personnages est très bien exploitée et totalement en raccord avec cette période de trouble.
Un roman historique bluffant qu’il faut se procurer !

L’idée cadeau d’Alice, bookstagrammeuse du compte «alice_au_pays_des_livres»:
L’océan qui nous lieMélanie Lebas (Editions Kaplume)

Résumé : Jade, 30 ans, journaliste désabusée, se retrouve célibataire du jour au lendemain. Pour guérir et tourner la page, elle démissionne et s’envole pour Tahiti.
Elle y rencontre Sam, un biologiste marin spécialiste des requins, amputé d’une jambe, qui lui fait une terrible première impression.
Elle se retrouve pourtant à embarquer avec lui à bord de son voilier, pour une expédition à travers la Polynésie.
Au fil de l’océan et des rencontres, Jade retrouvera du sens à sa vie, l’envie d’exercer son métier et d’aimer.

Le petit mot d’Alice : Ce roman est vraiment une bulle de douceur qui saura transporter le lecteur loin de ce monde qui part en vrille. C’est une bouffée d’air frais, de bien-être, de bonheur.
Quand on ouvre ce roman on se retrouve facilement dans la vie de Jade. Le train-train quotidien de tous les jours, qui nous enchaîne à une routine. Ce que vit la plupart d’entre nous. Elle a un boulot plutôt alimentaire, et d’un coup une rupture amoureuse va tout remettre en question. Elle décide de partir en vacances, mais ces vacances vont tout basculer.
À travers notre héroïne on découvre un monde sous-marin époustouflant.
Ce que je retiens de ce roman est surtout cette sérénité, ce bien-être qu’on ressent à chaque page. J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce roman que j’ai eu du mal à lâcher et qui m’a complètement emmenée avec lui sur des terres lointaines, au bord d’un voilier ou sous l’océan, dans une bulle de bonheur.
Alors si la couverture vous évoque un voyage, du bonheur ou tout simplement du bien-être, vous n’avez qu’un avant-goût de ce que ce roman sera accomplir avec vous. Élu meilleur remède contre la morosité ambiante, la routine, l’attente des vacances qui tardent à venir, le stress de fin d’année scolaire à 1000 à l’heure. Moi je milite même pour qu’il soit remboursé par la Sécu ! Franchement c’est un roman qui a ce pouvoir exceptionnel de nous faire oublier tout le reste : Lisez-le, c’est mieux qu’une séance de relaxation !

L’idée cadeau de Camille, lectrice passionnée :
La FailleFranck Thilliez (Editions Fleuve Noir)

Résumé : Une interpellation qui tourne au fiasco. Un officier admis à l’hôpital en urgence absolue. Pour le commandant Sharko, la lieutenant Henebelle et le reste de l’équipe, la déroute est totale. Violente. Mais la soif de justice est plus forte que jamais. Mis à l’écart le temps que l’IGPN tranche sur sa responsabilité, Sharko se lance alors dans des investigations en dehors de tout cadre légal. Une enquête dangereuse et éprouvante qui laissera des traces. Du fin fond d’une abbaye ancestrale aux couloirs austères d’un hôpital psychiatrique, Sharko va être confronté à la folie et découvrir que lorsque la science ignore l’éthique, tout peut basculer.

Le petit mot de Camille : Retrouver les écrits de Franck Thilliez, c’est déjà un vrai bonheur. Bonheur encore plus grand quand il s’agit d’y retrouver ses personnages fétiches, le duo de choc Sharko et Hennebelle. Malgré des thématiques souvent retrouvées dans les thrillers, Franck Thilliez nous évite toute sensation de déjà-vu et de répétition.
Dans ce livre, le maître du genre n’épargne ni ses personnages ni ses lecteurs. Entre l’ombre et la lumière, il y a toujours une lueur d’espoir et de bonheur qui émane des tréfonds de l’âme humaine.
Et quand on sait qu’il est désormais disponible en version collector, c’est le cadeau parfait pour Noël !

