Dernier opus d’une série addictive pour entamer une nouvelle année : “Des cadavres dans le placard“, Tome 10 de la série Rossetti et MacLane de Jérôme Dumont, disponible sur Amazon.
Le pitch : Si Ange Fratacci demande un service à Gabriel, c’est qu’il y a péril en la demeure… Plus précisément en la maison de retraite : Joseph Delmas, l’une de ses vieilles connaissances, se retrouve en effet impliqué dans une délicate affaire de cambriolage suivi d’un double meurtre… L’intéressé semble certes inoffensif… Seulement son ADN a été retrouvé sur la scène du crime… Seulement l’affaire est vieille de 20 ans… Seulement le mis en cause est atteint de la maladie d’Alzheimer… Beaucoup de difficultés qui viennent entraver l’avancée du dossier et s’ajouter à celles, plus personnelles, de notre Conseil… Car un Gabriel peut désormais en cacher une autre…
Rien ni personne ne m’obligeait à me ruer sur mon clavier sitôt ma lecture terminée… Rien ni personne, surtout un 1er janvier… Rien ni personne, si ce n’est cette irrépressible envie de vous en parler tant j’ai adoré ce dernier opus… Déjà touchée par la générosité de son auteur dont je suis désormais une grande fan, qui me l’a très gentiment offert à l’occasion de sa sortie, j’étais tout à fait confiante en me plongeant dans ce dernier tome, persuadée qu’une fois encore l’auteur parviendrait à se montrer innovant et captivant, original et magistral… Dire que le pari est gagné relève de l’euphémisme, car je crois bien qu’il s’agit là de mon tome préféré !
Comme à son habitude, l’auteur a su éveiller et retenir l’intérêt de son lecteur à peine la première page tournée… Sans attendre, le ton est donné : Ange, notre bandit corse au grand cœur, a un client pour Maître Gabriel sur un cabinet perché, et l’affaire s’annonce… Corsée ! (Oh ça va, ça va… Oui elle était facile celle-là, je sais…! ^^) Mais comme à son habitude, l’auteur sait aussi nous surprendre, et aborde une fois plus un nouveau thème pour nous livrer une histoire aussi originale et maîtrisée que bien construite et captivante… Au programme cette fois-ci ? Un retraité désormais prisonnier de sa mémoire défaillante et silencieuse sur fond de vengeance avec la Seconde Guerre Mondiale comme support… Et parce que l’auteur ne fait pas les choses à moitié, on sent le travail de documentation, le souci du détail pour offrir à ses lecteurs une intrigue tout à fait crédible et prenante, tout à fait subtile et passionnante… Nous confrontant même à un certain dilemme, avant de nous asséner le coup fatal avec un fin… A laquelle je ne m’attendais pas, et ce à plus d’un titre…
Car au-delà de l’histoire, c’est avec un immense plaisir que j’ai retrouvé toute cette galerie de personnages qui me sont désormais chers comme s’il s’agissait de membres de la famille… Et c’est bel et bien le cas je crois : Ne peut-on pas se constituer une famille littéraire ? (Comment ça, non…?! Mais je ne vous demande pas l’autorisation, je fais ce que je veux d’abord !) Et pourtant je suis fâchée ronchon colère… Oui : non seulement l’auteur n’a pas ménagé ce petit couple que j’apprécie tant, balançant Gab et Dine dans la tourmente des aléas de la vie… Mais il n’a pas ménagé ses lecteurs non plus en se contentant de nous promettre la suite au prochain épisode… So what ?! Je dois attendre, c’est ça ?! M. Dumont, pensez-vous sérieusement que la patience fasse partie de mes qualités ?! Et bien je vais vous offrir un scoop : NOOOOON !!!! Alors il est impossible, IMPOSSIBLE vous me lisez, de me laisser dans pareille incertitude ! (Vous me voyez là ? Taper du pied de frustration et de dépit ? Non ?! Et bien faites donc un effort !)
Alors oui, il me tarde déjà de retrouver cette plume si fluide et agréable, ce style si entraînant et soigné qui font de chaque écrit, et notamment de ce dernier opus, un savoureux moment de lecture, un bouquin impossible à lâcher tant qu’on n’a pas atteint de le mot de la fin…
En bref… Soyons brefs : Il me faut le tome 11, et sans délai s’il vous plaît ! MERCI !