Parmi mes bonnes résolutions 2025 figure celle de lire davantage de romans parus en autoédition, parce que c’est toujours avec un immense plaisir que je pars à la rencontre de ces nouvelles plumes à travers mes petites interviews mensuelles, que je découvre leurs univers et leurs différents ouvrages… Souhaitant rester dans l’ambiance de Noël, c’est grâce à ma super Bookstapote Jessica, alias @JessMojito sur Insta, que j’ai croisé la route d’Audrey Wierre, autrice indépendante qui a déjà publié deux romans : “Et si c’était pour Noël ?” puis “Quand s’exposent nos cœurs“. Elle a accepté de m’accorder cette petite interview en un temps record et en dépit d’un emploi du temps surchargé, ce dont je la remercie chaleureusement ! Ne me reste plus qu’à vous laisser en tête à tête avec ses réponses : Belle rencontre et bonne lecture !
Quelle autrice êtes-vous ? Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Autrice de deux romans contemporains, j’aime écrire sur l’amour, la famille et la vie, tout simplement.
Autrice, mais sans doute aussi lectrice, avant tout : Quelle place tient la lecture dans votre vie ?
Niveau lecture, j’ai toujours un livre ou deux sur ma table de chevet, bien que je lise plus facilement le matin que le soir. Concernant mon rythme de lecture, je ne lis pas aussi vite que ce que ma PAL grandit ^^.
J’aime les auteurs contemporains et les histoires émouvantes avec de bons (affreux) plot twists qui me retournent le cerveau. J’aime la romance, le feel good et les récits réalistes qui m’immergent complètement dans l’histoire.
D’où vous est venue l’envie d’écrire ? Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Enfant, j’écrivais des histoires courtes et des poèmes, puis je suis passée aux carnets secrets et aux correspondances entre amis à l’adolescence. J’ai abandonné ce plaisir jusqu’en 2020 quand, sur les conseils d’une amie, je me suis inscrite au concours « Sous le sapin » de la plateforme Fyctia.
Savoir précisément d’où me vient mon inspiration reste difficile. Certaines idées proviennent de l’actualité, de ce que je lis, vois ou entends autour de moi pour les thèmes que je décide d’aborder. Pour le contexte de mes histoires, j’essaie d’imaginer des endroits que j’aimerais découvrir, des gens que j’aimerais rencontrer, mais rien n’est figé dans mon esprit. Je m’étonne d’ailleurs souvent, lors de l’écriture de mon premier jet, comme si j’étais spectatrice de ma création.
« Et si c’était pour Noël ? » est votre premier roman… Mais également le fruit d’une belle aventure littéraire avec Fyctia. Pourriez-vous nous conter celle-ci ?
Mon amie Emilie Parizot avait gagné un concours (romance de Noël) un ou deux ans plus tôt avec son histoire « Meilleurs vœux et va au diable » qui avait ensuite été publié chez Hugo. J’étais admirative de son parcours, et intriguée par ce principe de tester ses écrits directement avec la communauté Fyctia. Elle m’a encouragée à m’inscrire, et épaulée dès les premières lignes. Je me suis très vite prise au jeu en voyant les lecteurs accrocher à mon histoire. Je crois que c’est parce que je ne me suis pas posée trop de questions que cela a fonctionné. J’écrivais des choses simples, j’ai posté sur la plateforme des mini chapitres (taille imposée par Fyctia) tous les trois jours durant trois mois et j’ai gagné ma première place en finale. Après l’annonce de l’histoire lauréate, j’ai retravaillé une première fois mon texte, et ensuite découvert le “très” long parcours d’une histoire avant sa publication. J’ai bénéficié d’un accompagnement pour la sortie en autoédition de mon roman par une éditrice de Fyctia jusqu’à l’autopublication. Et malgré la charge de travail énorme que tout cela représente – écriture du premier jet, réécriture(s), correction, couverture, promotion, rencontres avec les lecteurs, etc -, je me suis promis de continuer cette aventure fascinante.
En quoi le thème de Noël vous a-t-il particulièrement inspirée, pour un premier roman qui plus est ?
J’ai toujours aimé cette période pour les moments en famille, les rires, la féérie. J’ai décidé d’allier ce thème avec la danse que j’aime particulièrement et qui demeure un thème tout aussi festif et rassembleur. Enfin le ballet de Casse-Noisette faisait le liant. C’était l’histoire de Noël dans une histoire de Noël, c’est aussi l’histoire d’un personnage féminin qui évolue, et c’est ce qui m’inspirait pour Clémentine.
