Un polar sombre et efficace : “Le Vent à gorge noire“, de Stav Sherez, aux éditions Livre de Poche et Stock.
Le pitch : 1990. Fraichement diplômés, Jack, musicien en devenir, Ben, futur avocat, et David, sur le point d’entrer au séminaire, décident de s’offrir un voyage de fin d’études et choisissent une destination qui sort du lot, l’Ouganda, ignorant tout de l’état de ce pays et des nombreux dangers qui les guettent. Pris au piège pour des motifs futiles, ce voyage va ainsi bouleverser leur vie…
2012, l’inspecteur Jack Carrigan, membre de la police londonienne, se voit contraint d’affronter les fantômes de son passé. Epaulé par une nouvelle recrue chargée de le surveiller, le Sergent Geneva Miller, il se voit confier une affaire particulièrement délicate. Grace Okello, jeune étudiante d’origine ougandaise, a été violée et sauvagement assassinée dans son appartement. En plus des nombreuses sévices qu’elle a subies, son cœur a disparu…
S’agit-il là d’un crime sexuel compulsif, ou bien ce meurtre est-il plutôt lié aux dérangeantes recherches qu’effectuait la jeune femme pour son mémoire, sur les horreurs commises par les groupes rebelles de son pays ? L’inspecteur et son équipe vont devoir redoubler d’effort et se confronter tant à leur hiérarchie qu’aux autorités diplomatiques ougandaises pour résoudre cette enquête.
2012, l’inspecteur Jack Carrigan, membre de la police londonienne, se voit contraint d’affronter les fantômes de son passé. Epaulé par une nouvelle recrue chargée de le surveiller, le Sergent Geneva Miller, il se voit confier une affaire particulièrement délicate. Grace Okello, jeune étudiante d’origine ougandaise, a été violée et sauvagement assassinée dans son appartement. En plus des nombreuses sévices qu’elle a subies, son cœur a disparu…
S’agit-il là d’un crime sexuel compulsif, ou bien ce meurtre est-il plutôt lié aux dérangeantes recherches qu’effectuait la jeune femme pour son mémoire, sur les horreurs commises par les groupes rebelles de son pays ? L’inspecteur et son équipe vont devoir redoubler d’effort et se confronter tant à leur hiérarchie qu’aux autorités diplomatiques ougandaises pour résoudre cette enquête.
Découvert dans le cadre de la sélection du Prix des Lecteurs (polar) du Livre de Poche, j’avoue avoir eu quelques réticences avant de me plonger dans ce roman, ne sachant pas trop à quoi m’attendre, pour au final faire une découverte intéressante.
Au travers d’une enquête savamment orchestrée, l’auteur retrace ici la terrible et violente histoire de l’Ouganda, pays gangréné par la guerre civile, le drame des enfants soldats, les massacres et autres exactions perpétrés par les nombreux groupes armés, donnant ainsi une dimension particulièrement enrichissante au récit. L’auteur nous entraîne à un rythme effréné au coeur cette enquête rondement menée et riche en rebondissements. Le suspense est maintenu tout au long du roman pour aboutir à un final ahurissant, prenant ainsi son lecteur au dépourvu.
Malgré une équipe dont le manque de cohésion m’a plutôt gênée, l’intéressant duo que forment l’inspecteur Carrigan et le sergent Miller fonctionne plutôt bien, et finit par être attachant. Les flash back subtilement distillés tout au long du récit nous permettent en outre de comprendre notre inspecteur, et révèlent ainsi les profondes blessures indélébiles qui marquent son âme.
Le style de l’auteur, nerveux et intense, ainsi que sa plume vive et percutante, contribuent à la qualité de ce récit.
Malgré une équipe dont le manque de cohésion m’a plutôt gênée, l’intéressant duo que forment l’inspecteur Carrigan et le sergent Miller fonctionne plutôt bien, et finit par être attachant. Les flash back subtilement distillés tout au long du récit nous permettent en outre de comprendre notre inspecteur, et révèlent ainsi les profondes blessures indélébiles qui marquent son âme.
Le style de l’auteur, nerveux et intense, ainsi que sa plume vive et percutante, contribuent à la qualité de ce récit.
En bref, un roman prenant et intéressant!