L’idée cadeau de Sarah, lectrice passionnée :
Family TreeJeff Lemire (auteur), Phil Hester (dessins) (Editions Panini)

Résumé : Loretta est une mère de famille ordinaire, vivant dans un village peu connu, qui menait une vie tranquille jusqu’à ce qu’elle embarque sa famille dans un road trip à travers les Etats-Unis pour sauver sa fille, Megan. La jeune fille est atteinte d’un mal inconnu qui pourrait avoir de terribles conséquences pour l’humanité, c’est en tout cas ce qu’estime une secte qui veut la neutraliser avant qu’elle ne déclenche l’apocalypse.
Jeff Lemire (Sentient, Black Hammer, Sweet Tooth) signe ici un récit profond et complexe, entre fable écologique, saga familiale intimiste, road trip d’action et apocalypse végétale à la The Last of Us. Publié en trois tomes aux États-Unis, nous proposons cette série en une intégrale grand format qui plaira autant aux lecteurs de comics qu’aux fans de science-fiction.

Le petit mot de Sarah : Il n’y a que d’excellentes raisons de glisser la bande dessinée « Family Tree » au pied du sapin. Déjà parce cette histoire est tout bonnement géniale, mais aussi parce que cet ouvrage réunit toutes les qualités pour un cadeau réussi !
Tout d’abord ce pavé de presque 300 pages fera son petit effet pour un prix somme toute raisonnable (ou tout du moins sans vous contraindre à vendre un organe au marché noir) et garantira un long moment de divertissement à l’heureux destinataire. En plus on ne pourra pas vous accuser de faire preuve d’un manque d’idée et d’avoir choisi la tête de gondole faute de savoir quoi prendre car, sans être réservé aux initiés, ce n’est pas non plus le produit commercial et tape à l’œil, même s’il aurait amplement mérité une publicité de grande ampleur. Enfin ce petit bijou est tout nouveau tout beau puisqu’il n’a même pas six mois.
Passons maintenant au contenu : tout d’abord c’est un ouvrage qui pourra plaire autant à un ado qu’à un adulte, pas de grande leçon de morale, pas de mièvrerie mais un vrai fond de réflexion et des émotions authentiques. Cette plongée dans un monde aux limites de l’apocalypse, qui flirte tout autant avec la science-fiction que le fantastique, est un moment d’évasion marqué par une action trépidante, le tout servi par un visuel tour à tour sombre et flamboyant et des personnages qu’on adore ou qu’on déteste avec une égale conviction. Alors n’hésitez pas à faire plaisir !

L’idée cadeau de Sandra, bookstagrammeuse du compte «pages_et_laine»:
Héloïse – Les fleurs du sérailElisa Sebbel (Editions Jeanne et Juliette)

Résumé : 1810. Après son naufrage sur les côtes d’Afrique du Nord, Héloïse, une vivandière de l’armée napoléonienne, se retrouve enfermée dans le harem du dey d’Alger. Arrachée à Louis, son compagnon, la jeune fille est contrainte de devenir Alev, une concubine parmi d’autres. Forcée d’adopter une nouvelle identité, une nouvelle langue, une nouvelle religion, isolée dans cette enceinte où vit une communauté de femmes aussi soudées que rivales, elle tentera de survivre en oubliant qui elle est. Dans ce monde d’intrigues, un seul pas de côté et tout bascule…