Avec ou sans Noël, votre premier roman est avant tout une romance mettant en scène Clémentine, professeure de danse accomplie mais pleine de doutes, qui se voit confier l’organisation du gala de Noël de la ville de Strasbourg. D’où vous est venue cette idée ? Que diriez-vous pour décrire votre héroïne ?
J’imaginais qu’il me fallait une héroïne imparfaite et réaliste pour me sentir proche d’elle lors de l’écriture à la première personne. Je dirais de Clémentine qu’elle rêve du grand amour sans oser se l’accorder. Elle est drôle et suffisamment imaginative pour se glisser dans des quiproquos sans nom. L‘amitié et la famille tiennent des rôles prépondérants dans sa vie, ce qui l’amène à être très « humaine ».
Vous voici de retour cette année avec un nouveau roman joliment intitulé “Quand s’exposent nos cœurs”. Que pourriez-vous nous en dire ?
L’expérience d’écriture pour ce deuxième roman était différente du précédent. Je n’avais plus de thème imposé pour me guider, mais c’est aussi ce qui était grisant. J’avais l’idée de travailler sur un roman à deux voix dès le départ, afin qu’on suive les points de vue de chacun, leurs ressemblances et ce qui les éloigne également.
Il semblerait que la romance soit votre genre de prédilection. Comment l’expliquez-vous ? Vous imaginez-vous explorer d’autres horizons littéraires ?
Dans ce livre, la romance démarre très progressivement. J’avais à cœur de me concentrer sur la construction de la relation, de ce qui les lie l’un à l’autre bien avant qu’il soit question d’amour entre eux. Mais la romance tient quand même une place importante dans ce que j’aime écrire, c’est vrai. Pour l’instant, les idées de roman que je souhaite exploiter ne s’éloignent que très peu du genre.
Pour quelle raison vous êtes-vous lancée dans l’autoédition ? Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, que diriez-vous pour les convaincre de vous lire ?
La première raison a été le concours. Beaucoup de personnes m’ont suivie durant l’écriture et m’indiquaient qu’elles voulaient connaitre l’intégralité de l’histoire de Clémentine. Fyctia proposait à l’époque un service de diffusion pour les publications en autoédition du nom de Stories by Fyctia. Je n’ai donc pas hésité une seconde, me disant qu’il serait toujours temps d’envoyer mon manuscrit déjà publié à des maisons d’édition. Mais je ne l’ai toujours pas fait à ce jour.
Aux lecteurs réfractaires à l’autoédition, je dirais que cette forme de publication a beaucoup évolué. Elle s’est professionnalisée et répandue justement parce que la qualité est aujourd’hui soignée. L’autoédition n’est pas un choix par défaut pour ma part dans cette nouvelle sortie. Les choses ont bien le temps d’évoluer à ce propos.
Vous allez régulièrement à la rencontre de vos lecteurs, que ce soit en librairie, en salon… Ou sur les marchés de Noël ! En quoi est-ce important pour vous d’aller à la rencontre de vos lecteurs ? Où les lecteurs auront-ils l’occasion de vous rencontrer pour la nouvelle année ?
J’aime beaucoup cette partie de ma vie d’auteure. Ces moments d’échanges récompensent tous ceux passés seule devant mon écran. Les gens se livrent, me confient des parts intimes de leur vie parfois, c’est fascinant le pouvoir du livre.
J’ai quelques dates pour le début d’année, mais pas toutes confirmées. La prochaine, en tout cas, sera au Cultura de Toulon le 11 janvier 2025.
Déjà deux romans à votre actif… Mais ne dit-on pas “jamais deux sans trois” ? Quels sont désormais vos projets littéraires ?
En effet, je suis sur un nouveau projet actuellement. Le synopsis est écrit, les personnages identifiés assez clairement et j’ai déjà quelques chapitres de rédigés. J’avance, mais j’avoue ne pas pouvoir dévoiler grand-chose pour l’instant ! ^^
Un petit mot pour la fin ? Que nous souhaitez-vous pour Noël et l’année 2025 ?
Pour Noël et l’année à venir, je vous souhaite beaucoup d’amour et de livres, je crois que nous avons tous besoin de ça, et d’une PAL à rallonge pour continuer de rêver, et surtout pour construire un avenir meilleur !
Un immense merci, chère Audrey, pour cet échange particulièrement intéressant, nous permettant de découvrir votre plume à travers votre roman de Noël… Mais pas seulement ! A présent mes Bookinautes adorés, allons bouquiner : Par quel titre d’Audrey Wierre allons-nous commencer ?