Un polar à la hauteur de son auteur, Lauréat du Prix du Quai des Orfèvres 2010 : “Sous terre, personne ne vous entend crier” de Gilbert Gallerne, aux éditions French Pulp.
Le pitch : A l’approche de la retraite, le Commissaire Jonzac n’avait pas besoin d’une bavure… C’est pourtant ce qui arrive, avec deux équipes en planque au même endroit pour deux cibles différentes… Et le bilan est lourd : Un mort et des blessés, notamment un des leurs, entre la vie et la mort. Comme si ce n’était pas suffisant, le Commissaire Jonzac est appelé pour un crime commis dans les profondeurs souterraines de Paris. Sévèrement mutilée, la victime a la vingtaine… Point de doute cependant quant à son identité : Il s’agit bel et bien de Claire, jeune fille disparue au cours d’une soirée… Sa nièce. Pour Jonzac, l’enfer ne fait que commencer…
Quand les éditions French Pulp m’ont contactée pour me proposer ce roman en service presse, autant vous dire que j’étais ravie ! En effet cette imminente sortie m’avait déjà tapé dans l’œil, tant je trouvais le titre percutant et la couverture stylée ! Aussi je remercie très chaleureusement cette maison d’édition pleine de talents pour leur confiance renouvelée.
Si je ne connaissais pas l’auteur, celui-ci est pourtant bien installé dans le monde du polar français. Et après lecture de ce titre, je ne vous cache pas que je vais m’attarder sur sa bibliographie ! En effet l’auteur a l’art et la manière de jouer avec nos peurs et nous entraîne à sa suite dans les plus sinistres recoins souterrains de la capitale pour nous livrer une intrigue aussi sombre que prenante. Tout a été minutieusement pensé et réfléchi pour nous offrir du suspense et du frisson, dans les profondeurs de Paris oui, mais pas seulement car le passé a lui aussi ses recoins sombres.
Déjà aux prises avec l’atmosphère qui se veut pesante et angoissante à souhait, le lecteur se retrouve ainsi soumis à un suspense de tous les instants aux côtés de personnages fort bien construits et très intéressants, oscillant entre indices et fausses pistes qui ne lui laissent aucun répit, tendu au point de ne pas pouvoir lâcher ce bouquin avant d’en connaître la fin.
La plume est fluide, incisive, le style est vif, efficace, de quoi faire passer quelques heures de lecture d’une remarquable intensité.
En bref, un polar particulièrement sombre à plus d’un titre… Et vous ? Avez-vous peur du noir et du monstre qui pourrait s’y tapir ?