Le petit mot de Sandra : Après s’être échappés de Calbrera, Héloïse et son compagnon Louis accostent sur une terre inconnue et atteignent une forteresse de l’empire Ottoman reçus par le Pacha. La jeune femme est alors séparée de ses compagnons de voyage afin de devenir une concubine du Dey… J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman.
Grâce à cet ouvrage, j’ai pu voyager au cœur de 19 ème siècle. Elisa Sebbel, dont j’ai beaucoup apprécié la plume, fait appel à tous nos sens pour découvrir l’univers si particulier du harem (la scène de la dégustation de la première datte est sublime). J’ai aussi beaucoup apprécié l’ambiance de du vie sérail. Il y a bien sûr des rivalités mais aussi de moments de partage et de sororité. Le personnage de Nailé est remarquable par son empathie et son sacrifice.
Ce livre parle aussi de la place des femmes dans une société régie par les hommes. Elles sont soumises au bon vouloir d’un homme qui fait d’elles ce que bon lui semble mais Héloïse n’est pas femme à se soumettre. Cette lecture m’a fait voyager mais aussi réfléchir à la condition des femmes dans notre société.

L’idée cadeau de Yohan, gérant du blog « Yoh Ju suffoque sous sa PAL » :
Gagner la guerreJean-Philippe Jaworski (Editions Les moutons électriques)

Résumé : Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier ». Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère. Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut…

Le petit mot de Yohan : Guerre, complots politiques, espionnage, assassinats, trahisons… Ça, c’est le menu de « Gagner la guerre », écrit avec la plume magistrale de Jean-Philippe Jaworski. Roman de fantasy ainsi que de capes et d’épées, nous suivons les mésaventures de Benvenuto Gesufal, assassin au service d’un puissant personnage de la République de Ciudalia. Accusé de trahisons et envoyé en exil, il va devoir laver son honneur pour retrouver sa place de privilégié. Détestable, hâbleur, gouailleur, nous nous attachons pourtant à Benvenuto qui nous embarque dans ses passionnantes aventures. Un livre que vous ne serez pas près d’oublier !

L’idée cadeau d’Aurélie, votre humble rédac’chef :
Malgré toute ma rageJérémy Fel (Editions Rivages)

Résumé : C’est enfin la liberté et l’insouciance pour Juliette, Chloé, Manon et Thaïs : les premières vacances entre amies, à l’autre bout du monde – l’Afrique du Sud. Mais celles-ci vont être de courte durée : l’une d’entre elles est enlevée au bout de quelques jours et sauvagement assassinée. Alors que l’enquête commence au Cap, les proches de la victime, évoluant dans le milieu feutré et trompeur de l’édition parisienne, tentent douloureusement de faire leur deuil. Véritable déflagration familiale, la mort de la jeune fille encourage les protagonistes à se dévoiler peu à peu, et souvent pour le pire.
Tandis que ses personnages se débattent avec leurs pulsions, de lourds secrets en révélations inattendues, Jérémy Fel pousse ses lecteurs dans leurs retranchements et les invite à s’interroger sur l’origine du mal et ses effets sur l’âme humaine.

Le petit mot d’Aurélie : Outre le fait que je trouve cette couverture ornée de son bandeau d’une élégance rare, Jérémy Fel est un auteur dont la noirceur de plume ne cesse de m’impressionner et saura ravir tous les amateurs de polars, thrillers et autres romans de littérature noire. Car si Jérémy Fel est officiellement classé en littérature blanche, c’est sans aucune doute l’auteur le plus sombre qu’il m’ait été donné de lire.
L’auteur nous offre ici un roman choral à la puissance narrative aussi éprouvante qu’époustouflante. Plusieurs voix vont donc se succéder, toujours à la première personne du singulier : Ainsi l’immersion est immédiate, au cœur de l’intrigue mais aussi dans la tête et les pensées de chacun des personnages, tout en abordant différents thèmes pour mieux explorer l’être humain et son âme dans ce qu’elle a de plus malsain et malaisant, pervers et nauséabond. Au gré des pulsions et des révélations, la lecture se fait de plus en plus déconcertante, sidérante, saisissante, ahurissante, oppressante… Mais surtout enivrante, singulière et vertigineuse. De celle qui vous marque à jamais : Quoi de mieux pour un cadeau de Noël ?

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