Il était un Indé… Et c’est Emilie Chevallier !

Mes petits Bookinautes chéris : Comment résister quand on peut conjuguer, cumuler les plaisirs ? Ayant déclaré décembre mois des lectures de Noël, j’en ai profité pour partir à la rencontre de ces formidables autrices nous régalant de comédies, romances et autres lectures de circonstance ! Dans le cadre de la DreamBookGazette, je m’intéresse aussi aux auteurs indés que j’essaie de mettre en lumière à la hauteur de mes petits moyens… Et c’est ainsi que j’ai croisé la route d’Emilie Chevallier, charmante autrice autoéditée qui a récemment publié “Chocolat chaud et Chat-Pin de Noël” et a très gentiment accepté de nous en parler en répondant à mes petites questions indiscrètes : Belle rencontre et bonne lecture !

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Originaire du sud-est de la France, je vis aujourd’hui en Dordogne. Enseignante jusqu’à ce qu’on me fasse comprendre que non, on ne mangeait pas les enfants, je me consacre aujourd’hui au monde de l’édition.
Je passe une bonne partie de mes journées dans mes différents univers, sombres quand il s’agit de mes écrits de fantasy, ou bien tout doux quand il s’agit d’explorer le genre de la romance. J’ai ainsi trouvé un équilibre parfait, au beau milieu de mes nombreux romans.
En parallèle, je suis aussi éditrice, coach pour auteur(e)s, correctrice et maquettiste, comme ça aucun risque de m’ennuyer. 😉

Autrice mais sans doute aussi lectrice : Quelle place tient la lecture dans votre vie ?
J’ai grandement délaissé la lecture quand j’ai commencé mon activité et déployé mes services aux auteur(e)s. Aujourd’hui, j’y reviens un peu, avec beaucoup de joie. Je lis principalement dans les genres de l’imaginaire, et craque de temps à autre pour une romance doudou.

D’où vous est venue l’envie d’écrire ? Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Je dirais que l’envie d’écrire a toujours été présente, elle a simplement été repoussée par les aléas de la vie (professionnelle, personnelle…). C’est à l’occasion d’un congé pour suivi de conjoint (j’étais alors enseignante) que je m’y suis remise, pour occuper mes journées. Les publications ont été très rapides, je répondais à de nombreux appels à textes, et j’ai même reçu un prix ! Le format roman s’est imposé peu à peu, et depuis, je ne m’arrête plus.

Que diriez-vous pour décrire votre bibliographie ? Pourriez-vous nous parler de vos différents écrits ?
Je dirais que ma bibliographie ne ressemble pas à grand-chose ! 😆 Je crois que j’ai allègrement piétiné le conseil « Il faut choisir un genre et y rester », donc on y trouve des nouvelles, des romans, de la SF, de la fantasy (urban, épique), du fantastique, de la romance et bientôt de la romantasy. Bref, j’écris ce que je veux, quand je veux, NA !

Parmi vos livres, une romance de Noël : Comment vous est venue cette idée, peut-être plus éloignée de vos autres ouvrages ?
Elle m’est venue au moment d’une panne d’écriture sur mon projet de romantasy, beaucoup plus sombre et difficile. J’avais besoin de quelque chose de plus simple, de plus léger, pour parvenir à me débloquer. Et… Pari réussi, parce qu’aujourd’hui, le premier tome de ce projet récalcitrant est terminé (enfin, le premier jet ^^).

En quoi cette fête de Noël, et plus largement cette période de fin d’année, vous a-t-elle particulièrement inspirée ?
Pour être honnête, je suis peu sensible à la période des fêtes. Ce n’est pas « mon truc ». Cependant, les personnages de Julie et de Luc ont été mes moteurs. J’avais vraiment envie de raconter leur histoire.

Pourquoi vous être lancée dans l’autoédition ?
Après avoir été éditée en maison d’édition, se lancer comme indépendante a été un choix assumé. J’avais envie de maîtriser mon planning, et tout ce qui tourne autour de mes écrits. C’est épuisant, on ne va pas se mentir, mais aussi passionnant. Au-delà de cet aspect, les soucis dans l’édition traditionnelle sont tels que je n’avais pas envie, à ce moment-là, de les valider en soumettant mes manuscrits. Attention, il y a aussi des problèmes dans l’autoédition, mais au moins, en tant qu’autrice, je peux faire mon maximum pour les contourner.

Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que diriez-vous pour les convaincre de vous lire ?
Je ne suis pas marchande de tapis. Je ne suis pas là pour convaincre qui que ce soit. En revanche, ce que je peux affirmer, si j’enfile ma casquette d’éditrice freelance, c’est que les auteur(e)s en autoédition font leur maximum pour se professionnaliser et proposer des écrits de plus en plus qualitatifs. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de suivre leur évolution dans le métier. Il y a tellement de pépites à découvrir.

Avez-vous d’autres histoires de Noël à nous conter ? D’autres idées en tête ? Quels sont désormais vos projets littéraires ?
Il y aura peut-être une autre sortie pour Noël 2024, oui… Mais je ne peux pas encore en parler. À ce jour, je me concentre à 100% sur ma romantasy, dont le début se trouve sur Fyctia (titre « Fallen Crows, L’héritier du Corbeau ») pour proposer quelque chose qui soit à la hauteur de ce que j’ai imaginé. Ensuite, il y aura probablement une romance estivale, une romance comme je les aime, douce et réconfortante.

Un petit mot pour la fin ?
Et… non ! 🤪 Allez, si : faites confiance aux autoédités. Dans leur grande majorité, ce sont des gens talentueux, investis et accessibles. Leur apporter du soutien, c’est les aider à vivre de leur activité et à progresser encore et toujours.

Un immense merci, chère Emilie, de vous être si volontiers prêtée au jeu de mes petites questions livresques ! A présent n’hésitez pas à prolonger l’effet des fêtes en vous plongeant dans cette lecture : Bonne découverte et doux réveillon à tous !

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