
Une découverte aussi trépidante que dépaysante : “Si les étoiles pouvaient parler” de Stanislas Latte, paru en autoédition avec Librinova le 31 mai 2024.
Le pitch : En ce 4 juin 2016, Fleur s’envole pour ses vacances. Une quinzaine de jours en Corse, sur les conseils de sa grand-mère.
Avec l’aide du séduisant Lisandru, son chauffeur et guide durant tout son séjour, elle compte bien découvrir l’île de Beauté, hors des sentiers battus.
En se dirigeant vers les Îles Sanguinaires, Lisandru lui propose de s’arrêter un moment au cimetière d’Ajaccio, célèbre notamment pour être la dernière demeure de Tino Rossi. Mais voilà qu’elle découvre, stupéfaite, une stèle toute neuve qui porte le nom de sa grand-mère, ainsi qu’un médaillon avec son portrait à l’intérieur. Bouleversée, elle est surtout perturbée par la date de son décès. Le 31 mai 2016. C’est tout simplement impossible, elle l’a eue au téléphone, le jour de son arrivée…
Quel secret enfoui se cache derrière ce mystère ?
Souhaitant renouer avec les plumes de l’autoédition, parmi lesquelles j’ai régulièrement déniché de beaux romans au fil des années, c’est dans le cadre de lectures communes, organisées avec ma Maman Roseline pour la Gazette du Lecteur, que je m’y suis replongée. Piochant parmi les suggestions de mes acolytes passionnés, c’est à Jessica, alias @jessmojito sur Instagram, que je dois d’avoir croisé la route de Stanislas Latte. J’ai d’abord eu la chance et le plaisir de le solliciter pour une petite interview. Auteur de trois romans – « Là où s’écoulent trois gouttes d’eau », « Si les étoiles pouvaient parler », « Quand fleurira le souvenir d’une mère », tous trois autoédités et portés par Librinova –, celui-ci nous a longuement fait hésiter, ma mère et moi… Mais nous avons craqué pour la couverture, le titre et le résumé de son deuxième ouvrage… Et cet avis unanime s’est confirmé jusqu’à la dernière page tournée, comme je m’apprête à vous l’expliquer !
En effet, j’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman, savoureux mélange de suspense et de mystère, de romance et d’Histoire, sans oublier quelques thèmes tout à fait actuels pour mieux s’ancrer dans la réalité.
Sans délai, je me suis attachée à Fleur, lumineuse jeune femme en dépit de ses failles, que nous accompagnons en Corse, merveilleuse terre dont l’auteur restitue toute la beauté – qui lui vaut son surnom ^^ – à travers ses descriptions. J’ai ensuite fait la connaissance de Lisandru, local au grand cœur dont je me suis également prise d’affection avant de rencontrer Florence, une battante qui force le respect et l’admiration. Autant de personnages fort bien croqués, entourés d’autres qui le sont tout autant, pour un vrai tourbillon d’émotions.
C’est prenant, c’est touchant, c’est émouvant… Mais c’est aussi fort intrigant, parce qu’il nous faut faire toute la vérité sur la tombe de cette grand-mère et ses secrets ! L’histoire est remarquablement bien ficelée, et on n’en comprend tous les tenants et aboutissants qu’une fois la dernière page tournée.
Vous l’aurez compris, ce récit fort captivant vous invite au voyage… Celui du corps mais aussi celui de l’esprit. Servie par une plume fluide et agréable, un style simple et élégant, cette lecture constitue un délicieux moment, tout à la fois beau, vibrant et rassérénant.
En bref et autrement dit mes Bookinautes chéris, ma Maman Roseline et moi-même remercions vivement Jessica pour cette jolie lecture, qui nous a permis d’achever l’aventure de la Gazette du Lecteur en douceur et en beauté, et qui sera sans doute suivie par une plongée dans les autres écrits de l’auteur !