Si mon coup de moins bien n’est pas encore terminé, sachez mes chers amis que j’y travaille toute la sainte journée, tout en m’accordant le temps nécessaire pour m’en rétablir : Forcer le temps comme le destin n’est en effet pas la meilleure solution pour espérer perdurer toute l’année, n’est-il pas vrai ? Alors tâchons de faire mieux que la SNCF en “prenant le temps d’aller vite” !
De ce fait (ou pas ?), j’avoue avoir beaucoup peiné pour savoir de qui j’allais vous parler dans la présente rubrique pour bien démarrer l’année ! Avais-je seulement pu faire le tour de ces auteurs et livres que j’avais tant appréciés par le passé, un passé désormais révolu durant lequel je n’avais pas de blog pour vous les présenter ? Et bien mes amis, la réponse est simple : Pas encore !
Car une fois que le nom de cet auteur s’est discrètement infiltré dans ma mémoire : Bon sang mais c’est bien sûr, je n’avais pas encore parlé de Bram Stoker, je n’avais pas encore parlé de “Dracula” !
Quelques mots de bio…
De son vrai nom Abraham, Bram Stoker est un auteur irlandais né le 08 novembre 1847 à Contarf d’un père du même nom et de Charlotte Matilda Thornley. Troisième d’une fratrie de sept enfants, il sera souvent malade jusqu’à ses 13 ans, et écoute alors la Bible, les légendes irlandaises ou les récits sur l’épidémie de choléra au début du siècle, ce qui le marquera durablement.
Plus tard il entre au Trinity College et obtient un diplôme en sciences et mathématiques en 1870. En parallèle il entretient une correspondance avec l’écrivain Walt Whitman et publie son premier article dans le Dublin Mail en 1871, ce qui le conduit à fréquenter la société culturelle londonienne.
Il publiera son premier récit intitulé “La Coupe de cristal” en 1872 dans la revue London Society, puis d’autres dans la revue Shamrock avant de se lier d’amitié avec l’acteur Henry Irving en 1876, ce qui le conduira à devenir administrateur au Lyceum Theatre de Londres.
Marié à Florence Balcombe en 1878, il deviendra père l’année suivante et dédiera un recueil de nouvelles à son fils deux ans plus tard. Il rencontre Walt Whitman en 1883, alors que le Lyceum Theatre est en tournée aux Etats-Unis, pays dans lequel il publiera un essai lors d’une seconde tournée en 1886.
Tandis qu’il continue à publier divers écrits, il se lance dans les recherches afin d’écrire “Dracula“, roman qui paraîtra en 1897. Le Lyceum Theatre ferme ses portes en 1902 mais Bram Stoker continue à publier ses écrits et mourra le 20 avril 1912 à Londres.
Quelques mots de biblio…
Alors on ne va pas se mentir mes chers amis, de sa bibliographie je n’ai lu que “Dracula“, le roman que tout le monde connaît et qui lui a valu la célébrité. Pour ma part je ne connais pas le moindre de ses titres en dehors de celui-ci, alors même qu’il s’est montré prolifique et a écrit de nombreux romans, recueils de nouvelles et essais. Pour autant, peu d’entre eux semblent avoir paru dans une version française en dehors des romans “Le Joyau des sept étoiles” (1903), “La dame au linceul” (1909) et “Le repaire du ver blanc” (1911), ainsi que quelques recueils de nouvelles, et notamment “L’invité de Dracula“, publié par son épouse après son décès, en 1914.
Quelques mots d’amour…
Si je n’ai lu qu’un seul et unique roman de ce célèbre auteur, celui-ci fait cependant partie de ces lectures ayant durablement marqué mon adolescence et ma vie de lectrice !
C’était en 2005, je m’en souviens comme si c’était hier : J’étais alors en classe de Première (Littéraire, vous vous en doutez) et nous devions alors réaliser un TPE (Travail personnel encadré) avec trois de mes camarades sur le thème des romans adaptés au cinéma. C’est dans ce cadre que je fus amenée à me plonger dans la lecture de ce magnifique roman avant d’en découvrir moult versions cinématographiques, de la version de 1931, réalisée par Tod Browning et interprétée par Bela Lugosi, à la version de 1992 réalisée par Francis Ford Coppola et interprétée par Gary Oldman en passant par plusieurs autres… Plus ou moins réussies…
Si rien n’égalera jamais ce roman épistolaire particulièrement sombre et prenant, je m’étonne à ce jour d’avoir tardé si longtemps à vous en parler par ici ! Une idée qui m’a tout juste effleuré l’esprit hier soir, relativement tard puisqu’on avait largement dépassé minuit ! L’heure était sans doute propice à quelques idées vampiriques… Aussi vous parler de ce grand coup de coeur, que j’ai même eu l’occasion de lire en anglais d’ailleurs, est devenu pour moi comme l’évidence littéraire et libératrice de ma soirée !
Quelques mots d’actu…
Si je n’ai évidemment pas la moindre actualité à vous proposer concernant son auteur, Dracula n’a et n’aura sans doute jamais dit son dernier mot : Probablement l’intérêt d’une éternité vampirique, vous en conviendrez ! Mais faisant abstraction de ces nombreuses adaptations audiovisuelles plus ou moins dignes d’intérêt, j’ai bien mieux à vous proposer !
En effet, Dracula vient de ressurgir sous la plume de Dacre Stocker, l’arrière-petit-neveu de l’auteur originel et en collaboration avec l’Américain J.D. Barker. Ces deux-là viennent ainsi de cosigner “Dracula, les origines“, un roman fantastique dans lequel la biographie se mêle à la fiction. Un roman que j’ai eu le plaisir de recevoir pour mon anniversaire… Et rejoint ainsi un précédent roman de Dacre Stoker dans ma bibliothèque, coécrit avec Ian Holt et paru en 2009 sous le titre “Dracula, l’Immortel“, proposé comme une suite au roman original de 1897…
Quelques mots de conclusion…
Contrairement à Dracula qui se veut immortel et éternel, c’est ici que s’achève mon petit article sur son auteur, que je suis décidément fière de vous avoir présenté, tant ce roman a su marquer mes adolescentes années ! Si je ne devais vous conseiller qu’un seul titre de l’auteur… N’allons pas nous moquer mes chers petits, je n’ai lu que celui-ci et c’est incontestablement son œuvre la plus connue de par le monde, aussi vous devez absolument lire ce magnifique roman ! Quant à d’éventuelles adaptations cinématographiques à découvrir, je vous invite à visionner ces deux pépites que j’ai pu évoquer plus haut : Très sincèrement, seules ces deux-là valent vraiment la peine !