We can be heroes, just for one day : “Rita Perdido – Tome 1 : La clé des champs” de Victor Dixen et French Carlomagno, paru le 17 septembre 2025 aux éditions Bayard Jeunesse.
Le pitch : Chaque jour, des objets et des gens disparaissent. Vous les pensez perdus ? Ils ont été volés par des créatures avides, venues d’un autre monde pour arracher des morceaux du nôtre : les croquemitaines.
Chili, 1982. La jeune Rita Perdido découvre qu’elle appartient à la caste des retrouveurs : des humains qui ont le pouvoir de pénétrer dans les oubliettes où se terrent les croquemitaines. Recherchée par la police chilienne, Rita se réfugie à Paris et gagne sa vie en enquêtant sur les chiens disparus dans les beaux quartiers. Elle découvre bientôt qu’un terrible danger se cache sous les pavés de la capitale…
Si je ne sais toujours pas chroniquer les BD, je ne pouvais décidément pas faire l’impasse sur cette petite pépite, découverte en vue de mon grand entretien avec Victor Dixen – qui s’est tenu samedi dernier au salon des Livres dans la Boucle à Besançon –, nous relatant la jeunesse d’une héroïne énigmatique en laquelle j’allais m’incarner le temps d’un cosplay… Laissez-moi donc vous présenter, avec mes humbles mots de lectrice passionnée, Rita Perdido back in the 1980s with David Bowie…
1982, précisément. D’origine chilienne, Rita se retrouve contrainte de quitter son pays natal pour atterrir à Paris avec son père, apprenant alors qu’elle fait partie de la petite caste des Retrouveurs, un don dont elle va rapidement comprendre tous les dangers, des Champs Eludés et son Soldat Méconnu jusqu’à la Fourrière et son Promeneur de chiens…
Il est à la fois plaisant et touchant de remonter le temps et assister à l’apprentissage de celle qui deviendra mentor et initiera à son tour la jeune Lucy Lachance dans “Agence Perdido“, petite saga qui deviendra grande, comprenant deux tomes à présent. L’intrigue est prenante, trépidante, mais aussi formidablement illustrée par un dessinateur de grand talent. En effet, chaque bulle nous immerge véritablement dans l’histoire de Rita mais également dans son époque, avec des couleurs vives et un design vintage particulièrement attrayant.
Et tandis qu’on découvre son entourage comme son environnement, on fait plus ample connaissance avec celle qui s’avère si mystérieuse et secrète dans les romans pour une belle déclinaison d’un univers déjà captivant et une fresque littéraire qui s’étend toujours plus loin, autrement.
En bref, j’ai adoré cette petite incursion dans la jeunesse de Rita Perdido, qu’il me tarde de connaître plus encore… Vous l’aurez compris, mes Bookinautes adorés, mon seul regret est d’avoir terminé cette BD si rapidement et de devoir patienter désormais !
